Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique. Créée en avril 2014 mais déployée officiellement en septembre 2014, elle remplace la force africaine de maintien de la paix en Centrafrique.
Trois hommes armés et deux civils ont été tués à Bangui lors d’un accrochage mardi soir, dans le quartier musulman du PK5 opposant la gendarmerie à un groupe dit d’autodéfense. Les accrochages de ce type sont de plus en plus fréquents, et pas qu’à Bangui.
Selon des témoinds fuyant encore les combats ce jeudi, au moins 20 combattants auraient trouvé la mort dans des affrontements, qui ont éclaté samedi dans une localité minière du centre de la Centrafrique, entre deux factions rivales de l’ex-rébellion séléka
Une opération des forces de sécurité centrafricaines appuyées par la police de l’ONU contre un « chef de groupe d’auto-défense » a fait cinq morts mardi à Bangui dans le quartier du PK5.
Des éléments présumés du groupe « 3R » (réconciliation-réintégration-réparation), dirigé par le chef rebelle Sidicki, ont attaqué et pillé jeudi matin la ville de Bocaranga, située près des frontières avec le Cameroun et le Tchad, a annoncé à l’AFP Bernard Dilla, député de Bocaranga.
Un nouveau général prendra les commandes de la mission européenne de formation de l’armée centrafricaine (EUTM-RCA), selon le Conseil de l’Union européenne.
La force de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé ce vendredi la mort d’un Casque bleu bangladais, tué lors d’une attaque mardi par des hommes armés dans le nord-ouest du pays. Le même jour, deux soldats de la paix marocains avaient perdu la vie dans l’attaque de leur convoi dans le sud-est.
En Centrafrique, une attaque a coûté la vie mardi après-midi à deux Casques bleus marocains, a annoncé la Minusca, la force de maintien de la paix de l’ONU dans le pays. Dans son communiqué, celle-ci précise que « deux autres soldats ont été blessés et reçoivent les soins appropriés ».
L’enquête engagée en France sur les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs en Centrafrique mettant en cause des soldats français n’a débouché sur aucune mise en examen, a-t-on appris mardi.
La mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) fait état dans un rapport publié mercredi 14 décembre d’une augmentation alarmante du nombre de violations des droits de l’homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité gouvernementale sur la période de juin 2015 à mars 2016, et particulièrement depuis le mois d’août.
Le Gabon et le Burundi ont répondu jeudi par la fermeté aux conclusions de l’enquête de l’ONU et promis des sanctions si les accusations d’abus sexuels étaient confirmées.
Les responsables politiques et militaires qui se sont réunis lundi et mardi au forum sur la sécurité à Dakar ont insisté sur le manque d’équipement des armées africaines, face notamment à la menace jihadiste.
L’ONU a rendu les conclusions de son enquête sur les accusations d’agressions sexuelles en Centrafrique visant des Casques bleus de la Minusca. 41 soldats – des Gabonais et des Burundais – sont mis en cause, pour des faits qui auraient été commis entre 2014 et 2015 dans la préfecture de Kémo, au centre du pays.
État failli où prospèrent les groupes armés, la Centrafrique est aussi devenue, bien malgré elle, le pays hôte de contingents venus d’horizons les plus divers.
Officiellement, le pays va mieux. Mais sept mois après son élection, le président Touadéra peine toujours à faire respecter son autorité au-delà des faubourgs de la capitale. Bangui elle-même est gagnée par la méfiance et la suspicion.
Le bilan s’est considérablement alourdi. Les affrontements de la semaine dernière entre ex-Séléka en Centrafrique ont fait au moins 85 morts, selon le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, qui dénonce des violences dirigées contre les Peuls.
Les affrontements entre factions rivales de l’ex-Séléka à Bria en Centrafrique ont fait au moins 16 morts et déplacé plusieurs milliers de civils. La Mission des Nations unies (Minusca) met en garde contre des « assassinats ciblés » visant la communauté peule.
En Centrafrique et en RD Congo, les Casques bleus pakistanais ont, à plusieurs reprises, été accusés de collusion avec des mouvements rebelles à dominante musulmane.
« C’est là que j’ai vécu pendant trois ans ». Sylvie montre les ruines d’une toute petite maison qu’elle avait construite dans l’ex-camp des déplacés de Kaga Bandoro, au cœur d’une Centrafrique où la moindre étincelle rallume les feux du conflit intercommunautaire.
En déplacement à Bangui lundi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a entériné la fin officielle de l’opération militaire Sangaris. Reportage.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a officialisé la fin de l’opération Sangaris lors d’une visite éclair dans la capitale centrafricaine Bangui ce lundi. Il a néanmoins assuré que l’armée française resterait présente et vigilante.
L’opération militaire française en Centrafrique, Sangaris, prend fin officiellement ce dimanche, avec le déplacement à Bangui du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Dans la capitale centrafricaine, ils sont nombreux à craindre les conséquences de ce départ.
Quatre civils ont été tués et 14 personnes blessées, dont cinq Casques bleus ce lundi à Bangui. Un collectif de la société civile avait appelé à une journée « ville morte » pour demander le retrait de la Minusca de Centrafrique.
Depuis quelques semaines, l’ancien Oubangui-Chari est de nouveau le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce regain de violences doit alerter, à plus d’un titre.
Selon un dernier bilan établi par la force de l’ONU (Minusca), onze personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine à la suite de l’assassinat mardi 4 octobre d’un officier de l’armée. Le calme est toutefois revenu ce jeudi à Bangui.
Selon le ministre de la Sécurité centrafricain, Jean-Serge Bokassa, un officier de l’armée centrafricaine a été tué mardi matin dans le quartier musulman PK5 de Bangui. En représailles, trois éleveurs peuls ont été tués.
Son job est un casse-tête. Depuis un peu plus d’un an, le diplomate gabonais Parfait Onanga-Anyanga est à la tête de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Dans ce vaste pays, les violences communautaires demeurent fréquentes. L’État s’est effondré et tout est à reconstruire.
Faustin-Archange Touadéra, le président centrafricain, a tout fait pour dissuader Jean-Francis Bozizé de ne pas mettre fin à ses trois ans d’exil en France.
Le 26 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé jusqu’en novembre 2017 le mandat des quelque 12 000 Casques bleus de la Minusca déployés en Centrafrique.
Le Conseil de sécurité a prolongé mardi le mandat des Casques bleus en l’adaptant pour notamment tenir compte de la fin prochaine de l’opération militaire française Sangaris.