Le Hamas est un un mouvement d’inspiration islamique favorable à la lutte armée contre Israël pour libérer les territoires palestiniens occupés. Créé en 1987 par le cheikh Ahmed Yassine, il est principalement actif à Gaza.
La justice égyptienne a classé samedi comme organisation « terroriste » la branche militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas, le pouvoir au Caire l’accusant de soutenir une insurrection jihadiste dans le Sinaï.
Jeudi, le Hamas et le Fatah ont annoncé s’être mis d’accord pour permettre au gouvernement d’union palestinien d’exercer son autorité dans la bande de Gaza.
Le 26 août, après cinquante jours de guerre, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord de cessez-le-feu. Comme chaque fois, chacun des deux camps crie victoire. Sur un champ de ruines.
Après la reprise des hostilités dans la bande de Gaza, lundi soir, et une tentative d’élimination ciblée du chef militaire du Hamas par Israël, le conflit s’est à nouveau emballé : au moins 28 Palestiniens tués dont 9 enfants en deux jours. Mercredi soir, la branche armée du mouvement islamiste a lancé une mise en garde aux compagnies aériennes qui atterrissent à Tel-Aviv.
Trois roquettes ont explosé dans le sud d’Israël, malgré le cessez-le-feu qui devait courir jusqu’à minuit. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a aussitôt ordonné à Tsahal de riposter.
Depuis l’annonce, le 11 août, de la création d’une commission d’enquête internationale sur Gaza, les critiques se multiplient en Israël. Mercredi, Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, a déclaré que cette décision de l’ONU donnait une « légitimation aux organisations terroristes meurtrières comme le Hamas ».
Israéliens et Palestiniens parviendront-ils à mettre à profit la nouvelle trêve de 72 heures, entrée en vigueur lundi, pour travailler « à un cessez-le-feu global et permanent » ?
Le Hamas a annoncé vendredi matin au Caire qu’il ne prolongera pas le cessez-le-feu en vigueur depuis trois jours. Les négociations au Caire se retrouvent au point mort.
Un cessez-le-feu de 12 heures entre Israël et le Hamas palestinien est entré en vigueur samedi à Gaza après d’intenses efforts d’acteurs internationaux, qui se retrouvent à Paris pour tenter d’obtenir une trêve durable au conflit qui a fait près d’un millier de morts.
Le Caire considère le Hamas à la fois comme une organisation terroriste et comme un rempart contre les jihadistes. Une position qui rend la médiation égyptienne difficile dans le conflit israélo-palestinien.
L’opération israélienne contre le Hamas à Gaza connaissait l’une de ses journées les plus sanglantes samedi, avec 41 Palestiniens tués au douzième jour de l’offensive israélienne sur l’enclave, malgré les appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu.
Après neuf journées d’une offensive sans précédent, Israël et le Hamas vont observer jeudi une trêve de cinq heures à Gaza. La première tentative de cessez-le-feu, proposée par les Égyptiens, avait été un échec.
Le cabinet de sécurité israélien a accepté, mardi, la proposition égyptienne de cessez-le-feu. Le mouvement islamiste palestinien du Hamas l’a refusée, exigeant notamment la fin du blocus.
L’aviation israélienne a mené des dizaines de raids sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi à mardi, en réponse aux tirs de roquettes du Hamas. Bilan : 17 blessés, dont deux femmes et deux enfants.
Peu après l’annonce mercredi de la formation d’un gouvernement d’union entre le Hamas et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), l’aviation israélienne a effectué une frappe sur le nord de Gaza.
Considéré comme un allié des Frères musulmans, confrérie qualifiée d' »organisation terroriste » en Égypte, le Hamas palestinien a été interdit mardi de mener la moindre activité sur le territoire égyptien.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a promis mardi aux islamistes du Hamas, au pouvoir à Gaza, qu’ils recevraient « très bientôt » une « leçon » s’il ne mettaient pas un terme aux tirs de roquettes sur Israël.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a assuré samedi que le mouvement islamiste palestinien n’était en rien impliqué dans les violences en Egypte et en Syrie.
Pris au piège de ses contradictions, le mouvement islamiste Hamas est écartelé entre la solidarité sunnite, qui lui dicte de rompre avec l’Iran et la Syrie, et la nécessité stratégique de conserver des alliés de poids.