La Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au MAli a été créée par la résolution 2100 du Conseil de Sécurité du 25 avril 2013. L’opération a pour but le maintien de la paix au Mali.
Entre la recrudescence des attaques jihadistes et la reprise des hostilités entre l’armée malienne et les anciens rebelles du Nord, le départ de la mission de l’ONU fait face à de nombreux défis.
Les autorités de transition maliennes ont appelé le 28 août les groupes armés signataires de l’accord de paix d’Alger à renouer le dialogue, alors que la crainte d’une reprise des hostilités grandit dans le sillage du retrait de la Minusma, la mission de l’ONU dans le pays.
L’ancien Premier ministre, moins critique envers le régime d’Assimi Goïta qu’une grande partie de la classe politique malienne, dresse un bilan nuancé de la transition, trois ans après le coup d’État qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta.
Le chanteur, qui venait de démissionner du Conseil national de transition, a rebondi. Il a été nommé « conseiller spécial » du numéro un de la junte malienne, le 14 août, confirmant ainsi son soutien aux militaires au pouvoir.
Alors que la mise en œuvre de l’accord de paix est au point mort, la rétrocession à l’armée malienne des camps de la Minusma, en particulier à Ber, fait courir le risque d’une reprise des hostilités entre les groupes indépendantistes et Bamako.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Le secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad a pris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA, coalition de mouvements signataires de l’accord d’Alger. Il succède à Alghabass Ag Intalla.
Nouvelle Constitution, remaniement ministériel, retrait de la Minusma… Les sujets de crispation se multiplient entre les autorités de transition et les ex-rebelles du Nord, laissant craindre une reprise des hostilités.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest se réunissait à Bissau pour décider du remplacement d’Umaro Sissoco Embaló, qui ne briguait pas de second mandat.
Avec le retrait de la mission onusienne, qui doit quitter le pays d’ici le 31 décembre 2023, des milliers de Maliens – employés ou sous-traitants – vont se retrouver sans emploi.
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un gradé du contingent de Casques bleus sénégalais critique vertement l’attitude des autorités de transition maliennes qui ont demandé le départ de la mission de l’ONU. Des propos qui suscitent des remous à Bamako.
Après avoir été priés de plier bagage « sans délai » par Bamako, les Casques bleus onusiens devront quitter le Mali d’ici au 31 décembre 2023, selon une résolution votée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Souvent tenue pour responsable des violences, la religion a mauvaise presse dans les régions en proie à des conflits. Mais elle rassemble aussi, selon Habibou Bako et Rachel Forster, de l’ONG Search for Common Ground.
Ce vendredi 30 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies étudiera une résolution de la France donnant aux Casques bleus jusqu’au 31 décembre pour quitter le Mali. Un départ que Bamako souhaite le plus rapide possible.
Le gouvernement malien a officiellement demandé à la mission onusienne, présente dans le pays depuis dix ans, de plier bagage. Un retrait qui prendra du temps, et qui doit encore être voté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans un communiqué publié le 18 juin, le gouvernement burkinabè a applaudi la demande de retrait de la mission onusienne formulée deux jours plus tôt par les autorités de transition maliennes devant le Conseil de sécurité, à New-York.
Entravée dans ses opérations depuis plusieurs mois et contestée par l’opinion publique malienne, la Mission onusienne a été priée de plier bagage, ce vendredi, par les autorités de transition au pouvoir à Bamako.
Connu dans le monde entier, l’artiste malien multiplie les prises de position polémiques en concert et sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, c’est la France qu’il étrille et tous ceux qui, à ses yeux, combattent les intérêts de son pays.
Dix ans après sa création, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali est à la croisée des chemins. Ses relations avec la junte au pouvoir sont au plus bas et ses possibilités d’accès au terrain sont désormais très limitées.
Dans un communiqué publié le 13 mai, les autorités de transition maliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’État […] et complot militaire ».
Les résultats de l’enquête des Nations unies ont été rendus publics ce 12 mai. Attendus depuis des mois, ils confirment les exactions commises par l’armée malienne et les mercenaires de Wagner.
Plus d’un an après le raid de l’armée malienne et des mercenaires de Wagner dans ce village, un rapport accablant des Nations unies fait état d’un très lourd bilan humain. Selon l’ONU, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
Dix ans après son lancement, le bilan de la mission de maintien de la paix divise le pays. À un mois du renouvellement de son mandat, son avenir demeure très incertain.
Bloqué depuis plusieurs mois, le rapport d’enquête sur le massacre de Moura est sur le point d’être rendu public. Il était initialement attendu en novembre 2022.