Alors que Soumaïla Cissé est entre les mains des jihadistes de la Katiba Macina depuis le 25 mars, Amadou Kolossi, le maire de Koumaïra, qui négociait sa libération, a lui aussi été kidnappé.
Depuis l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne, plusieurs notables de la région de Tombouctou conduisent les négociations avec les ravisseurs. Selon plusieurs d’entre eux, Soumaïla Cissé est bien détenu par un groupe affilié à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.
Adopter une lecture uniquement ethnique des violences qui ébranlent le centre du Mali est une erreur. La complexité des sociétés de la région oblige à déconstruire ces idées reçues, d’autant que les chefs jihadistes cherchent eux-mêmes à transcender les clivages communautaires, prévient Marc-Antoine Pérouse de Montclos.
23 militaires maliens ont été tués dimanche dans une attaque contre leur camp à Dioura, dans le Centre. Une opération menée, selon Bamako, par un « groupe terroriste » dirigé par un déserteur passé dans les rangs jihadistes.
Plusieurs militaires maliens ont été tués dimanche à l’aube lors d’une attaque de présumés jihadistes contre un camp de l’armée dans le centre du Mali, ont annoncé les Forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires et militaires évoquent un « lourd » bilan privosire d’au moins huit morts.
Il est « vraisemblable » que le prédicateur radical peul Amadou Koufa, un important chef jihadiste, soit encore en vie, alors que Bamako et Paris le donnaient pour mort depuis fin novembre, a indiqué lundi l’état-major français.
Alors que les militaires français et maliens ont annoncé sa mort, fin novembre, Amadou Koufa, chef jihadiste de la katiba Macina dans le centre du Mali, est apparu dans une nouvelle vidéo de propagande. Il y livre notamment des détails sur l’opération militaire à laquelle il a échappé.
Une quinzaine de jihadistes du Front de libération du Macina ont été « mis hors de combat » samedi au centre du Mali au cours d’une frappe aérienne de l’armée française menée en coordination avec les forces maliennes, a révélé l’état-major des armées françaises.
Pour neutraliser le chef jihadiste Amadou Koufa, dans la nuit du 22 au 23 novembre, les services français se sont notamment appuyés sur des coordonnées transmises par une équipe spéciale des renseignements militaires maliens.
Le prédicateur radical peul Amadou Koufa, important chef jihadiste du centre du Mali, fait « probablement » partie des victimes d’une opération combinée des armées malienne et française contre sa base, dans la nuit de jeudi à vendredi 23 novembre, a confirmé le ministère malien de la Défense.
Dans un rapport publié jeudi 20 novembre, la FIDH et l’AMDH dénoncent des violations des droits humains contre les populations dans le centre du Mali, pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Ces régions en proie à des attaques jihadistes font également les frais de la lutte anti-terroriste dans un contexte de tensions intercommunautaires notamment pour l’accès aux ressources du fleuve Niger.
Le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » a revendiqué l’attaque jihadiste meurtrière menée dimanche contre un « ecolodge ». Le dernier bilan de cette attaque fait état de cinq personnes tuées, dont trois civils et deux militaires. Quatre assaillants ont également été tués et trois suspects arrêtés.
Selon l’agence mauritanienne ANI, l’attaque ayant coûté la vie à 11 militaires maliens dimanche dernier à Boulikessi a été revendiquée par la nouvelle organisation d’Iyad Ag Ghali, Jamaât Nasr Al islam wa Al mouminin. Elle est Issue de la fusion récente de plusieurs groupes terroristes actifs dans le Sahel.
Ansar Eddine, Al Mourabitoune et la katiba Macina se regroupent sous la bannière d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un communiqué diffusé ce 2 mars par les organisations jihadistes. Leur chef désigné ? Un certain Iyad Ag Ghali…
Exploitant la révolte sociale et les injustices qui visent la communauté peule, les groupes jihadistes recrutent désormais dans le centre du pays. Reportage exclusif dans cette zone abandonnée par l’État, où les attaques se succèdent et où plane l’ombre du prêcheur Hamadoun Koufa.
Le village de Tiofol Ngoradji, dans le centre du Mali, a été le théâtre samedi 11 juin de combats entre des factions engagées dans la lutte contre le jihadisme. Pour y voir plus clair, Jeune Afrique vous propose de passer en revue les groupes armés qui se disputent la région, tous bords confondus.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Le flou qui entourait il y a encore quelques mois les deux derniers nés de la galaxie jihadiste au Mali, le Front de libération du Macina (FLM) et la katiba Khalid Ibn Walid, plus connue sous le nom d’« Ansar Eddine Sud », se dissipe peu à peu.