La Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au MAli a été créée par la résolution 2100 du Conseil de Sécurité du 25 avril 2013. L’opération a pour but le maintien de la paix au Mali.
Le Tchad « sera dans l’obligation de se retirer » des opérations militaires en Afrique « si rien n’est fait » pour aider financièrement le pays qui traverse une sévère crise économique et sociale, a assuré dimanche le président tchadien Idriss Déby Itno.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre les jihadistes dans la région du Sahel. Le projet de résolution, élaboré par la France, a été accepté par la totalité des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington sont parvenu à trouver un accord sur son contenu.
Le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » a revendiqué l’attaque jihadiste meurtrière menée dimanche contre un « ecolodge ». Le dernier bilan de cette attaque fait état de cinq personnes tuées, dont trois civils et deux militaires. Quatre assaillants ont également été tués et trois suspects arrêtés.
Une attaque a été menée dimanche par des personnes identifiées comme étant des jihadistes par le gouvernement, dans un lieu de villégiature proche de Bamako. Au moins deux personnes ont été tuées parmi la quarantaine de civils, clients et salariés du site présents au moment de l’attaque. Quatre des assaillants ont été tués et cinq ont été arrêtés par les forces de sécurité maliennes. L’attentat n’a pour l’instant pas été revendiqué.
Un quatrième Casque bleu a été retrouvé mort après l’attaque contre une position onusienne à Kidal, dans le nord du Mali, revendiquée vendredi par la principale alliance jihadiste de la région, liée à Al-Qaïda, selon un nouveau bilan diffusé samedi.
Plusieurs Casques bleus tchadiens ayant servi au Mali ont dénoncé cette semaine le non-paiement de leur salaire et de leurs primes auprès du gouvernement et des Nations Unies.
Trois Casques bleus guinéens sont morts jeudi dans une attaque contre le camp de la Minusma à Kidal, revendiquée ce vendredi par la principale alliance jihadiste de la région, liée à Al-Qaïda.
Un tir de mortier a atteint un camp de la Minusma, à Tombouctou, jeudi 1er juin dans la matinée, blessant plusieurs soldats français, dont un gravement.
Le mandat de la Minusma prendra fin le 30 juin et sera – sauf surprise majeure – renouvelé pour une durée d’un an. Force de réaction rapide, soutien accru à l’armée malienne, appui au G5 Sahel… Voici les principales pistes attendues dans la nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
La Minusma a annoncé ce mardi 23 mai que deux Casques bleus ont été tués au Mali et un troisième blessé mardi dans une embuscade tendue aux environs d’Aguelhok (nord-est), près de la frontière algérienne.
Interrompues pour des raisons de sécurité, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va reprendre ses activités dans la région de Kidal, fief de l’ex-rébellion dans le nord-est du Mali.
Après s’être employé à restaurer la confiance des partenaires, le chef de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry, continue de les mobiliser autour des défis sécuritaires, démocratiques et économiques que doit relever le pays.
Le camp de la Minusma à Tombouctou a été pris d’assaut ce mercredi 3 mai. L’attaque, revendiquée par le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », a tué un Casque bleu libérien. Neuf autres, dont l’un de nationalité suédoise, ont été blessés.
La Côte d’Ivoire, bien décidée à jouer de nouveau un rôle majeur dans la région, renforce sa présence au Mali en y déployant sa première unité combattante.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a suspendu temporairement ses activités dans la région de Kidal, dans le nord du Mali, en raison de l’insécurité, selon un communiqué de l’organisation reçu mardi par l’AFP à Dakar.
Selon plusieurs sources, cinq militaires maliens d’élite ont été tués ce mardi 18 avril lors d’une attaque imputée à des jihadistes dans la région de Tombouctou.
À Kidal, dans le nord du Mali, les patrouilles mixtes prévues par l’Accord de paix tardent à se mettre en place. En attendant, les groupes armés essaient de se présenter comme de parfaits garants de l’ordre et de la sécurité.
Une personne a été tuée et une vingtaine de suspects ont été arrêtés à Dialloubé dans le centre du Mali lors d’une opération contre des jihadistes. Selon des sources militaires, les suspects appartiennent essentiellement à la communauté peule.
La plus grande région administrative, au nord du pays, échappe totalement au contrôle des autorités et des Casques bleus, au bénéfice de la CMA et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Un Casque bleu a été tué et deux autres grièvement blessés lundi dans une attaque au mortier contre leur camp d’Aguelhok, dans le nord-est du Mali, a annoncé mardi la Mission des Nations unies (Minusma), qui n’a pas encore précisé la nationalité du soldat tué.
Aussi violent que meurtrier, l’attentat-suicide perpétré contre un camp militaire mercredi a causé la mort de 77 personnes, a déclaré le porte-parole de l’état-major des armées françaises jeudi.
Un attentat-suicide contre un camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC), chargé de déployer les patrouilles mixtes, a fait au moins 47 morts et 115 blessés mercredi matin à Gao, dans le nord du Mali, selon le gouvernement.
Il est toujours hors de question, pour l’armée française, de passer aux aveux publiquement. Les faits ont pourtant été reconnus, dans le secret d’une réunion tenue à huis-clos par des militaires de l’opération Barkhane : le 30 novembre, au cours d’une patrouille menée dans l’extrême-nord du Mali, des soldats français ont tué un enfant, puis l’ont enterré en catimini.
Au cours de l’année 2016, les forces françaises au Sahel ont tué ou capturé près de 150 « terroristes » au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs, d’après le bilan dressé ce jeudi par le porte-parole des armées, le colonel Patrik Steiger.
Alors qu’il était censé concerner moins de 10 000 combattants, le Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), qui se met lentement en place au Mali, voit ses effectifs croître de manière exponentielle.
Le général danois Michael Lollesgaard a quitté son poste de commandant de la Minusma vendredi dernier. Il a passé le témoin à son adjoint, le sénégalais Amadou Kané, qui assurera l’intérim en attendant que l’ONU nomme un nouveau commandant à la tête de la Minusma.
Un enfant de dix ans a été retrouvé mort dans le nord du Mali le 1er décembre, au lendemain d’une opération héliportée menée par des soldats français dans le cadre de l’opération Barkhane. Le corps aurait été enterré à la va-vite, et des témoignages laissent supposer une tentative de dissimulation. La Minusma a ouvert une enquête pour en savoir plus.
Les responsables politiques et militaires qui se sont réunis lundi et mardi au forum sur la sécurité à Dakar ont insisté sur le manque d’équipement des armées africaines, face notamment à la menace jihadiste.