L’Organisation des Nations unies compte 193 États-membres (sur les 197 qu’elle reconnaît). Fondée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle a pour finalité la paix internationale.
De nombreux membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont souligné le 27 janvier l’impossibilité d’un « statu quo » pour la mission de maintien de la paix au Mali lors d’une réunion qui a mis en lumière les divisions sur la façon de la faire évoluer.
Fin août 2022, une rencontre est discrètement organisée à Rabat entre le patron des services de renseignement ivoiriens, Vassiriki Traoré, et son homologue malien, le colonel Modibo Koné. Elle aboutira à la libération de 3 femmes sur les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Deuxième volet de notre enquête.
En révélant la tenue de négociations secrètes avec des factions sécessionnistes camerounaises, Mélanie Joly, la cheffe de la diplomatie canadienne, s’est attiré les foudres de Yaoundé.
La détention au Mali de 49 soldats ivoiriens fut le point d’orgue d’une crise inédite entre deux pays intimement liés mais dont les dirigeants actuels ne s’apprécient guère. Récit en trois épisodes d’un mauvais feuilleton qui aura tenu en haleine la sous-région pendant six mois.
Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, commence ce 25 janvier une tournée qui la conduira au Ghana, au Mozambique et au Kenya.
Graciés par Assimi Goïta et libérés début janvier, les militaires ont été félicités par le chef d’état-major de l’armée ivoirienne. Durant six mois, ils ont été au cœur d’un bras de fer politico-judiciaire entre Abidjan et Bamako.
Si les relations entre Paris et Dakar restent au beau fixe, le Sénégal n’est plus une terre promise pour les intérêts français, exposés à la rude concurrence de puissances économiques émergentes. S’y ajoute la progression, dans toute la région, d’un vif sentiment anti-français.
Deux Français consultants des Nations unies ont été interpellés à Bangui, le 10 janvier, par la police aux frontières centrafricaine, pour « défaut de visa ». L’ONU affirme que les deux hommes sont en règle. Les négociations se poursuivent en haut lieu. Explications.
Situation dans l’est du Congo, mandat de la force régionale, normalisation diplomatique… De passage à Washington pour le sommet États-Unis – Afrique, le président burundais, qui est également à la tête de l’EAC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Kinshasa avait pressé le Conseil de sécurité d’agir, affirmant que ces restrictions empêchaient les militaires congolais de protéger les civils face au M23.
Proximité historique avec Alger, accords avec Rabat, conflit libyen… Dix mois après son invasion de l’Ukraine, la Russie ne cache pas son intérêt pour le Maghreb et le Moyen-Orient. Entretien avec Alexandre Kinchtchak, directeur du Département Proche-Orient et Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Une alternance dans le respect de la Constitution, un recul de la pauvreté, une croissance solide, malgré un contexte sécuritaire régional et une conjoncture mondiale difficiles… Près de deux ans après son élection, Mohamed Bazoum fait figure – et son pays avec lui – de modèle sahélien de gouvernance.
Passé au sein de différentes rébellions au cours des 30 dernières années, le mystérieux « général » est toujours à la tête du M23, groupe armé de nouveau aux portes de Goma.
Influence russe sur le continent, rivalité avec la Chine, crise RDC-Rwanda… Alors que le sommet États-Unis – Afrique s’est ouvert le 13 décembre, Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, revient sur plusieurs dossiers chauds.
Arrivé dans la soirée du 11 décembre aux États-Unis, où il doit participer à l’« US Africa Leaders Summit 2022 », le président congolais entend poursuivre sa bataille diplomatique avec son homologue rwandais, qu’il accuse de soutenir les rebelles.
À la veille du sommet Afrique-États-Unis qui doit se tenir à Washington du 13 au 15 décembre, l’ambassadeur et envoyé spécial pour les États-Unis à Tripoli, Richard Norland, revient sur le très brulant dossier dont il a la charge.
Le roi du Maroc et le secrétaire général de l’ONU se sont rencontrés à Rabat pour évoquer la situation régionale, et le dossier sahraoui en particulier.
Les 22 et 23 novembre, Fès accueillait le Forum de l’Alliance des civilisations, une organisation onusienne chargée de favoriser le dialogue interculturel et interreligieux.
Après les Britanniques, les Ivoiriens ont annoncé leur retrait de la mission des Nations unies au Mali. Les conditions du maintien des autres Casques bleus est désormais en question, alors que Bamako est en conflit ouvert avec une partie de la communauté internationale.
En août dernier, quinze pays avaient fait part aux Nations unies de leurs inquiétudes quant à leur présence au sein de la mission. Depuis, deux d’entre eux ont décidé de se retirer, et d’autres pourraient suivre…
Au rendez-vous indonésien des pays aux économies les plus développées, l’Union africaine plaide, une nouvelle fois, pour une intégration permanente du continent.
Kinshasa reproche à l’ONU de l’avoir placé sur « une liste noire » qui l’empêcherait de s’armer pour lutter contre les groupes rebelles. Mais qu’en est-il réellement, alors que le M23 est désormais à une quinzaine de kilomètres de Goma ? JA tente de démêler le vrai du faux.
Il est indispensable que les nations développées changent de discours lors de la conférence des Nations unies sur le climat qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh. Mais rien ne prouve qu’elles le feront.
Tout en maintenant ses accusations contre la France, que Bamako accuse d’avoir violé l’espace aérien malien, Abdoulaye Diop, le diplomate en chef de la transition, a soutenu lors du 8e Forum international de Dakar que le pays « n’a de problème à traiter avec aucun partenaire », tant que ce n’est pas pour se faire « dicter des solutions ».
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Bamako a encore imputé à la France un soutien aux groupes jihadistes du Sahel, mais n’a toujours pas apporté de preuve. Décryptage.
Les relations diplomatiques semblaient au beau fixe, mais une lettre du royaume à l’ONU, interprétée comme l’expression de revendications territoriales sur ces deux enclaves, nie l’existence de frontières terrestres entre les deux pays.
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une écrasante majorité, ce 12 octobre, une résolution condamnant les récentes annexions russes en Ukraine. Le résultat du vote traduit une légère érosion du soutien de plusieurs pays africains envers la Russie.