L’Instance Équité et Réconciliation est une organisation fondée par le roi du Maroc Mohammed VI, le 12 avril 2004. Elle a pour objectif la réconciliation du peuple marocain avec son passé durant les « années de plomb », période du règne de Hassan II.
Le Maroc a inauguré lundi un cimetière pour réhabiliter les victimes des événements sanglants de 1981 à Casablanca. Familles des victimes et militants de droits de l’homme ont assisté à la cérémonie.
L’ancien militant gauchiste Driss El Yazami, devenu le « Monsieur Droits de l’homme » du Maroc, a su trouver sa place auprès du gouvernement. Sans renier ses principes.
Pour le président du Conseil national des droits de l’homme, les avancées sociales inscrites dans la nouvelle Constitution sont le reflet de décennies d’évolution de la société et du jeu politique.
Depuis le 9 juin dernier, l’Instance Vérité et Dignité est en marche en Tunisie. Une dizaine d’autres commissions du même genre ont déjà été mises en place sur le continent. Le processus est en vogue, mais savez-vous réellement de quoi il s’agit ? Jeune Afrique fait le point.
Le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH, officiel), Driss el Yazami, a exhorté lundi le Maroc à abolir la peine de mort. Le gouvernement, emmené par les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD), a jusqu’à présent refuser de prendre cette décision.
Décideurs politiques, acteurs économiques, leaders de la société civile, personnalités des médias et de la culture… « Jeune Afrique » dresse la liste des 50 personnalités les plus influentes du pays. Parmi eux, Driss El Yazami et Khadija Riyadi qui poursuivent leur combat.
Dix ans après son accession au trône, Mohammed VI est définitivement sorti de l’ombre de son père. Affichant peu d’appétence pour les médias et les jeux politiques, c’est en dehors des activités protocolaires qu’il est le plus à l’aise.
Prisonnier politique au temps de Hassan II, il avait, à partir de 2004, animé l’Instance Équité et Réconciliation (IER), puis présidé le Conseil consultatif des droits de l’homme. Pour la majorité des Marocains, c’était « un saint ».
Il y a les Ellen Johnson-Sirleaf, les Simone Gbagbo, les Nadia Yassine, les Aïcha Kadhafi, les Aminata Traoré Celles dont la voix porte déjà loin. Et puis, il y a celles qui, dans leur coin, ont gravi des échelons construits par les hommes et, dans leur
Celui qui a présidé l’Instance Équité et Réconciliation (IER), chargée de faire la lumière sur les atteintes aux droits de l’homme dans le royaume chérifien depuis l’indépendance, dit tout sur les circonstances de la création de cette « commission vérité
Deux cents victimes de graves violations des droits de l’homme pendant les « années de plomb » vont témoigner devant une « Instance équité et réconciliation ». Mais sans dénoncer nommément leurs bourreaux.