Les événements s’accélèrent en Syrie. Alors que les Nations unies tentent de contraindre Damas et les rebelles à appliquer un cessez-le-feu à compter du 10 avril, Bachar al-Assad adapte sa stratégie. Avec pour objectif d’accentuer la répression pour affaiblir le plus possible la rébellion avant la date butoir.
Auteur d’un rapport qualifié par certains de partial, le chef de la mission d’observation de la Ligue arabe en Syrie, Mohamed el-Dabi, a des antécédents qui ne plaident guère en sa faveur.
Le chef de l’Armée syrienne libre, le colonel Riad Assaad, a invité la Ligue arabe à reconnaître l’échec de sa mission en Syrie et milite pour son remplacement par les Nations Unies. Le Premier ministre du Qatar, qui préside le comité ministériel de la Ligue arabe sur la Syrie, a quant à lui sollicité « une aide technique » de l’ONU.
Quatre civils, arrêtés samedi avant l’aube, ont été retrouvés morts à al-Houla, dans la région de Homs, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme qui a demandé aux observateurs arabes présents à Damas de se rendre immédiatement dans cette ville du centre de la Syrie.
On ne la reconnaît plus. Sous l’effet des crises libyenne et, surtout, syrienne, l’organisation de la Ligue arabe sort de plusieurs décennies de léthargie. Et prend des décisions !
La Turquie laisse désormais entendre qu’elle pourrait être amenée à intervenir militairement en Syrie. Face à cette menace, le régime de Bachar al-Assad semble lâcher la bride au PKK, groupe rebelle kurde menant des actions contre Ankara depuis la Syrie. Le début de l’escalade ?
L’opposition syrienne a salué comme « un pas » vers la démocratie la décision samedi de la Ligue arabe de suspendre la participation de la Syrie, une démarche qui a provoqué la colère des partisans du président Bachar al-Assad.
L’ancien ministre des Affaires étrangères égyptiennes Nabil al-Arabi est devenu dimanche le secrétaire général de la Ligue arabe, succédant ainsi officiellement à Amr Moussa.
Candidat à la présidentielle égyptienne et ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa était en France du 8 au 10 Juin pour présenter sa candidature à la communauté égyptienne. Faisant face aux nombreuses accusations de complicité avec l’ancien régime de Moubarak, il répondu posément à ses détracteurs. En vrai diplomate…
Populaire, audacieux, très attaché au droit international, Nabil al-Arabi, le successeur d’Amr Moussa, réussira-t-il à sortir l’institution de sa léthargie ?
D’un côté, des Occidentaux qui souhaitent renverser le « Guide ». De l’autre, un dictateur qui compte retourner l’opinion mondiale en sa faveur. Les premiers sont pressés d’en finir, le second mise sur l’enlisement. Qui aura le dernier mot ?
Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a critiqué dimanche les bombardements de la coalition internationale sur la Libye, estimant qu’ils s’écartent « du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne ».
Si Ben Ali et Moubarak ont dû jeter l’éponge d’abord sous la pression de la rue, les réseaux sociaux en ligne ont joué un rôle clé dans la mobilisation des peuples et l’exportation de la révolution. Voyage au cœur d’une cyber-résistance aussi insaisissable qu’unitaire.
Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle égyptienne. Face à une opposition désorganisée, Amr Moussa apparaît comme une option crédible pour remplacer le président déchu Hosni Moubarak.
Au seuil de son indépendance, la Mauritanie avait tout à construire : l’État, l’unité nationale, l’économie. Cinquante ans plus tard, fragilisée par les dérives autoritaires et les putschs à répétition, elle cherche encore la voie du développement.
Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, s’est rendu dans la bande de Gaza pour la première fois. Il a demandé la fin du blocus imposé par Israël.
En réaction à un projet de loi américain visant les bouquets satellitaires, la Ligue arabe ressuscite l’idée d’un office chargé d’imposer une ligne directrice aux différentes chaînes.
La Ligue arabe a dénoncé « l’occupation française » de Mayotte après que l’île a voté « oui » par référendum pour devenir un département français. Les Comores, membres de l’organisation, s’opposaient à ce scrutin, estimant entre autres qu’il violait sa souveraineté.
Le sommet de la Ligue arabe s’est achevé lundi soir par une déclaration de soutien au président soudanais, sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. En retour, Omar el-Béchir a promis de « tout faire » pour stabiliser et pacifier son pays.
Le XVIIe Sommet de la Ligue des États arabes (22-23 mars) a, une fois de plus, étalé au grand jour l’inefficacité de l’organisation et ses dissensions internes. Seul point positif : le réchauffement des relations algéro-marocaines.
Depuis son accession au pouvoir, en 1969, le Guide a multiplié les projets d’union avec les différents pays de la région. À chaque fois, il a été déçu. Dans un discours fleuve prononcé le 6 octobre, il exprime son dépit avec une virulence rare.