Le 16 mai, le 33e sommet de la Ligue arabe s’est terminé sur une déclaration commune soulignant le soutien de ses membres à la Palestine. L’occasion de revenir sur la constitution d’une organisation panarabe au sein de laquelle le Maghreb a longtemps peiné à trouver sa place et à se sentir pleinement accepté.
Si la Chine est depuis longtemps présente en Tunisie, beaucoup reste à faire pour transformer Pékin en partenaire majeur du pays. Présent fin mai à Pékin, le chef de l’État n’a pas ménagé ses efforts pour approfondir cette relation, quitte à fâcher ses traditionnels alliés occidentaux.
Grâce à la solidité de son actionnariat et à la confiance des agences de notation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique est parvenue à lever 500 millions d’euros en eurobond à un taux attractif.
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.
Le président tunisien adopte une position particulièrement intransigeante à l’égard d’Israël tout en s’opposant, chez lui, à une loi qui criminalise la moindre normalisation des relations avec l’État hébreu. Un grand écart qui ne fait qu’accentuer son isolement.
Le sommet entre l’Arabie saoudite et les pays africains qui devait débuter le 11 novembre a été officiellement reporté alors même que de nombreux participants sont déjà sur place. Malgré ce tourbillon diplomatique, des accords ont tout de même été conclus.
La récente évacuation de la représentation diplomatique israélienne à Rabat, dans un contexte tendu par la guerre entre l’État hébreu et le Hamas, a été largement commentée. Elle n’est pourtant pas inédite : en 2000, les tensions nées de la deuxième Intifada avaient mené à la même décision.
Réunis au Caire, les ministres des Affaires étrangères arabes ont appelé à la « levée du siège de Gaza ». Et demandé l’autorisation de faire entrer de la nourriture et du carburant dans l’enclave soumise au blocus d’Israël.
Au Maghreb et au Moyen-Orient, les réactions face à l’offensive du Hamas contre Israël varient en fonction des liens entretenus avec Tel-Aviv. Mais les autorités doivent aussi composer avec une opinion publique totalement acquise à la cause palestinienne.
Depuis le déclenchement de l’offensive du Hamas contre Israël, les capitales africaines, comme le reste du monde, appellent à l’arrêt des violences et à un retour aux négociations. Si le soutien à la cause palestinienne est fort, le massacre de civils israéliens a provoqué des réactions indignées.
Après des années d’hostilité, Abou Dhabi et Doha avaient annoncé leur rapprochement en 2021. Ils viennent de procéder à la réouverture de leurs ambassades.
À l’occasion de sa visite au Maroc, première étape d’une tournée sur le continent africain, le chef de la diplomatie ukrainienne a annoncé que son pays soutenait le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Si la guerre entre les généraux Burhane et Hemetti met une nouvelle fois en évidence la faiblesse des mécanismes internationaux de prévention des conflits, elle souligne avant tout l’absence de volonté politique, dénonce l’ancien Premier ministre du Tchad.
Si un nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a été nommé début février, la diplomatie tunisienne reste étrangement discrète, notamment vis-à-vis du reste du continent. Et pour cause : de nombreux postes d’ambassadeurs ne sont tout simplement pas pourvus.
Douze ans après son exclusion, le « maître de Damas » a été réintégré dans la Ligue arabe. Une pilule amère pour les Occidentaux et une victoire pour ses alliés russe et iranien.
Après onze années de rupture, Riyad et Damas tournent la page de l’isolement du régime de Bachar al-Assad et rouvrent leurs représentations diplomatiques.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé le 7 mai au Caire de réintégrer le régime syrien à la Ligue arabe après l’avoir écarté en 2011 pour la répression du soulèvement populaire ayant dégénéré en guerre sanglante.
Vingt jours après leur déclenchement et malgré plusieurs annonces de trêve, les combats se poursuivent dans le pays où l’on dénombre 700 morts et 5 000 blessés. Tandis que les tentatives de médiation se multiplient, les pays arabes vont à nouveau évoquer le sujet ce dimanche.
Avant d’affronter l’armée régulière dans son pays, le général soudanais avait combattu les Houthis au Yémen pour le compte d’Abou Dhabi. Une relation historique qui inquiète dans le contexte actuel.
Proposé sur initiative de l’Igad, ce cessez-le-feu doit permettre aux généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », de « nommer des représentants et proposer une date pour le début des négociations », a plaidé le président sud-soudanais, Salva Kiir.
Les généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », ont accepté de prolonger un cessez-le-feu de trois jours, après une « médiation des États-Unis et de l’Arabie saoudite ». Mais les combats se poursuivent et la situation humanitaire se dégrade fortement, alertent l’ONU et l’OMS.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Le séisme qui a frappé la Syrie a provoqué un certain réchauffement entre Damas et ses voisins arabes. L’arrivée de Sameh Shoukry dans la capitale syrienne ce 27 février est une première après une décennie de froid diplomatique.
Après des années de retrait dû à la paralysie de son appareil diplomatique consécutive à la dégradation de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, Alger tente de faire son grand retour sur la scène internationale.
En 1953, une partie des nationalistes marocains opte pour la lutte armée contre les Français. Un an plus tard, le FLN voit le jour en Algérie. Pour obtenir leur indépendance respective, les deux mouvements vont pleinement collaborer et nouer des amitiés indéfectibles.
Le ministre chinois des Affaires étrangères en tournée sur le continent a voulu rassurer les partenaires habituels. Tout en consolidant l’influence de son pays en Afrique francophone.
Les autorités algériennes l’avaient clamé haut et fort : le sommet de la Ligue arabe qu’elles accueillaient ces 1er et 2 novembre devait déboucher sur des décisions concrètes. Mission accomplie !
Le 1er novembre s’ouvre le 31e sommet de la Ligue arabe, sans le souverain marocain qui a finalement renoncé à y participer. En retrait depuis plusieurs années, Alger compte malgré tout faire son grand retour sur le devant de la scène diplomatique régionale.
À quelques semaines du sommet de la Ligue arabe à Alger, les États membres peinent à s’accorder sur une série de dossiers brûlants. Une mésentente en partie liée à la constitution, autour du Rabat et d’Alger, de deux axes antagonistes à cheval entre l’Afrique et le Moyen-Orient.
Le rideau est tombé sur le 30e congrès de la Ligue des États arabes, organisé les 30 et 31 mars à Tunis. Un événement qui ne marquera pas les esprits, faute de décisions fortes.