L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara a-t-il bien fait d’aller s’entretenir avec les responsables sud-africains, dont la proximité avec Alger n’est pas un mystère ? L’épisode ne semble en tout cas pas fait pour apaiser les débats.
Deux jours avant le vote, à l’ONU, portant sur le renouvellement du mandat de la Minurso, des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dans la nuit du 28 au 29 octobre, à Smara. Quelles sont les implications de cette attaque d’un nouveau genre revendiquée, depuis, par le Polisario ?
À quelques semaines de la présentation devant le Conseil de sécurité du rapport annuel de l’ONU sur le Sahara, les récentes tournées de Staffan de Mistura et d’un diplomate américain dans la région sont interprétées comme une volonté de relancer le processus politique.
Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région, l’émissaire onusien pour le Sahara occidental s’est ensuite rendu à Dakhla. En octobre, le secrétaire général de l’ONU remettra son rapport sur la situation au Conseil de sécurité.
Connu pour croiser le fer régulièrement avec ses homologues algériens sur l’épineuse question du Sahara, le représentant permanent du Maroc à l’ONU n’en demeure pas moins un diplomate optimiste, rêvant d’un Maghreb uni, dont l’impact serait bénéfique sur le développement et la stabilité de toute l’Afrique.
Staffan de Mistura est l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental depuis octobre 2021. De Rabat à Alger, et dans les rangs du Polisario, le diplomate italo-suédois s’appuie sur de nombreux interlocuteurs pour tenter de faire bouger les lignes.
Entré en fonction il y a tout juste un an, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental a hérité d’un dossier complexe sur lequel il a peu de prise.
Nommé représentant spécial pour le Sahara et chef de la Minurso, le Russe Alexander Ivanko ne pourra guère combler le vide laissé par la démission de l’envoyé spécial Horst Köhler. Surtout après la rupture des relations entre l’Algérie et le Maroc…
Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies collectionne les postes à responsabilité au sein de l’instance internationale. Portrait d’un diplomate habité par sa vocation.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (1/4). L’incident de Guerguerat, en novembre 2020, puis la reconnaissance, par les États-Unis, de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ont avivé les tensions entre Alger et Rabat. Jamais, depuis 45 ans, le risque de confrontation n’avait paru aussi grand.
Pour s’adapter à la nouvelle réglementation américaine, les autorités chérifiennes ont restructuré leurs réseaux de lobbying dans la capitale fédérale. Avec un double objectif : plaider leur cause dans le dossier du Sahara et promouvoir leur rôle régional.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Concernant le Sahara, le plan d’autonomie présenté par le royaume a marqué des points au sein de l’UA, ainsi que sur la scène internationale. Et Rabat tend désormais la main à son voisin.
L’administration américaine ne veut plus se contenter de « gérer » la crise sur le Sahara occidental. Elle affiche ainsi deux priorités : secouer la Minurso et trouver une solution au conflit.
Lors de sa récente tournée sur le terrain, Horst Köhler, l’envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental, a pu mesurer le chemin qu’il reste à parcourir avant de ramener les différentes parties à la table des pourparlers, désertée depuis 2012. Mission impossible ?
Le Conseil de sécurité des nations unies doit se pencher, mercredi 25 avril, sur un projet de résolution sur le Sahara occidental porté par l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Rabat est à l’offensive diplomatique.
Les derniers événements survenus à Guerguerat ont ravivé le mécontentement des autorités algériennes. Elles ne cessent de plaider pour le droit des Sahraouis à l’autodétermination.
Si le dialogue n’existe pas entre l’Algérie et le Maroc, les diplomates continuent de s’activer en coulisses pour trouver une solution au conflit. Tour d’horizon des parties en présence…
Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a annoncé lundi que Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, envisage un nouveau déplacement dans la région. Une initiative qui ne suffira pas à relancer les négociations.
Suite à l’expulsion d’une partie de son personnel civil le 20 mars, la Minurso ne peut plus accomplir sa mission. Les négociations diplomatiques entre le Maroc et l’ONU sont dans l’impasse. Retrouvez notre carte de la présence onusienne dans la région.
Le Maroc a décidé de réduire les effectifs de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et envisage même de retirer ses contingents des opérations de maintien de la paix.
La nomination de la Canadienne Kim Bolduc à la tête de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) n’est toujours pas validée par Rabat.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté mardi une résolution qui appelle à améliorer les droits de l’homme au Sahara occidental, sans pour autant instaurer de mécanisme de contrôle.
Depuis 1975, l’ancien territoire espagnol a fait l’objet de 48 résolutions du Conseil de sécurité et d’un nombre incalculable de rapports des Nations unies. Résultat : le différend entre les parties au conflit reste entier.