Une branche du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) aurait rencontré des membres d’Aqmi. L’objet de cette rencontre ? D’éventuelles négociations pour offrir une couverture aux activités des islamistes radicaux.
Des affrontements ont eu lieu entre des soldats maliens et des éléments du MNLA dans la zone de Foïta, près de la frontière avec la Mauritanie. Des tensions qui surviennent alors que le gouvernement annonce que des Assises du Nord se tiendront dans deux mois.
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, regroupant des rebelles touaregs du nord du Mali) va proposer un statut d’autonomie au gouvernement malien après le second tour de l’élection présidentielle du 11 août, a annoncé samedi 3 août à Corte (Haute-Corse) son représentant en Europe.
L’armée malienne est entrée mercredi 5 juin dans la localité d’Anefis, jusque-là contrôlée par le MNLA et située à une centaine de kilomètres au sud de Kidal. Peu avant, des échanges de tirs à l’arme lourde ont opposé les soldats maliens aux rebelles touaregs.
Selon plusieurs habitants de Kidal, les Touaregs du MNLA ciblent la population noire de la ville et ont expulsé, dimanche 2 juin, plusieurs personnes vers Gao. De son côté, le MNLA a revendiqué l’arrestation de plusieurs personnes accusées d’être des espions à la solde de l’État malien. Il y aurait parmi eux plusieurs militaires ou agents de l’armée malienne.
À l’issue d’un entretien avec François Hollande à Paris, le président malien de transition Dioncounda Traoré s’est dit « sûr » que le MNLA était « prêt » à un « dialogue sincère ». Plus de quatre mois après le début de l’intervention militaire franco-africaine au Mali, le mouvement armé touareg occupe toujours la ville de Kidal, dans le nord du pays.
Au Mali, les acteurs de la crise souhaitent participer pleinement au dialogue qui s’amorce. Pendant que la délégation de l’Union européenne à Bamako rencontrait la Commission dialogue et réconciliation pour un partage d’expérience, les cadres du MNLA se formaient en Italie aux techniques de la négociation.
Réconciliation nationale, reconstruction, développement, élections… Avant de prendre son vol pour Bruxelles, où il devait participer à une importante conférence de bailleurs internationaux, le 15 mai, l’ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Richard Zink, nous a livré son analyse de la situation dans le pays. Interview.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Troisième volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : l’armée nationale était-elle vraiment sous-équipée face aux rebelles touaregs et aux jihadistes, comme l’a affirmé la junte qui a renversé ATT en mars 2012 ? Ou n’était-ce qu’une explication rapide pour masquer le déshonneur de la défaite ?
Les préparatifs pour de futures négociations entre le gouvernement central de Bamako et le MNLA sont en cours. Le Premier ministre malien par intérim, Diango Cissoko, doit bientôt se rendre à Kidal.
La rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a refusé samedi de désarmer avant toute négociation avec les autorités maliennes, comme le lui demande l’Afrique de l’Ouest, et a réclamé l’envoi d’une mission de paix de l’ONU dans le pays.
Touareg et loyaliste, le colonel malien El Hadj Ag Gamou a reçu pour mission de sécuriser la zone allant de Gao à Ménaka, le long de la frontière nigérienne. Or les rebelles du MNLA viennent d’annoncer qu’ils contrôlent cette dernière ville.
On pourrait s’y perdre. Allié des islamistes radicaux l’année dernière, puis évincé par Ansar Eddine et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) se propose aujourd’hui d’aider l’armée française dans la reconquête du Nord-Mali. Revendiquant quelque 10 000 combattants, ce qui paraît peu vraisemblable, le mouvement touareg semble prêt à beaucoup pour revenir dans le jeu. Sans vraiment se soucier de sa crédibilité.
Les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont proposé, lundi 14 janvier, de soutenir au sol l’offensive française contre les groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali. Sur le terrain, les avions français ont de nouveau bombardé des positions jihadistes dans la ville de Douentza, à 800 km au nord de Bamako.
La rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a lancé, vendredi 16 novembre, une offensive pour reprendre la région de Gao aux islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Parallèlement, à Ouagadougou, les délégations d’Ansar Eddine et du MNLA se sont dits prêts à un « dialogue politique » avec le pouvoir malien.
Entre les groupes islamistes et leur ancien allié, le MNLA, l’heure est à l’affrontement au Nord-Mali. Et celui-ci ne tourne pas en faveur des indépendantistes touaregs…
La rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA) ne contrôle plus aucune place forte au Mali. Chassés de Tombouctou, écrasés à Gao, les rebelles touaregs voient les islamistes d’Ansar Eddine et leurs alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) prendre la direction des opérations dans le Nord.
Le mercredi 27 juin à Gao, des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) se sont affrontés avec des islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Le QG des rebelles touaregs aurait été pris par les combattants islamistes.
Exclusif. L’ex-secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), Bilal Ag Achérif, est depuis le 7 juin président du nouveau Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA). Il s’est fixé au Mali en août 2010, après de nombreux allers et retours entre la région de Kidal et la Libye, où il a obtenu une maîtrise en économie. Âgé de 35 ans, parlant parfaitement l’arabe et l’anglais, l’enfant de l’Adagh (région montagneuse de Kidal) nous a reçu longuement dans son bureau de l’ancien gouvernorat de la ville de Gao. Interview.
Les négociations entre le MNLA et les islamistes radicaux de Ansar Eddine ont échoué. Leur fusion au sein d’un « Conseil transitoire de l’État islamique de l’Azawad » a été rejetée par le bureau politique du MNLA pour des questions de doctrine politico-religieuse.
La fusion annoncée entre les deux groupes rebelles Ansar Eddine et le MNLA consacre la prédominance au Nord-Mali des forces islamistes radicales les plus proches d’Aqmi. Paradoxe : la nouvelle donne favorise les négociations à court terme, tout en rendant très improbable l’atteinte d’un accord stable dans la durée.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest a démarré une série de « consultations » avec le MNLA et les islamistes d’Ansar Eddine, a déclaré jeudi 17 mai son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Dans le même temps, un rapprochement entre les deux groupes armés qui contrôlent le Nord-Mali serait sur le point de s’opérer, rapporte RFI.
Serait-ce la fin de l’alliance entre la rébellion touarègue et les islamistes d’Ansar Eddine ? Cela en a tout l’air. Sous les auspices du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), chefs religieux, chefs coutumiers et notables du Nord-Mali ont décidé de se réunir à Gao, les 25 et 26 avril. Objectif : « prononcer une « fatwa » contre tous les groupes armés qui sont sur le territoire de l’Azawad », martèle Moussa Ag Assarid, l’un des porte-paroles du MNLA, interviewé par Jeune Afrique.
Touareg et loyaliste, le colonel-major Ag Gamou a réussi à échapper aux rebelles, après avoir feint, le 31 mars, de rallier les combattants du MNLA. Alors que Kidal et Gao tombaient entre les mains de ces derniers et d’Ansar Dine, il a fait en sorte que ses hommes originaires du Sud soient exfiltrés vers Bamako, via le Niger et le Burkina, avant d’indiquer qu’il restait fidèle à l’État malien. Grâce au témoignage exclusif d’un de ses proche, Jeune Afrique a pu reconstituer le film des événements.
Déjà coupé en deux du fait de la défection de l’armée, le Mali s’est réveillé avec en son sein un nouveau pays, proclamé indépendant par les rebelles du MNLA : l’Azawad. Une région considérée comme le berceau naturel des Touaregs.
Le rapport d’enquête gouvernementale sur l’attaque du 24 janvier à Aguelhok et la mort d’une centaine de militaires maliens a été remis le 21 février au président malien Amadou Toumani Touré (ATT). Dans ce document, la commission spéciale d’enquête présente des « preuves » que des éléments d’Aqmi ont combattu au côté des rebelles du MNLA. Bamako compte porter le dossier devant des instances internationales.
Ancien enseignant et commerçant, Mahmoud Ag Aghaly est président du bureau politique du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ex-membre de la rébellion du 23 mai – la rébellion de 2006 menée par feu Ibrahim Ag Bahanga – il revient sur les motivations du MNLA et appelle la communauté internationale à faire pression sur le Mali pour accorder à l’Azawad son indépendance. Interview.
La rébellion touarègue commence à s’en prendre à des localités du sud du Mali. Deux villages de la région de Mopti ont été attaqués par des hommes armés s’identifiant comme des combattant du MNLA. Les armes et les munitions de la gendarmerie de Hombori ont notamment été emportées et le chef de village tué, semble-t-il par méprise.