La Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC) renvoie à la force de paix des Nations Unies déployée en RDC, qui a fait suite en 2010 à la Monuc, à l’œuvre depuis 1999. La Monusco, selon la résolution 1925, est davantage axée sur la protection des populations civiles.
Avant de s’envoler pour Genève où se tient jusqu’au 23 juin la 35e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Marie-Ange Mushobekwa, ministre congolaise des Droits humains, s’est confiée à Jeune Afrique. Sujets abordés : les violences dans le Kasaï et la situation des droits de l’homme en RDC.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) s’est déclarée préoccupée mercredi après avoir documenté, du 5 au 9 juin, 62 cas de violations graves des droits des enfants, dont des viols sur mineures par des miliciens dans l’est et le centre de la République démocratique du Congo.
Parti au Canada pour quelques mois d’études, ce Camerounais a vite pris la tangente. Il est aujourd’hui conseiller politique pour la mission des Nations unies en RDC.
Seize membres de l’ONU ont été libérés mardi après avoir été pris en otage dans la journée par d’ex-rebelles sud-soudanais dans un camp de réfugiés dans l’est de la RDC, a affirmé un responsable onusien sous couvert d’anonymat.
Depuis des mois, le Kasaï-Central est en proie à de violents affrontements entre les milices de Kamuina Nsapu et l’armée congolaise. Venus enquêter sur le conflit qui ensanglante cette province rebelle, deux experts de l’ONU ont perdu la vie.
On aurait pu croire les Congolais devenus insensibles, à force de subir la litanie des massacres frappant leurs compatriotes aux quatre coins du pays. Mais l’annonce, le 28 mars, de la mort des experts onusiens Michael Sharp et Zaida Catalán a, au contraire, provoqué une large vague d’émotion dans le pays.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté à l’unanimité ce vendredi 31 mars une réduction du nombre de militaires et de policiers de la force de maintien de la paix en République démocratique du Congo.
Kinshasa affirme enquêter sur le cas des Michael Sharp et Zaida Catalan, deux experts de l’ONU, depuis leur disparition mi-mars. Leurs corps ont été retrouvés ce lundi dans le Kasaï central, où ils étaient en mission. Les Nations Unies mènent aussi leur propre enquête.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a confirmé hier soir que les corps découverts lundi 27 mars, dans la province du Kasaï central (centre du pays) étaient bien ceux des deux experts de l’ONU, portés disparus depuis deux semaines.
Le Conseil de sécurité des Nations unies devait renouveler avant la fin du mois de mars le mandat de la Monusco, la mission onusienne en RD Congo. Pour les autorités congolaises, cela doit se faire moyennant quelques ajustements.
Trois corps selon le gouvernement congolais – deux selon les Nations unies -, ont été retrouvés lundi 27 mars près de la rivière Moyo, dans la province du Kasaï-central. Selon Kinshasa, il pourrait s’agir de ceux des deux experts de l’ONU pour la RD Congo, Michael Sharp et Zaida Catalán, ainsi que de leur interprète Betu Tshintela, portés disparus à proximité de ce cours d’eau le 12 mars,
La police congolaise a confirmé ce lundi la mort de 39 de ses éléments dans la province du Kasaï central, région du centre du pays, en proie aux violences depuis plusieurs mois. Dans un communiqué, elle accuse la rébellion Kamuina Nsapu.
Très remonté contre la Monusco, Me Omar Kavota, à la tête de l’une des ONG les plus actives dans le Nord-Kivu, estime que les Casques bleus déployés en RD Congo ne constituent pas une force appropriée pour mettre fin aux exactions contre les civils à Beni.
Entre groupes armés, militaires et Casques bleus, la province de l’est de la RD Congo s’enlise dans un conflit qui dure depuis vingt ans. Et les promesses d’un État quasi absent n’ont plus d’écho.
Depuis New York, l’ambassadeur de France aux Nations unies a mis en garde mardi contre des réductions des effectifs de la mission de l’ONU en RDC. Alors que son mandat doit être renouvelé le 29 mars, les avis divergent sur son avenir.
L’Américain Michael J. Sharp et la Suédoise Zaida Catalán, deux membres du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo, sont tombés dimanche soir dans une embuscade tendue par des hommes armés dans le centre du pays, où sévit la milice du chef traditionnel Kamwina Nsapu, tué en août dernier.
Vingt rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et deux soldats de l’armée congolaise sont morts lors de combats qui ont commencé à la fin du mois de janvier dans l’est de la République démocratique du Congo.
Dans un rapport publié mardi, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) revient sur les événements sanglants ayant marqué la fin constitutionnelle du mandat du président Joseph Kabila. Et accuse l’armée d’avoir délibérément tué des civils en RDC. Ce que Kinshasa conteste.
Dans le centre de la République démocratique du Congo, selon les autorités, 26 personnes auraient été tuées en l’espace de huit jours lors de heurts entre forces de sécurité et partisans d’un chef traditionnel tué en août.
Les Nations Unies ont affirmé ce mercredi craindre de nouvelles violences intercommunautaires dans le Nord-Kivu, à l’est de la RDC, trois jours après une attaque ayant causé la mort d’une trentaine de personnes.
L’armée ougandaise a indiqué ce dimanche que Sultani Makenga se trouvait toujours à Kampala, alors que les autorités congolaises ont signalé la disparition de cet ancien chef rebelle du M23. Qui dit vrai ?
Le général de division Jean Baillaud, ex-numéro deux de la Monusco en RD Congo, est arrivé à Abidjan il y a deux semaines pour prendre ses fonctions chez Themiis, où il occupe désormais le poste de directeur du programme pour la Côte d’Ivoire.
« Ce matin [8 novembre], alors que des Casques bleus du contingent indien faisaient du sport dans le quartier Kyshero, une grenade a explosé et a causé la mort d’une fillette d’environ 8 ans que nous regrettons, un autre civil a été blessé ainsi que 31 Casques bleus », a déclaré Bilamekaso Tchangbele, chef de l’information publique de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco).
La mission onusienne pour la stabilisation du Congo craint que l’afflux de soldats sud-soudanais dans l’est du pays ne ravive les tensions dans cette région marquée par vingt ans de combats.
Le nouveau président n’a qu’un mot à la bouche : le dialogue. Avec les groupes armés comme avec les anciens maîtres de Bangui, même si, insiste-t-il face aux journalistes de Jeune Afrique, cela n’empêchera pas la justice de faire son travail.
Sept personnes ont été tuées lors d’affrontements la nuit de samedi à dimanche entre l’armée congolaise soutenue par les Casques bleus et des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF) dans la localité d’Oïcha, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon l’armée.
Six rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) et un soldat congolais sont morts lors d’un affrontement dans l’est de la République démocratique du Congo (région de Beni), a déclaré l’armée congolaise.
Anders Kompass, directeur des opérations de terrain du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits humains, a démissionné de son poste, a confirmé à l’AFP un porte-parole de l’ONU mercredi. Il était à l’origine des révélations accusant des soldats français d’abus sexuels sur des enfants.
L’ONU a indiqué mardi avoir recensé depuis le début de l’année 44 accusations d’abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus, même si les faits remontent souvent aux années précédentes. 29 concernent sa mission en Centrafrique, la Minusca.
Le Rwanda a accusé samedi des rebelles hutu rwandais des FDLR en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) voisine d’avoir attaqué un poste de police dans l’ouest du pays, quelques semaines après avoir déjà dénoncé une première incursion sur son sol.