Fermé suite au coup de force institutionnel du président Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021, du fait de sa proximité avec le bâtiment abritant l’Assemblée, le plus grand musée de la capitale a enfin rouvert ses portes ce 14 septembre.
Il y a tout juste deux ans, Kaïs Saïed s’emparait de tous les pouvoirs. Aujourd’hui encore, la situation ubuesque dans laquelle est plongé le Bardo, le plus célèbre musée de Tunisie, est emblématique de l’engourdissement qui a frappé le pays.
Les tentatives de reconstitution de la Carthage punique au moyen de l’intelligence artificielle se multiplient et sont très populaires, autant que contestables. Entre la probable réouverture du musée du Bardo et la réhabilitation du pôle muséographique de l’ancienne cité phénicienne, l’Antiquité est tendance.
Depuis la suspension de l’Assemblée le 25 juillet, le musée du Bardo, qui se trouve dans la même enceinte, reste inaccessible. Semble-t-il oubliées par les autorités, des œuvres inestimables se trouvent menacées.
Une polémique a éclaté lors d’une nouvelle audience du procès de l’attentat au musée du Bardo à Tunis, qui avait fait 22 morts en mars 2015. De nombreux prévenus ont refusé d’être filmés à cette audience retransmise en direct à Paris pour les familles des victimes.
Le procès de l’attentat du musée du Bardo s’est ouvert en catimini mardi 11 juillet à Tunis, plus de deux ans après cette attaque jihadiste lors de laquelle 21 touristes étrangers et un policier ont été tués, avant d’être reporté au 31 octobre.
Ciblé par une attaque terroriste meurtrière le 18 mars 2015, le musée national du Bardo est devenu un symbole de résistance dans la lutte antiterroriste en Tunisie. Et tente tant bien que mal de redorer son image.
Le 18 mars 2015, la vie de Ala Eddine Hamdi bascule. Aux premières loges de l’attaque du musée du Bardo à Tunis par deux terroristes, il sauve des vies. Deux ans après, il revient avec Jeune Afrique sur cette journée sanglante.
Un ressortissant tunisien a été arrêté mercredi 1er février par la police allemande, qui le suspectait de vouloir préparer un attentat. Il était recherché en Tunisie pour son rôle présumé dans les attaques du musée du Bardo et de la ville de Ben Guerdane.
Le juge en charge de l’enquête sur l’attaque du musée de Tunis en mars 2015 a clos le dossier vendredi 18 novembre. Une étape importante avant l’ouverture du procès, qui pourrait se tenir dans la première moitié de 2017 selon plusieurs sources.
Depuis le début de l’année, les recettes touristiques de la Tunisie sont en recul, de plus de 8 % par rapport à la même période en 2015, selon les chiffres du ministère du Tourisme.
Après un passage au palais présidentiel de Carthage, le buste de Hannibal est l’oeuvre phare de l’exposition « Hannibal à Carthage », qui se tient au musée du Bardo jusqu’au 30 juin.
Neuf mois après l’attentat qui a fait 21 morts, le musée du Bardo accueille, du 16 décembre au 7 janvier, cinq jeunes artistes tunisiens qui revisitent le rapport de leur société avec la religion, le terrorisme ou encore l’art culinaire… Visite guidée.
La justice tunisienne a relâché huit personnes arrêtées après l’attentat du musée du Bardo en mars, parmi lesquelles un homme présenté à l’époque comme le chef de la cellule responsable de l’attaque.
La police britannique a affirmé mercredi l’existence d’un « lien » entre l’attaque contre le musée du Bardo à Tunis le 18 mars et celle contre de l’hôtel de Port El Kantaoui, le 26 juin près de Sousse.
Selon l’AFP, un Marocain suspecté de complicité dans l’attentat du Bardo a été arrêté jeudi en Tunisie. Un autre ressortissant du royaume avait été interpellé en Italie dans le cadre de la même affaire, le 19 mai dernier.
Un nouveau suspect a été appréhendé mercredi à Gaggiano, en Italie, dans le cadre de l’affaire de l’attentat du Bardo. Mais les premiers éléments laissent à penser qu’il s’agit d’une fausse piste.
Un suspect marocain a été appréhendé mercredi dans le nord de l’Italie, pour complicité présumée dans l’attentat du Bardo. Le résultat d’une coopération avancée avec les services tunisiens.
La Tunisie tente de sauver son tourisme, touché de plein fouet par l’attentat du Bardo il y a un mois, en rassurant les visiteurs sur leur sécurité et en lançant une campagne de publicité en Europe, mais les professionnels s’attendent à une saison médiocre.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche dans les rues de Tunis « contre le terrorisme », après l’attentat qui a touché le musée du Bardo, le 18 mars. Parmi elles, des dirigeants politiques et des chefs d’État étrangers, dont le président français François Hollande.
La Tunisie organise dimanche une marche contre le terrorisme à laquelle des dizaines de milliers de personnes et des personnalités étrangères, dont le président français François Hollande, sont attendues après l’attentat sanglant au musée du Bardo.
Le président Béji Caïd Essebsi a appelé tous les Tunisiens à venir marcher contre le terrorisme dimanche 29 mars. D’abord plébiscitée par une grande partie de l’opinion, l’évènement à venir est de plus en plus sous le feu des critiques.
Après un premier report, le musée du Bardo de Tunis doit finalement rouvrir ses portes aux écoliers et lycéens vendredi, et exceptionnellement au public lundi, plus d’une semaine après les attentats terroristes qui ont fait 23 morts et plus d’une quarantaine de blessés.
Après avoir annoncé que le musée du Bardo allait rouvrir ses portes au public mardi, les autorités tunisiennes ont finalement décidé de le maintenir fermé pour raisons de sécurité.
Depuis 2012, les attaques jihadistes étaient circonscrites au centre et à l’ouest du pays. Mais ce 18 mars, les terroristes ont choisi de frapper le musée du Bardo, en plein coeur de Tunis. Feront-ils vaciller la démocratie ?
Des sanctions avaient été promises. Lundi, le Premier ministre a limogé les chefs de la police et du musée du Bardo. Le président Béji Caïd Essebsi s’en est, lui, pris à Ennahdha, qu’il a accusé de laxisme.