L’envoyé spécial des Nations unies à Tripoli craint que la récente entente entre camps rivaux à propos du cadre juridique de futures élections, malgré des points de dissension non résolus sur des questions pourtant cruciales, ne déclenche une nouvelle crise dans le pays, déjà en proie au chaos.
En marge du 30ème sommet de la Ligue arabe à Tunis samedi, les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine et la Ligue arabe ont planché sur le conflit libyen.
Longtemps minoritaires au sein de la coalition au pouvoir à Tripoli, les partisans d’un accord avec les autorités de Tobrouk semblent en passe de prendre le dessus.
Martin Kobler, le Chef de la Mission des Nations unies en RD Congo pourrait remplacer Bernardino León à la tête de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul).
Une réunion de dialogue va s’ouvrir mardi à Alger entre des parties au conflit libyen, a indiqué dimanche Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères. Elle réunira « une quinzaine de dirigeants politiques de premier plan, des chefs de partis et de grands militants connus sur la scène libyenne », a-t-il précisé.
Après l’annulation d’une réunion la semaine dernière, un nouveau round de dialogue entre les deux parlements rivaux en Libye, celui reconnu par la communauté internationale et le Congrès général national (CGN, sortant), est prévu jeudi au Maroc.
Le Parlement libyen siégeant à Tobrouk (Est), reconnu par la communauté internationale, a décidé lundi de suspendre sa participation au dialogue sur une sortie de crise parrainé par l’ONU, dont un nouveau round était prévu jeudi au Maroc.
Conséquence de la multiplication, ces deux dernières décennies, des conflits armés sur son sol, l’Afrique est le continent qui accueille le plus de missions de maintien de la paix. Combien coûtent-t-elles ? Qui y contribue ? Que font-elles sur le terrain ? J.A. a enquêté.