La Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC) renvoie à la force de paix des Nations Unies déployée en RDC, qui a fait suite en 2010 à la Monuc, à l’œuvre depuis 1999. La Monusco, selon la résolution 1925, est davantage axée sur la protection des populations civiles.
Après quelques jours d’accalmie, les affrontements ont repris, le 21 août au soir, entre l’armée congolaise et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) à Kibati, à environ 20 km au nord de la ville de Goma. Les Casques bleus se tiennent, eux, « en appui » des forces régulières, près de la ligne de front. À la mi-journée, des obus sont tombés dans la capitale même du Nord-Kivu. Le bilan provisoire officiel fait état de « trois enfants et une femme tués ».
Le nouveau chef de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco), Martin Kobler, a promis samedi de s’occuper avec « vigueur » des problèmes d’instabilité au Kivu, où il a effectué sa première visite.
Insatisfaite de la zone de sécurité établie par la Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo), la société civile du Nord-Kivu appelle au lancement effectif de la traque des groupes armés, dont le Mouvement du 23-Mars (M23), au plus tard le 8 août. Passé ce délai, elle compte engager des « actions d’envergure » contre la mission onusienne…
La Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) enclenchera-t-elle vraiment, le 1er août, la traque des groupes armés du Nord-Kivu, dont le Mouvement du 23-Mars (M23) ? Probablement pas. En tout cas, pas pour l’instant. L’ultimatum lancé il y a deux jours ne prévoit que la mise en place d’une « zone de sécurité » autour de la ville de Goma. Loin des positions tenues par les groupes armés de la région. Cartographie.
En attendant le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco chargée de « neutraliser tous les groupes armés » dans la partie est de la RDC, le Mouvement du 23-Mars (M23) prépare sa stratégie de défense. Près de 500 hommes de sa faction dissidente pro-Ntaganda ont rejoint le groupe rebelle. Mais proviennent-ils du Rwanda voisin ou de Kibumba, près de Goma ?
Kinshasa a cru que le Rwanda souhaitait faire retarder le vote à l’ONU en faveur du renforcement de la Monusco pour lutter contre le M23 dans l’est de la RDC. Mais rien n’a finalement empêché l’adoption de la résolution, le 28 mars.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé, jeudi 28 mars, la création d’une « Brigade d’intervention » au sein de la Monusco, en République démocratique du Congo (RDC). Une rupture dans la doctrine de maintien de la paix, infléchie dans un sens plus offensif.
De retour en République démocratique du Congo (RDC) après un exil en Europe dû à la tentative d’assassinat qu’il a subie à Bukavu, le docteur Denis Mukwege va bénéficier de la protection de la Monusco. Des soldats devraient prochainement être déployés afin d’assurer la défense de son établissement.
Un communqué de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) pointe du doigt l’enrôlement forcé de civils par les rebelles du M23. Parmi eux figurent des enfants.
Redoutant toujours une offensive du M23 vers Goma, les troupes des Nations unies et l’armée congolaise ont lancé jeudi 12 juillet une opération conjointe dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Faut-il voir la main de Kigali derrière le Mouvement du 23 mars qui sévit en RDC ? Non, répond la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. Une interview publiée le 3 juin dans J.A. n° 2682.
La force de paix onusienne déployée en République démocratique du Congo depuis plus de dix ans change de nom. Elle recentre sa mission autour de la protection des populations civiles.