Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique. Créée en avril 2014 mais déployée officiellement en septembre 2014, elle remplace la force africaine de maintien de la paix en Centrafrique.
Les opérations de maintien de la paix des Nations unies sont un exemple concret de multilatéralisme en action, affirme le secrétaire général des Nations unies. Elles sont la démonstration que la communauté internationale peut résoudre certains des problèmes les plus complexes en combinant créativité et pragmatisme.
Monusco, Minusca, Minusma, Minuss… Le budget des opérations de paix 2018-2019 adopté jeudi par l’ONU entraînera la réduction des quatre plus importantes missions de Casques bleus, qui se trouvent toutes en Afrique.
Au Conseil de sécurité des Nations unies, l’émissaire onusien en Centrafrique a affirmé que la Minusca est « débordée » et que « les menaces contre le personnel du maintien de la paix continuent de s’accroître ».
La France, le Royaume-Uni et les États-Unis se sont opposés jeudi 14 juin aux Nations unies à une demande d’importation d’armes chinoises en Centrafrique, soumise depuis 2013 à un embargo. Cette requête était pourtant soutenue par la Minusca.
Élections en RDC et au Mali, crise en Centrafrique, augmentation du nombre de Casques bleus tués sur le terrain… Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix fait le point pour Jeune Afrique.
L’ONU peine à trouver des Casques bleus à envoyer en Centrafrique, pays en conflit depuis 2013 où les violences restent quasi-quotidiennes et où plus d’un quart de la population a dû fuir son domicile.
Le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a annoncé jeudi à l’ONU l’envoi de 450 Casques bleus en Centrafrique, sans préciser la date de ce déploiement.
Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a réclamé mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU davantage de Casques bleus et qu’ils agissent de manière plus offensive dans son pays, toujours largement sous la coupe de groupes armés.
L’ambassade de France en Centrafrique a publié lundi un communiqué, pour dénoncer « des tentatives d’instrumentalisation » après que certains groupes armés du quartier musulman de Bangui se soient réclamés du soutien de Paris.
Une quarantaine d’éléments des forces spéciales russes ont été affectés à la garde rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. Ils font partie des militaires russes déployés en Centrafrique pour une « mission de formation et de sécurisation » dans le cadre d’une livraison d’armes en janvier 2018.
Les Nations unies et les forces de sécurité centrafricaines ont lancé dimanche une opération visant des groupes armés dans le quartier du PK5 à Bangui, au cours de laquelle au moins 30 personnes ont été blessées, dont des Casques bleus, a-t-on appris auprès de l’ONU et de sources médicales.
Le ministre ivoirien de la Défense a proposé que les forces armées ivoiriennes intègrent les opérations de maintien de la paix de l’ONU, en particulier au sein de la Minusca, en République centrafricaine.
Six travailleurs humanitaires, dont un de l’Unicef, ont été tués dimanche dans le nord-ouest de la Centrafrique, selon un communiqué publié mercredi par la Minusca. Les agresseurs n’ont pas encore été formellement identifiés.
La Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a salué l’annonce d’un dépôt des armes faite par le chef d’un groupe armé du nord-ouest de la RCA, Révolution et Justice (RJ), tout en disant vouloir vérifier le respect de cette promesse sur le terrain.
Vingt-quatre personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées jeudi après l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule près de la ville de Boni, au Mali. Un précédent bilan faisait état de 13 morts.
Les États-Unis vont faire un don de 12,7 millions de dollars à la Centrafrique (RCA) pour des programmes de formation de l’armée centrafricaine, a annoncé samedi l’ambassade américaine. La Russie avait de son côté été autorisée par l’ONU fin décembre à livrer des armes à la Centrafrique.
La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
L’installation du préfet Kaga-Bandoro a été marquée par de violents affrontements, samedi. Les positions des Casques bleus de la Minusca à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays, ont été la cible de tirs de mortiers. Une attaque attribuée à des combattants de l’ex-Séléka qui s’opposent depuis plusieurs mois à l’installation de ce représentant de l’État dans la ville.
Cinq personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres blessées, dont des civils, dans de violents combats qui ont opposé, le 3 décembre à Ippy, deux factions rivales du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).
Des agents de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, ont été visés vendredi, à Bangui, lors de plusieurs manifestations qui faisaient suite à deux accidents de la circulation, dont l’un a coûté la vie à un élève du lycée technique.
Victime d’un braquage à main armée dans ses locaux de Bangassou dans la nuit de lundi à mardi, Médecins sans frontières a annoncé mercredi dans un communiqué son retrait de la ville, dans le sud-est de la Centrafrique. Une décision « difficile et frustrante » pour le chef de mission de l’ONG sur place, alors que la région est en proie à de violents affrontements.
Une modification dans la liste des officiers chargés d’enquêter pour la Cour pénale spéciale – chargée d’enquêter sur les violations graves des droits humains commises en Centrafrique depuis 2003 – est au centre d’un bras de fer entre avec les bailleurs, Minusca, France et États-Unis en tête.
De retour de Bangui, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait déjà demandé un renforcement de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), mettant en garde contre un « risque de nettoyage ethnique » dans le pays. L’UA plaide pour un plus grand nombre de Casques bleus.
À l’occasion de la visite en RCA du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, arrivé mardi, Martine Villeneuve, chef de mission de l’ONG Danish Refugee Council (DRC) dans le pays, revient pour Jeune Afrique sur la situation sécuritaire et les conditions de travail difficiles des ONG sur le terrain.
Trois figures religieuses de Centrafrique, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, l’imam Oumar Kobine Layama, et le pasteur Nicolas Guérékoyaméné-Gbangou, dénoncent l’utilisation de la « fibre religieuse » attisée pour alimenter et expliquer le conflit qui mine la Centrafrique depuis 2013. Ils ont créé une « plateforme interreligieuse » dans le but de prouver que la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible.
De nombreux civils ont été tués dans des violences « d’une grande ampleur » à Pombolo, une petite ville de la préfecture du Basse-Kotto, dans le sud de la République centrafricaine, a annoncé mercredi la force de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique (Minusca) dans un communiqué.
La force de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, mène depuis le 7 octobre une opération militaire de grande envergure à Bocaranga, dans le nord-ouest du pays, pour en chasser un groupe armé local.
Au moins deux personnes ont été tuées et cinq blessées dans l’attaque de Bocaranga, dans le nord-ouest de la Centrafrique, samedi dernier. Près de 23 000 personnes ont fui cette ville et celle de Niem, proches du Cameroun, en raison des violences, a-t-on appris mardi 26 septembre de sources militaire et humanitaire.
La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a déclaré vendredi 15 septembre qu’elle allait « examiner » les allégations d’une ONG l’accusant de « simulacre d’enquête » dans des affaires d’abus sexuels attribués à des Casques bleus.