La diffusion d’un enregistrement attribué à Nabil Karoui, fondateur d’une chaîne de télévision privée, dans lequel il planifie une campagne de dénigrement contre une ONG anti-corruption, fait scandale en Tunisie.
Excédée par l’immobilisme imposé selon elle par les deux principales formations du pays, Ennahdha et Nidaa Tounes, la gauche tunisienne se remet en selle.
Sur les 252 partis créés depuis 2011, quatre seulement se sont à ce jour pliés à la loi sur le financement de la vie politique. Pendant que la plupart des autres tirent le diable par la queue. État des lieux.
Contrairement aux hommes politiques friands de déclarations et de visibilité médiatique, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, première formation politique en Tunisie avec Ennahdha, s’exprime si rarement que peu de personnes identifient sa voix et ses positions. Mais grâce à un enregistrement d’une réunion du bureau politique de Nidaa Tounes qui a fuité dans les médias le 6 mars, on en sait plus sur la manière de faire du fils du président de la République.
Destiné à comprendre les mutations survenues depuis 2011 dans la région, le rapport d’une mission parlementaire française dresse un diagnostic sans concession.
Six mois après sa nomination, le chef du gouvernement d’union nationale est déjà au pied du mur. Malgré quelques avancées réelles à mettre à son crédit, il va devoir s’affirmer davantage pour pouvoir agir plus efficacement. Mais a-t‑il vraiment les mains libres ?
Les tensions se sont exacerbées au sein du principal parti tunisien au pouvoir, avec la décision, aussitôt contestée, de l’exclusion de son dirigeant Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président de la République.
Fort de son image d’homme au-dessus de la mêlée, l’ex premier ministre dénonce la faillite de la classe politique et le clanisme. Et propose une alternative fondée sur le discours de vérité et le sens de l’État. Interview.
Mystification ou crime impuni ? Après la relaxe des principaux accusés, le mystère qui entoure la mort du coordinateur de Nidaa Tounes à Tataouine, en 2012, demeure entier.
Face à la profonde crise qui secoue Nidaa Tounes, une initiative pour le moins originale a vu le jour : une « instance nationale de sauvetage du mouvement ». Las, cette dernière tentative pour recoller les morceaux n’a fait que provoquer de nouvelles fissures…
Les membres du comité élargi des jeunes de Nidaa Tounes à Sousse ont annoncé mardi leur démission collective du parti. Une décision qui intervient à la suite du non-lieu prononcé la veille en faveur des accusés dans l’affaire Lotfi Naguedh, ce responsable de la formation politique tué en 2012 à Tataouine.
La justice tunisienne a prononcé un non-lieu dans l’affaire de la mort, en 2012, d’un responsable du parti Nidaa Tounes, alors dans l’opposition, a indiqué mardi un responsable judiciaire. Un jugement longtemps repoussé et qui provoque aujourd’hui un tollé dans une grande partie de la population.
Né à la politique dans l’euphorie et le sentiment d’urgence créés par la chute de Ben Ali, le nouveau chef du gouvernement reste une énigme pour ses compatriotes. Pleins feux sur un progressiste qui garde la tête sur les épaules.
À vouloir être en première ligne pour négocier des portefeuilles pour Nidaa Tounes au sein du gouvernement d’union nationale, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif du parti, a encore une fois divisé la formation fondée par son père, Béji Caïd Essebsi, actuel président de la République.
Jeune, assuré et détaché des luttes de clans. Tel est le profil du successeur de Habib Essid à la tête du gouvernement. Surtout, le nouveau venu bénéficie de la confiance du président : un atout non négligeable après des mois d’hostilité larvée entre le Palais et la primature.
La nomination du consensuel Youssef Chahed, 40 ans, au poste de chef du gouvernement n’est pas exempte d’arrière-pensées politiciennes, estime un dirigeant d’un parti de la coalition sortante.
Tout le monde annonce le départ du Premier ministre, Habib Essid, depuis de longues semaines. On le dit même en disgrâce auprès du chef de l’État. Qui est-il vraiment et quel est son bilan ?
Scission et migration de députés vers d’autres groupes parlementaires ont fragilisé le parti Nidaa Tounes, le reléguant en deuxième position à l’Assemblée des représentants du peuple. Son directeur exécutif, Hafedh Caïd Essebsi, est de plus en plus contesté en interne.
Membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, l’ancien patron de Nessma TV dévoile les dessous d’une crise interne qui va bien au-delà d’un désaccord autour d’un remaniement du gouvernement.
En s’invitant à la télévision, au soir du 2 juin, pour appeler à la formation d’un gouvernement d’union nationale élargi aux représentants de la puissante centrale syndicale, l’UGTT, et à ceux de la fédération des patrons, l’Utica, le président, Béji Caïd Essebsi (BCE), a rebattu les cartes du jeu politique tunisien.
Après son appel, le 3 juin, à la formation d’un gouvernement d’union nationale, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi (BCE), consulte tous azimuts sans toutefois dévoiler ses plans et la configuration qu’il souhaite pour un nouvel exécutif.
Habib Essid, le chef du gouvernement tunisien, est toujours à son poste. Il n’entend pas démissionner, du moins pas pour le moment, et il continue à vaquer à ses occupations, imperturbablement. Il donne le change, mais son sort semble scellé.
Au démarrage du mois de Ramadan et de la saison estivale, période où la Tunisie décélère habituellement, le président de la République, Béji Caïd Essebsi relance le jeu politique et appelle à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Une annonce qui fait réagir la classe politique du pays.
Ancien patron de Nessma TV et membre du bureau politique de Nidaa Tounes, Nabil Karoui propose de créer la fonction de vice-président du gouvernement et de scinder l’exécutif en deux pôles.
Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a révélé jeudi un projet de gouvernement d’union nationale élargi au patronat et à la centrale syndicale UGTT. Une composition atypique dont l’objectif prioritaire serait d’aider le pays à sortir de sa crise économique et sociale.
Implosion du parti présidentiel, débauchages de députés… La coalition au pouvoir a du plomb dans l’aile, et Ennahdha, devenue majoritaire au Parlement, pousse ses pions. Bref, c’est la pagaille.
Conscient d’avoir manqué ses débuts, Béji Caïd Essebsi a procédé à une série de nominations qui marquent l’ouverture d’une nouvelle séquence. Décryptage.