Écarté en mars du ministère des Affaires étrangères, le diplomate vient d’être désigné comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Soudan.
Monusco, Minusca, Minusma, Minuss… Le budget des opérations de paix 2018-2019 adopté jeudi par l’ONU entraînera la réduction des quatre plus importantes missions de Casques bleus, qui se trouvent toutes en Afrique.
Le lieutenant-général kényan Leonard Muriuki Ngondi a été nommé mardi 8 août commandant de la Minuad au Darfour. Une désignation qui porte désormais à six sur huit le nombre d’Africains à la tête des opérations de maintien de la paix sur le continent.
Les troupes gouvernementales sud-soudanaises avancent vers Pagak. Cette ville située dans le nord-est du pays est le quartier général des rebelles depuis le début de la guerre civile en décembre 2013. Au moins 5 000 civils ont pris la fuite vers l’Éthiopie voisine.
Un rapport confidentiel de l’ONU, consulté par l’AFP mardi, avertit que la guerre au Soudan du Sud a atteint des « proportions catastrophiques pour les civils » et que l’emprise des milices risque de devenir incontrôlable et d’alimenter les combats pour de nombreuses années.
Une fusillade dans un bar de Djouba pendant la retransmission d’un match qui opposait les clubs anglais de Chelsea et Everton, samedi soir, a fait au moins treize morts et dix blessés, a déclaré lundi la police de la capitale sud-soudanaise.
Le Kenya a annoncé mercredi le retrait de ses troupes au sein de la Minuss après le limogeage du commandant kényan des Casques bleus dans ce pays, accablés par un rapport onusien pour leur réaction « chaotique et inefficace » aux violences de juillet à Djouba.
Les Casques bleus au Soudan du Sud auraient réagi de manière « chaotique et inefficace » aux violences de juillet à Juba, et n’auraient pas su protéger les civils d’agressions sexuelles, selon un rapport de l’ONU publié ce mardi. Il a conduit au limogeage de leur commandant.
Le gouvernement du Soudan du Sud a donné son accord dimanche au déploiement de Casques bleus supplémentaires dans le pays, mais veut discuter des modalités de l’arrivée de cette nouvelle force.
En nommant un nouveau premier vice-président à la place de Riek Machar, le chef de l’État prend le risque de plonger son pays un peu plus dans le chaos…
Les Nations unies ont recensé au moins 120 cas de viols depuis la reprise des violences et enquêtent sur des accusations selon lesquelles des Casques bleus n’ont rien fait pour les empêcher.
Les chefs d’État africains réunis au 27e sommet de l’Union africaine (UA) à Kigali se sont prononcés lundi en faveur de l’envoi d’une « force régionale de protection » au Soudan du Sud avec un mandat plus robuste que l’actuelle mission des Nations unies sur place.
Présent à Kigali, en marge du 27e sommet de l’Union africaine, pour participer aux discussions sur la situation au Soudan du Sud, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Les armes étaient visibles mais silencieuses mercredi dans la capitale sud-soudanaise où un cessez-le-feu a été décrété lundi soir, après quatre jours de combats. Les ressortissants étrangers commencent à être évacués. Alors que l’ONU de dit très inquiète d’une possible reprise des combats, le président Salva Kiir a décrété l’amnistie pour les ex-rebelles qui ont pris les armes contre le gouvernement d’union.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), réunion des ministres africains des Affaires étrangères, s’ouvre ce mercredi à Kigali. Tour d’horizon des enjeux qui seront abordés lors du 27e sommet des chefs d’État et de gouvernement, les 17 et 18 juillet.
Bien que le cessez-le-feu décrété lundi par le président de la République et son rival Riek Machar ait été respecté mardi dans la capitale, après quatre jours de violents combats les tensions persistent entre les deux camps.
Au moins 36 000 personnes ont été déplacées par les combats au Soudan du Sud depuis vendredi, a indiqué l’ONU mardi, après quatre jours d’affrontements meurtriers à Juba entre forces loyalistes et ex-rebelles.
Le Conseil de sécurité a reconduit mercredi le mandat de la mission de l’ONU au Darfour (Minuad), sans modifier le niveau de ses effectifs militaires et policiers, a-t-on appris par communiqué.
Des soldats rebelles sud-soudanais sont arrivés lundi à Juba, selon les observateurs internationaux. C’est la première étape de la mise en oeuvre de l’accord de paix signé il y a sept mois entre les belligérants de la guerre civile qui ravage le Soudan du Sud depuis plus de deux ans.
Un rapport du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme paru vendredi tire la sonnette d’alarme sur la situation au Soudan du Sud. Le texte pointe des viols massifs, des civils brûlés vifs ou découpés en morceaux, des « morts que l’on ne compte plus ». Pour l’organisation, il s’agit de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Les combats ont repris de plus belle au Darfour depuis mi-janvier, région martyre de l’ouest du Soudan. Il y a pourtant quatre mois, un cessez-le-feu conclu entre le Front révolutionnaire soudanais et Khartoum devait mettre fin aux combats.
Sous mandat onusien ou pas, au moins 120 États participent actuellement à des missions de maintien de la paix à travers le continent. Les pays africains aussi répondent de plus en plus présents à l’appel. Cartographie.
Le gouvernement sud-soudanais a annoncé dimanche que, si les faits dénoncés par l’ONU étaient avérés, il punirait les membres de son armée coupables de violations des droits de l’homme.
Les rapports entre le Soudan et les Nations unies ne s’arrangent pas. Jeudi, l’ONU a officiellement protesté auprès des autorités de Khartoum après leur décision d’expulser deux des principaux représentants onusiens présents dans le pays, demandant au gouvernement d’annuler immédiatement cette décision.
La chef de la Mission des Nations unies au Soudan du Sud, Hilde Jonhson, a appelé lundi la communauté internationale à faire davantage pression sur les deux camps rivaux de Salva Kiir et Riek Machar afin qu’ils tiennent leurs engagements pour la paix d’ici au 20 août.
La situation humanitaire est de plus en plus alarmante au Soudan du Sud. Jeudi, l’ONU a annoncé que le nombre de civils réfugiés dans ses camps avait dépassé la barre des 100 000. Les conditions sont encore aggravées par la saison des pluies qui provoquent des précipitations torrentielles dans le pays.
Le Kenya, l’Ouganda, l’Éthiopie et même la Chine et les États-Unis : tous ses partenaires se pressent au chevet du plus jeune État africain, ravagé par la guerre civile. Sans grand succès jusqu’ici.
L’ONU empêchera un génocide au Soudan du Sud, un pays « au bord de la catastrophe », ont averti mercredi à Juba des responsables des Nations Unies, avertissant les dirigeants des deux camps qui s’affrontent qu’ils seraient tenus responsables des massacres et de la famine qui menace.
Les rebelles sud-soudanais, partisans de l’ancien vice-président Riek Machar ont été accusés lundi par les Nations unies d’avoir massacré de « centaines de civils » sur des bases ethniques à Bentiu, dans le nord du pays.
Selon l’armée sud-soudanaise des jeunes miliciens de l’ethnie Lou Nuer, que le gouvernement accuse l’ex-vice président Riek Machar de mobiliser, se trouveraient toujours, lundi, aux portes de Bor, capitale de l’État du Jonglei (Est).