La Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au MAli a été créée par la résolution 2100 du Conseil de Sécurité du 25 avril 2013. L’opération a pour but le maintien de la paix au Mali.
L’armée nationale allemande suspend, « jusqu’à nouvel ordre », l’intervention de ses soldats au Mali, a annoncé Berlin ce vendredi 12 août. Une décision qui survient alors que Bamako bloque les rotations des contingents étrangers.
La médiation togolaise, diligentée par le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé et animée par son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a débuté le 29 juillet. Aucun accord n’a pu être trouvé pour la libération des soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet. Explications.
Alors qu’en RDC, une vague de violences contre les Casques bleus s’est répandue ces derniers jours dans le Nord-Kivu, les citoyens africains s’interrogent sur l’action des « soldats de la paix » à travers le continent.
Plus de deux semaines après l’interpellation des 49 militaires ivoiriens à Bamako, la Minusma reconnaît que certaines procédures « n’ont pas été suivies ». Un début de réponse qui peine encore à faire la lumière sur la situation.
Le ministère des Affaires étrangères malien « invite » Olivier Salgado à quitter le Mali sous soixante-douze heures. La mesure fait suite à l’une de ses déclarations sur les 49 soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet.
Les sujets de tension s’accumulent entre la mission de stabilisation de la paix de l’ONU, chapeautée par le Mauritanien El-Ghassim Wane, et le gouvernement malien. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, Bamako dénonce les « agendas cachés » de la communauté internationale.
Selon les informations de Jeune Afrique, Le Caire a décidé de suspendre « temporairement » l’activité de ses militaires au sein de la mission onusienne.
Quatre jours après l’arrestation de 49 militaires ivoiriens, considérés comme des « mercenaires » par Bamako, les arrivées et départs de Casques bleus déployés dans le pays sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Employés des Nations unies mais soupçonnés par le Mali de vouloir déstabiliser les autorités de transition, les soldats ivoiriens ont été arrêtés à leur arrivée à Bamako. Abidjan soutient qu’il s’agit de militaires envoyés dans un cadre légal.
Ce mercredi 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du renouvellement du mandat de sa Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (Minusma). Mais le scrutin a fait l’objet d’un face-à-face tendu.
Si les massacres perpétrés ce week-end dans le centre du Mali n’ont pas encore été revendiqués, Bamako pointe la responsabilité de la katiba Macina, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies ouvrira les débats sur l’avenir de la Minusma le 13 juin, la bataille fait rage entre Paris et Moscou, qui menace d’utiliser son droit de veto. Plongée dans les coulisses, à New York.
Les autorités béninoises invoquent la nécessité de faire face à la propagation du risque jihadiste à leurs frontières. Et assurent qu’il ne faut pas voir dans leur retrait du Mali une marque de défiance à l’égard du régime d’Assimi Goïta.
Le 17 mai 2014, malgré toutes les voix qui tentent de l’en dissuader, le Premier ministre malien se rend dans la ville du Nord, alors sous le contrôle des rebelles. Il assiste à un bain de sang.
Après avoir quitté Tombouctou, Tessalit et Kidal fin 2021, les forces françaises de l’opération Barkhane sont parties ce mardi 19 avril de la base de Gossi, dans le nord-est du pays. Et certains habitants craignent de voir les groupes jihadistes se renforcer.
Après que plusieurs centaines de personnes ont été tuées dans ce village du centre du Mali, la mission onusienne se heurte au refus des autorités de laisser ses hommes enquêter sur le terrain.
La multiplication des exactions attribuées à l’armée malienne et aux mercenaires de Wagner souligne la difficulté de la tâche qui incombe à la mission onusienne. Et ce d’autant plus qu’elle est tiraillée en interne.
Un rapport de la division des droits de l’homme de la mission onusienne, consulté par Jeune Afrique, évoque l’implication de l’armée malienne et des mercenaires de la société russe Wagner dans le massacre d’une trentaine de personnes, début mars.
Après la découverte d’au moins 35 corps calcinés près de Dogofry, au sud-ouest de Nampala, plusieurs sources locales accusent l’armée, qui mène des opérations avec les mercenaires russes de Wagner dans la région. Mais les Fama démentent.
Contrairement à la junte malienne, le Conseil militaire que dirige Mahamat Idriss Déby Itno est pour l’instant largement épargné par les critiques de la communauté internationale. À cela plusieurs raisons, dont le « pré-dialogue inclusif » entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens qui doit s’ouvrir au Qatar dans les jours à venir.
Dans un contexte de réduction des forces déployées par la France, Bamako a donné son accord pour le déploiement au sein de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) de 1 000 soldats supplémentaires, venus du Tchad.
Dans le combat face aux jihadistes, les armées africaines, principales contributrices d’hommes au sein de la Minusma, paient le plus lourd tribut. Combien sont-ils à être morts au champ d’honneur ? Quels sont les contingents qui ont perdu le plus de soldats ?
Après le massacre d’une cinquantaine de personnes, le 8 août, dans quatre localités à la frontière avec le Niger, la définition d’une stratégie de lutte plus cohérente s’impose.
Dans le nord du Mali, la proximité du camp de Casques bleus avec des habitations met en danger les populations civiles d’Aguelhok. Des collectifs de ressortissants de cette commune d’éleveurs touareg exigent sa délocalisation.
La ministre française des Armées était à Bamako le 1er avril. Un déplacement qui survient en pleine polémique après la publication d’un rapport des Nations Unies faisant état de la mort de 19 civils lors d’une frappe menée par l’armée française début janvier. Paris réfute vigoureusement.
La frappe aérienne menée par Barkhane à Bounti, le 3 janvier, a créé une vive polémique. Tandis que les autorités françaises assurent avoir ciblé des jihadistes, des associations maliennes affirment que la majorité des victimes sont des civils. Un rapport de la Minusma vient de leur donner raison.
Le 28 décembre, la Minusma a rendu public un rapport faisant la lumière sur les circonstances qui ont entouré la mort de 14 personnes lors des manifestations de mi-juillet à Bamako. Elle pointe la responsabilité des forces de l’ordre.
La Cour constitutionnelle a rejeté samedi d’ultimes recours de l’opposition pour reporter les élections présidentielle et législatives prévues dimanche en Centrafrique, en proie à une offensive des groupes rebelles.