La Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC) renvoie à la force de paix des Nations Unies déployée en RDC, qui a fait suite en 2010 à la Monuc, à l’œuvre depuis 1999. La Monusco, selon la résolution 1925, est davantage axée sur la protection des populations civiles.
Réunis pendant deux jours en Angola, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ne sont pas parvenus à un compromis. Plusieurs points de blocage subsistent et, sur le terrain, les combats ont repris entre le M23 et des groupes armés liés à l’armée congolaise.
Une nouvelle rencontre des ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais doit se tenir les 20 et 21 août à Luanda. L’Angola tente d’obtenir un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
DÉCRYPTAGE – Les médiations se poursuivent, les sanctions tombent, les condamnations aussi. Mais plus de deux ans et demi après la résurgence de la rébellion du M23, le conflit semble sans issue. Analyse.
Sollicitées pour soutenir la force régionale d’Afrique australe déployée depuis décembre 2023, les Nations unies ont autorisé leur mission en RDC à fournir une aide logistique à ces troupes. Kinshasa attend de ces dernières qu’elles combattent les rebelles du M23.
Après un désengagement laborieux du Sud-Kivu, la Monusco doit organiser son retrait du Nord-Kivu et de l’Ituri. Mais l’avancée des rebelles du M23 dans l’est pourrait pousser les Nations unies et le gouvernement à revoir son calendrier de départ.
Trois options ont été présentées à l’ONU dans un rapport que Jeune Afrique a consulté. Kigali, qui soutient le M23 dans l’est de la RDC, accuse cette force régionale de collaborer avec des groupes armés qui lui sont hostiles.
Après la fin des activités de la Mission de l’ONU dans la province du Sud-Kivu, la protection des habitants incombe désormais exclusivement au gouvernement congolais. Un défi qu’il devra relever en associant la population à ses projets à travers plusieurs mécanismes, dont la protection civile non armée.
Poussée vers la sortie par les autorités, la Monusco doit finaliser son retrait du Sud-Kivu d’ici au 30 juin. Mais les difficultés rencontrées et la dégradation de la situation dans la province voisine du Nord-Kivu alimentent les craintes. Reportage.
Mobilisés en appui à l’armée congolaise dans le Nord-Kivu, les miliciens wazalendo sont en première ligne face aux rebelles du M23. Mais gérer ces alliés de circonstance est une gageure. Reportage.
Confronté aux insuffisances de son armée dans l’est de la RDC, le président congolais s’est résolu à miser sur un millefeuille de sociétés militaires privées, de miliciens et de forces régionales pour lutter contre les rebelles du M23. Reportage.
Après deux jours de combats, les rebelles du M23 se sont emparés de plusieurs villes et villages du territoire de Rutshuru, provoquant la fuite de plus de 100 000 personnes.
La mission de l’ONU cède la base de Kamanyola, au Sud-Kivu, aux forces de sécurité congolaises ce 28 février. Marquant ainsi le lancement de la première des trois phases de son plan de départ, après vingt-cinq ans de présence dans le pays.
Alors que l’offensive du M23 visant Goma, dans l’est de la RDC, inquiète tant en RDC qu’à l’international, Kinshasa a été le théâtre de manifestations ciblant l’ONU et des chancelleries occidentales. L’analyse de François Soudan.
Des manifestations sporadiques ont éclaté à Kinshasa contre des chancelleries occidentales et la mission onusienne, dans un contexte de reprise des hostilités dans l’est du pays.
Un document de l’ONU assure que l’armée rwandaise a apporté son soutien à la rébellion du M23 en utilisant des missiles, dont au moins un aurait pris pour cible un drone des Nations unies.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, a entamé une tournée dans l’Est alors que la Monusco est en train de plier bagages. La première de ses 14 bases dans le Sud-Kivu fermera dans moins de deux semaines.
Kigali dit avoir tué un « soldat » congolais et en avoir arrêté deux autres. Un bilan confirmé par la partie congolaise, sans que l’on sache si les victimes sont des soldats réguliers ou les membres d’une milice.
Ce mercredi 20 décembre, la RDC doit élire son président ainsi que ses députés et ses conseillers communaux. Au total, près de 44 millions d’électeurs sont attendus aux urnes dans un contexte tendu. Malgré des craintes récurrentes en matière de logistique électorale, la Ceni assure être prête.
Dans moins de 24 heures, quelque 44 millions d’électeurs seront appelés aux urnes, en RD Congo. Deux représentants de l’ONU, présents sur place, expriment leurs espoirs et leurs inquiétudes.
Étrillant le bilan du président sortant, l’ancien gouverneur du Katanga, candidat à la présidentielle du 20 décembre, insiste sur le respect du calendrier électoral. Et nie avoir possédé un passeport zambien, ainsi que le lui reprochent ses adversaires.
Poussée vers la sortie par Kinshasa, la mission onusienne vit probablement son dernier processus électoral en RDC. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher, le 11 décembre, sur le plan de désengagement qu’elle a signé avec le gouvernement et que Jeune Afrique a pu consulter.
Alors que les premiers contingents kényans ont déjà commencé à quitter l’Est congolais, le calendrier de retrait des autres troupes était au cœur d’une réunion des chefs d’état-major, dont « Jeune Afrique » a consulté le compte-rendu.
Difficultés de financement, déploiement des machines à voter, contraintes sécuritaires… À quinze jours de l’échéance, « Jeune Afrique » fait le point sur les embûches qui se dressent encore sur le chemin des élections.
À trois semaines des élections présidentielle et législatives, Bruxelles a officiellement annulé sa mission d’observation en RDC. Une décision qui vient ajouter à la confusion qui entoure le processus électoral, entré dans sa dernière ligne droite.
La Mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC (Monusco) a déclaré le 22 novembre qu’elle avait signé avec Kinshasa un plan de retrait de ses troupes.
Candidat à sa réélection, le président congolais a prononcé son discours sur l’état de la nation le 14 novembre. L’occasion de vanter sa gouvernance et son bilan avant le scrutin du 20 décembre.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a annoncé vendredi 3 novembre le lancement avec l’armée congolaise de l’opération « Springbok », destinée à empêcher les rebelles du M23 de s’emparer de Goma.
Reclus au Katanga depuis juin, l’ancien chef de l’État congolais demeure insondable. Entretenue depuis cinq ans grâce une communication totalement verrouillée, sa discrétion inquiète les chancelleries autant qu’elle interroge la présidence de Félix Tshisekedi.