La Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au MAli a été créée par la résolution 2100 du Conseil de Sécurité du 25 avril 2013. L’opération a pour but le maintien de la paix au Mali.
Pour Ibrahim Yacouba, ancien ministre nigérien des Affaires étrangères, l’échec de la lutte contre le terrorisme tient à l’absence d’une stratégie claire et ferme visant à en combattre les causes.
Garantir la protection des civils, adopter une approche politique globale, sanctuariser l’accès humanitaire et lutter contre l’impunité. Telles sont les urgences qui s’imposent face à la crise, selon la nouvelle « Coalition citoyenne pour le Sahel ».
Le sommet de Nouakchott, qui se déroulera le 30 juin, peut s’appuyer sur le succès de la première réunion des membres de la coalition pour le Sahel et sur de bons résultats militaires.
Les auteurs de l’attaque, qui a eu lieu vendredi dans le centre du pays, n’ont pas été clairement identifiés, mais des témoignages incriminent l’armée malienne.
Le mandat du Représentant spécial de l’ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif, pourrait être prolongé jusqu’à ce qu’un consensus se dégage pour sa succession.
Dans la région de Mopti, les attaques aux engins explosifs improvisés sont fréquentes. Mais le manque de moyens aériens handicape la surveillance de ce territoire vaste aux routes peu praticables, où les interventions et les évacuations de blessés se révèlent très compliquées.
Les forces de sécurité maliennes ont commis 101 exécutions extrajudiciaires entre le 1er janvier et le 31 mars, a affirmé jeudi 30 avril la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, qui accuse également l’armée nigérienne d’une trentaine d’exécutions extrajudiciaires sur le territoire malien pendant la même période.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
Le contingent de 600 soldats maliens de l’armée reconstituée est arrivé ce 13 février à Kidal, bastion de la rébellion touarègue. Qui le compose et quel sera son rôle ? Décryptage.
Ce 10 février, le premier bataillon de l’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal, ville du nord-est du Mali demeurée longtemps sous le contrôle des anciens groupes rebelles.
Tout en se redéployant au nord du pays, dans la zone des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), la Minusma rétrocède ses camps aux Forces armées maliennes (Famas).
Après une période de tensions durant les dernières années de la présidence Kabila, les relations entre Bruxelles et Kinshasha prennent une nouvelle dynamique, explique le chef de cabinet du ministre belge des Affaires étrangères et de la Défense, envoyé spécial pour les Grands Lacs.
Dans le nord du Mali, Kidal jouit d’une autonomie de fait. Sous l’emprise des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), la ville, tout comme de larges portions du nord pays, échappe au contrôle de l’État malien.
Les propos du représentant français de la force onusienne, qui avait souhaité la bienvenue aux délégations « venues du Mali et de l’étranger » lors du congrès du MNLA, à la fin de novembre, ont suscité la colère de Bamako. Sommé de quitter le territoire sous 24 heures, le chef de la Mission des nations unies à Kidal devait regagner la France dans la nuit.
Présents le 11 novembre au dîner des chefs d’État invités du Forum, Idriss Déby Itno (IDI), Ibrahim Boubacar Keïta et Mahamadou Issoufou ont également déjeuné à l’Élysée le lendemain avec Emmanuel Macron.
L’euphorie qu’avait provoqué l’arrivée des troupes françaises au Mali en 2013 a laissé place à un sentiment anti-français de plus en plus fort au sein d’une partie de la population, lassée par une guerre qui s’éternise.
Malgré la disproportion des forces sur le terrain, les États de la région n’entrevoient pas d’issue à une guerre qui s’autoalimente et mine les États de l’intérieur. Pour y mettre fin, il n’est aujourd’hui d’autre solution que militaire. À condition que l’intervention extérieure soit acceptée et perçue comme légitime.
Les États-Unis ont montré de l’impatience, mardi, à l’ONU, face à l’évolution de la situation au Mali, jugeant inacceptable que des parties à l’accord de paix de 2015 profitent de l’opération de maintien de la paix (Minusma) sans s’acquitter de leurs obligations.
La ville aux 333 Saints est, à nouveau, dans la tourmente. Des violences intercommunautaires meurtrières ont éclaté jeudi et l’arrivée de groupes armés aux abords de Tombouctou fait craindre une escalade. Une montée des tensions que les habitants avaient vu venir depuis plusieurs mois.
Alors que les critiques se font de plus en plus virulentes sur l’échec de la stratégie du « tout-sécuritaire » dans la résolution de la crise au Mali, Loubna Benhayoune, en charge du programme « Stabilisation et Relèvement », assure que la mission onusienne fait des efforts sur le front de la stabilisation, mais également que « dans un contexte de guerre asymétrique » la sécurité est un préalable.
Six ans après l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali, une enquête de RFI révèle que les forces spéciales françaises auraient pourchassé leurs ravisseurs. Si l’armée française n’a pas commenté ces révélations qui contredisent la version officielle, une source à la Minusma en confirme certaines.
L’ancien ministre malien des Affaires étrangères a pris la tête début juin de l’Action républicaine pour le progrès. Une coalition qui regroupe notamment des partis qui ont claqué la porte de la mouvance présidentielle et dont Tiéman Hubert Coulibaly, explique qu’elle a pour vocation « d’affirmer une identité différente et des positions qui pourraient être divergentes ».
Pas une semaine ne passe sans que le centre du Mali ne soit le théâtre d’un nouveau massacre de civils. À chaque fois, les témoins dressent le même constat : l’armée censée repousser les assaillants n’arrive qu’après le départ de ces derniers.
La Minusma a renforcé lundi sa présence dans le centre du Mali, région qui connaît depuis plusieurs mois une escalade des attaques jihadistes et des violences intercommunautaires, en inaugurant un nouveau « secteur centre », notamment afin de « mieux protéger les civils ».
Je reviens de Bamako. Hormis les barrages nocturnes et les lourdes chicanes de métal qui encagent hôtels et restaurants dans la capitale malienne, rien ou presque n’indique que nous sommes ici au cœur d’un pays en état de guerre.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé jeudi que les forces onusiennes et du G5 Sahel n’étaient pas suffisantes et qu’il convenait désormais de trouver « des moyens de coordination plus élargis et plus efficaces » pour lutter contre le jihadisme qui s’étend au Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest.
L’attaque perpétrée lundi contre deux villages dogons du Centre a été commise « par des éléments peuls » et a fait 41 morts, selon un bilan porté à la hausse, a indiqué un document interne de l’ONU. Selon un rescapé, les assaillants ont accusé les villageois d’avoir collaboré avec l’armée malienne.
Alors que l’ONU vient de célébrer la Journée internationale des Casques bleus, l’Afrique est devenue le terrain privilégié pour les opérations de maintien de la paix déployées par l’organisation internationale depuis 1948.
Le Premier ministre malien Boubou Cissé s’est engagé devant plusieurs diplomates étrangers à remettre d’ici trois mois un calendrier et une feuille de route pour favoriser l’application de l’accord de paix de 2015.
Des attaques ont visé samedi la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation pour le Mali (Minusma) à Tombouctou et à Tessalit, tuant un Casque bleu nigérian, a annoncé le secrétaire général de l’ONU António Guterres.