Vendredi 4 mars, la cour d’appel de Goma, dans l’est de la RD Congo, a condamné six militants de Lutte pour le changement (Lucha) à six mois de prison ferme pour incitation à la révolte.
La Cour d’appel de Goma a réduit vendredi la peine des six membres de Lucha à six mois de prison. Ils avaient été condamnés le 24 février en première instance à deux ans de prison.
Le procès en appel des six militants de Lucha, condamnés à deux ans de prison en première instance pour « incitation à la révolte », devait s’ouvrir jeudi à Goma. Mais après le refus de la défense de comparaître, le procès a été reporté au lendemain. Vendredi, l’audience a également été suspendue.
Le parquet, qui réclame dix ans de réclusion, a fait appel de la condamnation à deux ans de prison ferme de six militants de Lucha. Le procès doit reprendre ce jeudi, mais les associations de défense des droits de l’homme et la communauté internationale condamnent déjà ce qui est pour elles une instrumentalisation de la justice par le pouvoir.
Le gouvernement de la RD Congo a rejeté lundi les appels de certains pays occidentaux demandant la « révision » de la peine de deux ans de prison infligée à six jeunes activistes d’un mouvement citoyen.
Suite à la condamnation de six étudiants prodémocratie, la France et la Belgique ont demandé d’un ton ferme aux dirigeants de la RD Congo de respecter la liberté d’expression et de garantir un débat démocratique « serein ».
Le Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme a confirmé jeudi à Jeune Afrique qu’une « répression forte » a été constatée « avant et pendant » la journée ville morte décrétée le 16 février en RD Congo par la société civile et l’opposition congolaises. Qu’en est-il ?
Le mot d’ordre a été diversement suivi en RDC mardi, jour de grève générale décrétée par une coalition d’opposition. Si Kinshasa a fait figure de ville-morte, Lubumbashi s’est montrée plus réticente.
Avec le « Front citoyen 2016 », les « mouvements citoyens » congolais Filimbi et Lucha sont parvenus à rassembler une vaste coalition pour exiger l’organisation d’une élection présidentielle permettant l’alternance d’ici à la fin de 2016. Son coordonnateur, Floribert Anzuluni, répond aux questions de Jeune Afrique.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Fred Bauma, membre de la Lucha.
À une année de la fin du second et dernier mandat de Joseph Kabila, des partis d’opposition et des associations de la société civile ont lancé samedi un Front citoyen 2016. Qu’en est-il vraiment et comment compte-t-il barrer la route au président congolais qui appelle à un nouveau dialogue politique ?
Le gouvernement de la RDC a accusé dimanche les autorités sénégalaises d’accueillir une réunion d’une quarantaine d’opposants et d’acteurs de la société civile, destinée à « déstabiliser les institutions » du pays.
Le gouvernement congolais a fait connaître son mécontentement à l’égard du Sénégal, le 11 décembre. Une quarantaine de Congolais, membres de « mouvements citoyens », de l’opposition et de la société civile, ont en effet choisi Dakar pour se réunir, du 12 au 15 décembre, et discuter des moyens d’obtenir le respect de la Constitution et l’alternance en 2016.
C’est le plus grand pénitencier de Kinshasa. Un endroit insalubre et surpeuplé sur lequel règne une poignée de détenus. Ici, pas de barreaux aux portes des cellules, pas de matons, mais quelques-uns des prisonniers les plus célèbres du pays.
Trois ans de prison ferme ont été requis vendredi à Goma contre quatre activistes du mouvement Lutte pour le changement (Lucha), accusés d’incitation à la désobéissance. Le jugement sera au plus tard connu le 11 septembre.
Depuis le 8 août, Bienvenu Matumo, militant prodémocratie de la Lutte pour le changement (Lucha) a disparu à Kinshasa. Ses proches s’inquiètent, les autorités assurent que les services spécialisés vont se charger de le retrouver.
Anciens ministres, députés, chercheurs, écrivains ou encore juristes des quatre coins du monde… Une trentaine de personnalités ont demandé mercredi la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala, deux militants congolais détenus à Kinshasa depuis plus de 100 jours.
Une coalition de 220 organisations congolaises et 14 ONG internationales réclament d’une seule voix la libération sans condition des deux activistes de « Filimbi », Fred Bauma et Yves Makwambala, emprisonnés depuis trois mois en République démocratique du Congo.
Arrêté le 15 mars par l’Agence nationale de renseignements (ANR) avec des délégués de Balai citoyen et de Y’en a marre – libérés depuis -, le militant prodémocratie congolais Fred Bauma a été transféré mardi à la prison centrale de Kinshasa.
Arrêtés début avril, quatre membres d’un mouvement citoyen congolais arrêtés début avril à Goma, dans l’est de la RDC, ont bénéficié d’une libération provisoire.
Plusieurs membres de la coordination de la Lucha ont été arrêtés mercredi à Goma alors qu’ils manifestaient pour la libération des activistes détenus à Kinshasa et le respect des libertés publiques.
Près de deux semaines après leur arrestation à l’issue d’une conférence de presse organisée avec les responsables de Y’en a marre et le Balai citoyen, plusieurs militants congolais pro-démocratie sont toujours détenus – hors procédure judiciaire – par les services de renseignement à Kinshasa.
Arrêtés le 15 mars à Kinshasa, à l’issue d’une conférence de presse organisée avec les responsables de Y’en a marre et le Balai citoyen, dix militants congolais pro-démocratie sont toujours détenus par les services de renseignements. Les Sénégalais et les Burkinabès sont rentrés chez eux hier soir.
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu a annoncé mardi la libération de neuf militants du mouvement citoyen congolais Lutte pour le changement (Lucha) interpellés dans la matinée à Goma, dans l’est de la RDC. Alors qu’ils faisaient un sit-in pour réclamer la libération des activistes prodémocratie congolais, sénégalais et burkinabè arrêtés depuis dimanche à Kinshasa.
Douze militants de l’organisation de Lutte pour le changement (Lucha) ont été arrêtés mardi à Goma par les forces de l’ordre congolaises (RDC). Ils protestaient pour demander la libération de leurs membres détenus par l’Agence national de renseignement (ANR).
Les services de sécurité de la RDC ont procédé dimanche à l’arrestation de quatre membres des mouvements citoyens sénégalais « Y’en a marre » et burkinabè « Balai citoyen », qui participaient à une activité organisée à Kinshasa par le collectif congolais « Filimbi », entendez « sifflet » en swahili. Que leur reproche-t-on ?