La Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC) renvoie à la force de paix des Nations Unies déployée en RDC, qui a fait suite en 2010 à la Monuc, à l’œuvre depuis 1999. La Monusco, selon la résolution 1925, est davantage axée sur la protection des populations civiles.
Les affrontements entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle, qui ont repris le 20 octobre au nord de Goma, se sont intensifiés le 27 octobre à proximité d’un axe stratégique de cette partie du pays.
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Secoués par des manifestations d’une intensité inédite au mois de juillet, les Casques bleus se savent poussés vers la sortie. Dans la région, où une partie de la population réclame leur départ anticipé, le point de non-retour pourrait bien avoir été atteint.
Déterminé à obtenir une condamnation diplomatique du Rwanda, qu’il a de nouveau accusé de soutenir le M23 à la tribune de l’ONU, Félix Tshisekedi peine pour l’instant à obtenir gain de cause.
Confrontée à des manifestations réclamant son départ, la mission onusienne, longtemps chahutée sous Kabila, est désormais poussée vers la sortie par l’administration Tshisekedi. Vingt-trois ans après son arrivée au Congo, est-ce pour elle l’heure de plier bagages ?
Le gouvernement congolais vient de demander l’expulsion du porte-parole de la mission des Nations unies, alors que les manifestations contre les Casques bleus se multiplient dans l’Est du pays.
Des soldats de la Monusco ont ouvert le feu sur un poste frontalier avec l’Ouganda, dans l’est du pays, où les manifestations anti-ONU s’enchaînent depuis plusieurs jours.
Alors qu’en RDC, une vague de violences contre les Casques bleus s’est répandue ces derniers jours dans le Nord-Kivu, les citoyens africains s’interrogent sur l’action des « soldats de la paix » à travers le continent.
Trois Casques bleus et douze manifestants ont été tués ce mardi 26 juillet à Butembo et Goma, lors de protestations contre la présence de la mission des Nations unies dans le pays.
Des centaines de manifestants en colère ont saccagé et pillé ce lundi 25 juillet à Goma les installations de la mission onusienne, accusée d’inefficacité dans sa lutte contre les groupes armés de l’est de la RDC. Le 18 juillet, la Monusco alertait déjà sur le risque d’actes hostiles contre son personnel et ses installations.
Récemment épinglée par le président du Sénat, la mission onusienne a adressé une note verbale au gouvernement afin de dénoncer les « discours hostiles » de certains représentants de l’État.
Au moment où la tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame atteint son paroxysme, les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est ont convenu de déployer une force régionale dans l’est de la RDC. Leur réunion a été houleuse.
En marge de la signature du traité d’adhésion de la RDC à l’EAC, Félix Tshisekedi, Paul Kagame, Yoweri Museveni et Uhuru Kenyatta se sont discrètement retrouvés.
Un appareil s’est écrasé, mardi 29 mars, dans une région de l’est de la RDC où l’armée affronte depuis plusieurs jours des rebelles du M23. A-t-il été la cible d’un tir ? Aucune piste n’est pour l’instant écartée, affirme la mission onusienne.
C’est l’aboutissement d’un processus lancé il y a trois ans par le président congolais : la RDC rejoindra officiellement la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) le 29 mars. Mais pour que l’intégration soit un succès, le plus dur reste à faire.
Prochain sommet UE-UA, putschs en Afrique, questions sécuritaires, présence du groupe Wagner au Mali, accès aux vaccins… Sur tous ces dossiers chauds, le président rwandais s’exprime, en exclusivité dans « Jeune Afrique ».
Face aux secousses sismiques continues intervenant après l’éruption du volcan Nyiragongo le 22 mai, l’ONU a décidé d’évacuer de Goma son personnel jugé non essentiel. La majeure partie du staff onusien doit être transportée vers Bukavu et Saké.
Dans un contexte de défiance croissante envers la force onusienne, un incident a opposé samedi des Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) et un civil dans l’est de la RDC.
Après trois années à la tête de la mission de maintien de la paix en RDC, la diplomate algérienne Leïla Zerrougui s’apprête à passer la main. Pour lui succéder, le secrétaire général de l’ONU António Guterres a choisi de nommer l’expérimentée diplomate guinéenne Bintou Keïta.
Bintou Keïta remplace la diplomate algérienne Leïla Zerrougui, qui achèvera sa mission à la tête de la Monusco en février, après trois années passées à la tête de la mission onusienne en RDC.
Alors que Félix Tshisekedi poursuit ses consultations, Joseph Kabila mène depuis plusieurs semaines une offensive diplomatique. Il a adressé une lettre à plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont JA vous dévoile le contenu.
Les critiques de Leïla Zerrougui à l’égard de la réintégration de combattants issus des groupes armés est d’autant plus surprenante que sur ce sujet, le bilan de l’ONU, dont elle est la représentante en RDC, est plus que mitigé.
Refusant de céder à la terreur imposée par les groupes armés dans l’Est, le médecin congolais est la cible de menaces. Quelques mois après leur retrait, les Casques bleus sont de retour dans sa clinique de Panzi.
La mission de l’ONU dans le pays a déclaré mercredi que quarante combattants du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) avaient été arrêtés après un massacre de civils.
Au moins 36 civils ont été assassinés à la machette dans la nuit de mardi à mercredi près de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo. Les autorités accusent le groupe armé des ADF (Forces démocratiques alliées).
Selon un rapport des Nations unies, les violences commises en Ituri, dans le nord-est de la RDC, pourraient être considérées comme des crimes contre l’humanité, voire des crimes de « génocide ». Sur quels éléments se base l’ONU ? Décryptage.
L’armée congolaise a affirmé samedi avoir eu soixante morts dans ses rangs dans des opérations lancées fin octobre contre le groupe Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Au fil de près de trois heures du discours qu’il a livré devant les parlementaires, son premier « grand oral » devant les députés et sénateurs, le président Félix Tshisekedi a défendu son alliance politique avec l’ancien président Joseph Kabila et les grands axes de la politique qu’il a engagée depuis qu’il est à la tête de l’État.