Il y a deux ans, le 27 mars 2022, l’armée malienne et les mercenaires russes de Wagner faisaient irruption dans ce village du centre du Mali. Pendant cinq jours, ils y massacrent au moins 500 personnes – dont des vieillards, des femmes et des enfants. Jeune Afrique republie le témoignage de deux survivants, rencontrés après cette tuerie de masse sur laquelle la justice malienne n’a toujours pas lancé d’enquête sérieuse.
Plus d’un an après le raid de l’armée malienne et des mercenaires de Wagner dans ce village, un rapport accablant des Nations unies fait état d’un très lourd bilan humain. Selon l’ONU, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
Au Mali, une délégation de la présidence a été attaquée le 18 avril à proximité de la frontière mauritanienne. Quatre personnes ont perdu la vie dans l’embuscade, dont l’adjudant Oumar Traoré, chef de cabinet du président de la transition.
Les relations se réchauffent petit à petit entre les présidents ivoirien et burkinabè. Dernières éclaircies en date : l’organisation d’une manœuvre militaire conjointe à la frontière et la livraison de matériel à Ouagadougou. Explications.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, des hommes armés à motos ont attaqué simultanément Kassela et Markacoungo, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de la capitale malienne.
L’attentat commis dans la cité balnéaire ivoirienne a constitué un tournant pour la lutte contre le terrorisme dans le pays. Le procès en cours rappelle que le risque d’attaques jihadistes est toujours très présent.
En misant, en plus de la réponse militaire, sur des projets en faveur de la jeunesse, le gouvernement espère endiguer la menace jihadiste. Le ministre Mamadou Touré s’apprête à se rendre sur le terrain pour évaluer l’avancée de cette initiative.
Extrêmement discret, le puissant patron de la Sécurité d’État n’en est pas moins un des personnages les plus influents du régime de transition. Portrait.
Moins d’une semaine après l’attaque du camp de Kati, où vit le président Assimi Goïta, le groupe jihadiste clame dans une vidéo qu’il s’est déployé autour de Bamako pour y intervenir « de jour comme de nuit ».
L’armée malienne a affirmé dimanche 24 juillet avoir « déjoué » une nouvelle attaque contre un camp militaire du centre du pays, deux jours après celle qui a visé la ville-garnison de Kati, aux portes de Bamako.
Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque suicide visant Kati, cœur de l’appareil militaire malien, aux portes de Bamako.
Dans une vidéo de propagande, le chef de la katiba Macina, affiliée à Al-Qaïda, donne sa version des faits sur l’opération militaire qui a endeuillé ce village du centre, fin mars.
Si les massacres perpétrés ce week-end dans le centre du Mali n’ont pas encore été revendiqués, Bamako pointe la responsabilité de la katiba Macina, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Face à la présence de jihadistes dans les régions nord du pays, les autorités renforcent les activités en faveur des populations et misent sur le dialogue entre communautés.
Les forces armées ont annoncé dimanche la mort de six soldats dans trois assauts simultanés de groupes jihadistes ayant utilisé des « véhicules bourrés d’explosifs » contre trois camps des Fama dans le centre du pays.
Selon des sources concordantes, entre 200 et 400 personnes auraient été tuées la semaine dernière dans ce village du centre du Mali par des militaires maliens et des mercenaires russes de Wagner.
En quelques semaines seulement, trois attaques jihadistes ont ciblé des militaires non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Jamais la pression n’a été aussi forte sur un pays qui se croyait sans doute dans l’angle mort du terrorisme.
Ce jeudi 21 octobre, le gouvernement malien a démenti toute négociation avec les chefs jihadistes. Une information pourtant confirmée par le ministère des Affaires religieuses deux jours plus tôt. L’exécutif a-t-il eu peur de mécontenter la France ? Retour sur cet imbroglio.
Mercredi 19 octobre, les forces de sécurité ivoirienne ont été la cible d’une nouvelle attaque dans le nord du pays. Si elle n’a pas été revendiquée, le mode opératoire désigne le groupe jihadiste dirigé par le burkinabè « Hamza ».
Le Sénégal s’est longtemps cru à l’abri du jihadisme, protégé par son islam pacifique et son armée aguerrie. Les attaques et les menaces venues des groupes installés au Mali et en Mauritanie chassent cette illusion.
Pour de nombreux analystes, la dernière attaque qui a visé l’armée à Kafolo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, illustre la montée en puissance des jihadistes dans le pays.
Jihadistes et chasseurs dozos ont signé un accord de cessez-le-feu avec l’aval des autorités maliennes dans le cercle de Niono, dans le centre du Mali. Pour Modibo Galy Cissé, anthropologue spécialiste des questions sécuritaires, c’est un premier pas.
Une position militaire ivoirienne à Kafolo et un poste de gendarmerie à Tehini, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été la cible d’attaques ce lundi. Les services de sécurité ivoiriens soupçonnent les hommes de la katiba Macina, du jihadiste malien Amadou Kouffa.
« Les visages du Nord » (2/4). En juin 2020, la première attaque dans le Nord fut considérée comme un tournant dans la lutte contre le jihadisme. Six mois plus tard, l’armée a ajusté sa riposte, mais la menace demeure insaisissable.
Au Mali, au Niger et au Burkina, nombre de jeunes Peuls ont rejoint les groupes jihadistes. Mais la majorité, soupçonnée à tort et prise pour cible, est à bout.
Deux semaines après l’attaque de Kafolo, les forces armées ivoiriennes ont arrêté une trentaine de jihadistes présumés, dont l’un des coordonnateurs de l’opération, Sidibé Ali dit Sofiane. Récit exclusif.
L’attaque meurtrière d’un poste de l’armée dans le nord de la Côte d’Ivoire n’a toujours pas été revendiquée. Mais elle inquiète dans les milieux sécuritaires, tant par son mode opératoire que par les imperfections du dispositif antiterroriste qu’elle révèle.
Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie a été attaqué dans la zone de Kafolo, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant plusieurs morts.
L’opération « Comoé », lancée le 14 mai dans le nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière burkinabè, a permis d’affaiblir une cellule jihadiste liée à Amadou Koufa.
Tandis qu’Amadou Kolossi a été libéré par ses ravisseurs le 10 mai, Soumaïla Cissé reste retenu par le même groupe jihadiste. De retour dans sa ville, le maire de Koumaïra a livré des détails sur leurs conditions de détention.