Passé par la case prison sous Ben Ali, Mustapha Ben Ahmed, ancien syndicaliste a pris la tête, début septembre, du deuxième groupe parlementaire de l’Assemblée nationale tunisienne. Portrait en dix points.
Deux projets de lois sont susceptibles de transformer l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en renforçant notamment le poids des grosses formations et en favorisant les grands centres de décision.
Pour Mongi Rahoui, député du Front populaire, la rentrée parlementaire ne sera guère différente des précédentes, tant la configuration actuelle des blocs n’exprime « aucun projet pour une Tunisie nouvelle. »
La redistribution des cartes durant les vacances parlementaires a bouleversé les équilibres au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Au point qu’on se demande s’il y a encore une majorité pour adopter les textes prioritaires.
Trois ans après le prix Nobel de la paix qui récompensait la médiation engagée avec succès par le Quartet, le compromis politique issu du dialogue national a volé en éclats. Et maintenant ?
Rivaux au profil très proche, Youssef Chahed, l’actuel chef du gouvernement, et Mehdi Jomâa, fondateur du parti Al Badil Ettounsi, chassent sur les terres de Nidaa Tounes, moins d’un an avant les élections législatives et présidentielle.
Ennahdha ne semble pas prêt à accepter la séparation annoncée par Béji Caïd Essebsi (BCE), lundi 24 septembre. Le parti islamiste a réaffirmé dès le lendemain de l’intervention du président de la République son soutien au « processus de consensus ».
Le président Béji Caïd Essebsi a évoqué dans un entretien diffusé en direct le 24 septembre certains dossiers politiques qui agitent la Tunisie. Retour en cinq points.
En pleine crise de gouvernance, le camp dit progressiste se restructure en vue des élections de 2019. Mais les appels au rassemblement des partis et blocs parlementaires tunisiens se font en ordre dispersé.
L’adhésion du chef du gouvernement au parti de Nidaa Tounes a été « gelée », vendredi 14 septembre, créant une situation aussi curieuse qu’inédite en Tunisie.
Huit députés issus de Nidaa Tounes ont rejoint le 7 septembre leurs 33 collègues ayant récemment fondé un nouveau groupe parlementaire, baptisé la Coalition nationale. Une manœuvre permettant à Youssef Chahed d’avancer ses pions.
Ébranlé par une série de limogeages au sein du ministère de l’Énergie, le gouvernement de Youssef Chahed s’enfonce un peu plus dans une crise de confiance. L’opposition peine néanmoins à s’imposer comme une vraie alternative, analyse pour JA Hasni Abidi, spécialiste du monde arabe.
Le 27 août 2016, Youssef Chahed, fraîchement désigné chef du gouvernement d’union nationale, s’engageait à redresser le pays et suscitait une vague d’optimisme. Deux ans plus tard, la Tunisie semble n’avoir jamais été aussi mal.
Dans un nouveau rapport, l’International Crisis Group (ICC) pointe la prééminence d’Ennahdha sur Nidaa Tounes suite aux résultats des municipales. Analyse de la stratégie adoptée par le parti pour s’assurer le rôle d’incontournable sur la scène politique tunisienne.
Sans président par intérim, nourrie par des rivalités internes et des activités à l’arrêt, l’Instance électorale (ISIE) traverse une crise sans précédent. Si le dépôt des candidatures pour succéder à Mohamed Tlili Mansri, président démissionnaire, a été annoncé jeudi, encore faut-il que les membres se mettent d’accord…
Le fils du président tunisien, qui nourrit de grandes ambitions, peut s’appuyer sur un cercle de proche dédiés à sa cause. Portraits des hommes d’Hafedh Caïd Essebsi.
Le président du groupe parlementaire Machrou Tounes (dissidence de Nidaa Tounes), Hassouna Nasfi revient pour Jeune Afrique sur la crise politique ouverte par la suspension de l’accord de Carthage.
Le ministre de l’Intérieur récemment limogé a annoncé le 14 juin qu’il portait plainte contre un journaliste l’ayant accusé de tentative de coup d’État, avec l’aide des Émiratis.
Cible de son propre parti et de la toute-puissante UGTT, qui réclamaient sa tête, le chef du gouvernement tunisien a réussi, pour la seconde fois en moins d’un an, à retourner la situation en sa faveur.
Le projet de loi sur les déclarations des biens des élus et hauts fonctionnaires et les conflits d’intérêts doit être de nouveau discuté vendredi 1er juin devant l’Assemblée des représentants du peuple. Le texte suscite passion, peur et craintes de manipulations démagogiques.
Engluée dans d’interminables errements, la formation tunisienne au pouvoir, Nidaa Tounes a été durement sanctionnée lors des municipales du 6 mai. Et ne sait plus sur quel pied danser…
Après les élections locales du 6 mai qui ont sacré les listes indépendantes, le nouveau défi de la jeune démocratie tunisienne est de constituer les premiers conseils locaux post-révolution. Un défi jonché d’embûches, selon le politologue Riadh Sidaoui.
Les listes indépendantes ont récolté 32,3 % des suffrages aux municipales du 6 mai, devançant les islamistes de Ennahdha (28,6 %) et le parti laïc Nidaa Tounes (20,8 %). Une sanction contre ces deux partis au pouvoir ?
Le parti islamiste Ennahdha est arrivé en tête à Tunis à l’issue des municipales du 6 mai, sans pour autant disposer de la majorité absolue requise pour l’élection du maire, selon les résultats préliminaires officiels annoncés le 9 mai.
L’abstention a largement remporté les élections locales qui se sont tenues en Tunisie ce 6 mai. Les islamistes d’Ennahdha sont arrivés premiers, talonnés par Nidaa Tounes. Mais leurs scores restent très modestes…
Alors que les élections municipales se tiendront en Tunisie le 6 mai, la partie semble jouée d’avance, selon certains observateurs. Nidaa Tounes et Ennahdha, les deux principales formations politiques, devraient se partager l’ensemble des municipalités. À moins d’une forte mobilisation des électeurs, ce qui semble loin d’être acquis.
Par les blocages et les « combines » auxquels il a conduit, le régime semi-parlementaire consacré par la Constitution de 2014 a montré ses insuffisances et ses limites. Radiographie d’une assemblée à la fois omnipotente et impuissante.
Alors que la campagne pour les élections municipales vient tout juste de débuter, des difficultés de couverture médiatique commencent à se faire sentir. Certains médias soumis à de nouvelles règles d’équité et de neutralité, jugées strictes, ont du mal à s’adapter.
La campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée samedi. Le scrutin, déjà plusieurs fois reporté, est menacé par la non adoption du Code des collectivités locales, toujours en discussion à l’Assemblée des représentants du peuple.