Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique. Créée en avril 2014 mais déployée officiellement en septembre 2014, elle remplace la force africaine de maintien de la paix en Centrafrique.
La mission de l’ONU en Centrafrique a déployé des hommes à Nzakoundou, dans le Nord-Ouest, à la suite d’assassinats de civils attribués au groupe armé rebelle 3R.
Après s’être rendu indispensable à la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra, le Rwanda cherche avant tout à renforcer sa coopération économique avec Bangui. Le fruit d’une stratégie d’implantation bien ficelée. Second volet de notre reportage « Bangui, made in Kigali ».
Depuis plusieurs années, Kigali s’est imposé comme l’un des principaux soutiens du président centrafricain. Son premier argument : assurer, aux côtés des Russes de Wagner, la sécurité de Faustin-Archange Touadéra. Premier volet de notre reportage « Bangui, made in Kigali ».
Juridiction d’exception chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis depuis 2003, la CPS entame son deuxième mandat. Avec, pour l’heure, un bilan mitigé.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
De la Centrafrique au Mozambique, deux pays où son armée est engagée, en passant par le Congo et le Bénin, le président rwandais multiplie depuis plus de deux ans les offensives business, entraînant dans son sillage Crystal Ventures, le bras financier de son parti. Premier volet de notre enquête.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président centrafricain s’est entretenu, à sa demande, avec son homologue français en marge du One Forest Summit. Coulisses.
Deux Français consultants des Nations unies ont été interpellés à Bangui, le 10 janvier, par la police aux frontières centrafricaine, pour « défaut de visa ». L’ONU affirme que les deux hommes sont en règle. Les négociations se poursuivent en haut lieu. Explications.
Une enquête a été ouverte par la Minusca pour déterminer les « circonstances exactes » du décès, survenu dans le sud-est du pays à la suite d’une attaque d’assaillants non-identifiés.
Le président de la transition Paul-Henri Sandaogo Damiba a confié la réorganisation opérationnelle et le commandement de l’armée au colonel-major David Kabré. Une nomination sensible au moment où des pourparlers commencent avec des groupes jihadistes.
L’ancienne ambassadrice du Rwanda auprès de l’ONU remplace le Sénégalais Mankeur Ndiaye. Cette diplomate expérimentée prend la tête d’une mission dont le président Paul Kagame avait récemment critiqué l’efficacité.
L’ambassade de France et la mission onusienne à Bangui se sont engagées dans un bras de fer avec les autorités pour obtenir la libération, le 24 février, des quatre soldats français arrêtés trois jours plus tôt.
L’ONU s’inquiète d’une aggravation de la situation des droits de l’homme en Centrafrique. Selon un récent rapport, celle-ci est jugée « alarmante » en raison d’exactions commises par les rebelles, les forces gouvernementales et leurs alliés russes.
« La symphonie africaine de Poutine » (1/2). Incontournable au Soudan et en Centrafrique, présente en sous-main au Sahel, cette société de sécurité privée officieuse liée au maître du Kremlin est de plus en plus active sur le continent. De Khartoum à Bamako, en passant par Bangui et Saint-Pétersbourg, plongée dans le monde interlope des vrais-faux mercenaires.
Accusations de partialité, liens entre la Minusca et les mercenaires russes, responsabilité de François Bozizé dans la crise… Le représentant spécial de l’ONU en Centrafrique s’explique dans un entretien exclusif accordé à « Jeune Afrique ».
Arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle du 27 décembre, Anicet-Georges Dologuélé conteste la régularité de la réélection de Faustin-Archange Touadéra et affirme avoir été « pénalisé » dans les urnes par l’appel au boycott lancé par l’ancien président, François Bozizé.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Centrafrique pour des élections présidentielle et législatives sous extrême tension dans un pays sous la menace d’une nouvelle offensive rebelle contre le régime du sortant et favori, Faustin-Archange Touadéra.
Les Casques bleus et les forces centrafricaines ont repris mercredi Bambari, la quatrième ville du pays, aux rebelles qui s’en étaient emparés la veille, à cinq jours des élections présidentielle et législatives.
Alors qu’un rapport de l’ONU vient d’alerter sur un « afflux de combattants étrangers » en Centrafrique à quelques mois de la présidentielle, la ministre de la Défense plaide, à nouveau, pour une levée totale de l’embargo sur les armes pour y faire face.
Protection des populations civiles, acheminement de l’aide humanitaire, soutien à la mise en œuvre de l’accord de paix du 6 février 2019… En pleine crise sanitaire, la Minusca poursuit ses missions. Et veille notamment à l’organisation d’élections générales transparentes et pacifiques, assure Mankeur Ndiaye, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique.
Sur la scène politique centrafricaine, Firmin Ngrebada apparaît de plus en plus fragilisé. Le Premier ministre doit faire face à un front anti-Minusca, et ses adversaires ne désarment pas.
La France a engagé contre un groupe rebelle armé en Centrafrique des avions de combat à la demande de la force de maintien de la paix des Nations unies, a annoncé samedi 15 février la Minusca.
De nouveaux affrontements meurtriers entre miliciens et commerçants mercredi et jeudi ont coûté la vie à au moins trente personnes au PK5, quartier majoritairement musulman de Bangui devenu l’une des zones les plus dangereuses de la capitale centrafricaine depuis 2014.
À la fin du mois de juillet, le mouvement rebelle d’Abdoulaye Miskine avait déjà exigé la démission du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Sa récente alliance avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences.
Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
Alors que l’ONU vient de célébrer la Journée internationale des Casques bleus, l’Afrique est devenue le terrain privilégié pour les opérations de maintien de la paix déployées par l’organisation internationale depuis 1948.
Le Premier ministre centrafricain et les quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix négocié début février à Khartoum sont parvenus à s’accorder sur un gouvernement « inclusif », au terme d’une séance plénière à Addis-Abeba le 20 mars.
L’ancien chef de milice centrafricain Alfred Yekatom, surnommé « Rambo », comparaît vendredi 23 novembre pour la première fois devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Centrafrique.
Le principal groupe d’autodéfense du quartier musulman du PK5, dont le chef est recherché par la police et par la Minusca, a assuré la sécurité d’un meeting organisé par Abdou Karim Meckassoua, à Bangui, aux côtés des Casques bleus. Une présence qui embarrasse la mission de l’ONU et le gouvernement.