L’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) est une organisation internationale économique, dont les pays membres ont pour point commun un système démocratique et une économie de marché. Elle publie régulièrement des études économiques et des statistiques, afin de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde. Elle compte 34 pays membres, et son siège se trouve à Paris.
Dans un rapport sur l’économie marocaine, l’organisation intergouvernementale tacle l’institution marocaine sur l’absence de données à jour sur la comptabilité nationale. Des allégations qui ont provoqué la colère du HCP, en charge des statistiques du royaume.
La coopération internationale n’est plus un choix pour l’Afrique. Dans un monde assiégé par les guerres, le changement climatique et les inégalités croissantes, c’est une obligation.
Tandis que les gouvernements africains critiquent les agences de notation financière pour leur tendance à « surévaluer les risques », elles continuent d’influencer le paysage économique mondial. À quel point faut-il se fier aux résultats qu’elles proposent ?
À l’initiative du Nigeria, une nouvelle convention fiscale internationale a été massivement adoptée par une majorité franche de pays en développement. Dont 51 États africains.
Dans les jours qui ont suivi le séisme d’Al Haouz, d’aucuns se sont interrogés sur les causes de la catastrophe, sur les mesures préventives, mais aussi sur la réaction de Rabat et sur le choix opéré dans les offres d’aide internationales. Décryptage du politologue marocain Mohamed Tozy.
Publié ce 26 juillet, le dernier rapport de l’Unesco sur l’éducation met en lumière les avantages et les risques liés à l’utilisation d’internet et des nouvelles technologies dans le domaine de l’enseignement.
Le projet de loi marocain relatif à l’échange automatique de renseignements financiers entre le royaume et l’OCDE inquiète certains MRE. À juste titre ? Tout dépend de leur situation.
Alors que la visite à Paris du chef de la diplomatie tunisienne Nabil Ammar semblait s’être bien passée, la publication par le Quai d’Orsay d’un communiqué assurant que la question des droits et des libertés avait été abordée a provoqué une réaction sèche de Tunis.
L’aide publique au développement et les réductions de dette n’atteignent pas leurs objectifs, elles sont coûteuses pour les contribuables et exonèrent les pays débiteurs de leurs responsabilités économiques et sociales envers leurs populations. Il est temps, malgré les nombreuses objections que cela soulève, de revoir de fond en comble leur fonctionnement.
L’ancien ministre est le premier Africain à siéger au comité exécutif de l’Agence française de développement. Ce proche du Premier ministre Amadou Ba ne s’était pas exprimé depuis son limogeage brutal du gouvernement.
Malgré un contexte global tendu et des perspectives économiques modestes à l’échelle du continent, les économies de certains pays se démarquent, souligne le FMI dans ses prévisions.
Depuis une dizaine d’années, l’association, qui rassemble l’industrie mondiale des télécoms, s’immisce de plus en plus dans le développement de la tech continentale. Quelles sont ses intentions ?
Encouragé par ses succès sur les plans diplomatique et économique, voire sportif, le royaume a retrouvé une fierté qui l’amène aujourd’hui à s’affirmer plus fortement sur la scène internationale. Quitte à froisser quelques vieux amis.
Avec une prévision de croissance moyenne de 3,5 %, l’Afrique subsaharienne résiste à la morosité mondiale. Mais l’inflation et la dette restent des épées de Damoclès pesant sur les économies du continent.
Agriculture intra-muros, réhabilitation de marchés, investissement dans les transports… Il faudra une action concertée et multiforme pour subvenir à l’alimentation des 760 millions de citadins que comptera l’Afrique en 2030.
La secrétaire d’État française chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative exhorte les pays africains à adhérer au projet de résolution sur l’ESS qu’elle soutiendra en décembre aux Nations unies, en raison de son potentiel et de sa pertinence pour le continent.
Assinie, Rabat, Bangui ou encore Libreville… Les édiles de ces villes et d’ailleurs sur le continent appellent à mobiliser des fonds pour améliorer l’accès à l’eau, tout en mettant en avant les solutions qui marchent.
Les ambassadeurs des pays membres de l’OCDE vont discuter, à Paris, d’une initiative menée par les États-Unis pour les infrastructures dans les pays en développement, perçue par beaucoup comme une riposte à la Chine. Explications.
Si la lutte contre l’évasion fiscale a permis au continent de collecter plus de 34 millions d’euros en 2020, les progrès dans ce domaine sont encore trop lents.
Malgré les réformes du régime fiscal applicable à Casablanca Finance City, le royaume restera au nombre des pays « sous surveillance » tant que son dossier n’aura pas été réexaminé par l’OCDE.
En août, plus de 15 millions d’Africains de l’Ouest seront dans une situation alimentaire très critique, prévient Laurent Bossard, directeur du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest à l’OCDE.
Pas un mois ne se passe sans que des organismes multilatéraux, comme le FMI ou la Banque mondiale, ne tirent la sonnette d’alarme en raison de la montée de la dette publique dans les pays en développement en général et africains en particulier. Par rapport aux années 2000, le fardeau a doublé voire triplé, et un bon tiers des pays africains risquent d’avoir des difficultés à rembourser leur dette.
Le manque de ressources fiscales pèse lourdement sur les capacités des États africains. Il devient urgent de faire payer aux multinationales des impôts proportionnels à leurs bénéfices.
Dans son rapport 2019 sur le développement africain, la Commission économique de l’Union africaine, en collaboration avec l’OCDE, relève l’insuffisance de création d’emplois de qualité sur le continent, et suggère un meilleur accompagnement politique au profit de la productivité des entreprises.
Les fintechs africaines représentent une piste prometteuse en matière d’emploi à condition que les gouvernements africains les aident à monter en puissance grâce à des politiques cohérentes de développement.
Selon le Programme des Nations unies pour le développement, quinze pays africains n’auraient pas atteint 10 % des objectifs en matière d’infrastructures définis par les Nations Unies pour l’horizon 2030.
La baisse de 2,7 % de l’aide au développement en 2018 suscite l’inquiétude d’Angel Gurria, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui a présenté le 10 avril les chiffres collectés auprès de ses 30 membres par son Comité d’aide au développement.
À l’heure où les pays en développement sont confrontés à une baisse des aides internationales pour financer leur essor, la fiscalité est au centre des préoccupations des États africains et des citoyens, estiment Bruno Messerschmitt et Clyde Fiawoo, respectivement associé et manager de la société d’avocats EY.
Abdoulaye Mar Dieye, sous-secrétaire général chargé du Bureau des politiques et de l’appui aux programmes du Pnud, et Pascal Saint Amans, directeur du centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE, soulignent l’efficacité du dispositif Inspecteurs des impôts sans frontières au service des administrations fiscales africaines.
Initiative conjointe de l’OCDE et du PNUD, les « Inspecteurs des impôts sans frontières » ont permis aux États africains de récupérer 244,2 millions de dollars depuis 2015. Un programme efficace : pour chaque dollars alloué à cette organisation, une hausse des recettes fiscales recouvrés de 140 dollars a été constatée.