L’Organisation des Nations unies compte 193 États-membres (sur les 197 qu’elle reconnaît). Fondée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle a pour finalité la paix internationale.
Le mandat d’arrêt international émis par la Centrafrique en 2013 donne peu de sueurs froides à François Bozizé, et pour cause : aucune autorité n’a cherché à l’appliquer ces six dernières années.
Alors que les critiques se font de plus en plus virulentes sur l’échec de la stratégie du « tout-sécuritaire » dans la résolution de la crise au Mali, Loubna Benhayoune, en charge du programme « Stabilisation et Relèvement », assure que la mission onusienne fait des efforts sur le front de la stabilisation, mais également que « dans un contexte de guerre asymétrique » la sécurité est un préalable.
Les forces loyales au Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, ont annoncé vendredi soir avoir mené un raid contre une base aérienne, dans le centre du pays, contrôlée par les forces du maréchal Khalifa Haftar.
Véritable État dans l’État, la mission des Nations unies a longtemps essuyé les critiques acerbes de l’administration Kabila. Pourtant, soumise à d’importantes contraintes budgétaires, c’est sous la présidence de Félix Tshisekedi qu’elle pourrait plier bagage.
Suspecté d’avoir participé aux exactions perpétrées par des groupes jihadistes à Tombouctou entre 2012 et 2013, Al Hassan comparaît devant la CPI. Si les audiences de confirmation des charges s’achèvent le 17 juillet prochain, les juges ont au plus tard jusqu’au 30 septembre pour décider s’il y a lieu ou non d’organiser un procès contre lui.
Le Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU, a demandé jeudi des explications « urgentes » à Paris, après que la France a reconnu que des missiles découverts dans un QG du maréchal Khalifa Haftar près de Tripoli lui appartenaient.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé les sanctions contre cinq Maliens, tous des membres importants de groupes armés du Nord. Accusés notamment d’entrave à l’application de l’accord de paix, de trafic de drogue et d’armes, ils sont désormais interdits de voyager à l’extérieur du Mali.
Alors que le Cameroun s’enfonce dans une spirale de violences, l’Union africaine (UA) et les membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies – la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud et la Guinée équatoriale – doivent avoir le courage et la conviction de faire face aux crises urgentes sur le continent.
L’émissaire du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a appelé mercredi les Ivoiriens à « redoubler d’efforts » pour que la présidentielle de 2020, qui s’annonce tendue selon de nombreux observateurs, « soit synonyme de paix ».
D’avril à juillet 1994, tout au long du génocide des Tutsi au Rwanda, l’ONU s’est retrouvée au cœur d’une lutte d’influence pour savoir quelle réponse apporter aux massacres en cours. Linda Melvern, journaliste d’investigation britannique et spécialiste des Nations unies, raconte à Jeune Afrique les coulisses de ces négociations et l’importance des décisions de l’ONU pendant cette période.
Pour l’ancien vice-président de la Cour internationale de justice, Raymond Ranjeva, une cogestion franco-malgache des îles Éparses est « un non-sujet », l’assemblée générale de l’ONU ayant reconnu la souveraineté d’Antananarivo sur ces territoires depuis 1979.
Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
Après plusieurs mois d’investigations, la mission de l’ONU au Mali a rendu public son rapport d’enquête sur l’attaque de Koulogon, qui a fait 39 civils tués, tous peuls, le 1er janvier. Si le rapport pointe du doigt les chasseurs traditionnels dozos, les familles des victimes se disent inquiètes de les voir un jour jugés.
Alors que l’ONU vient de célébrer la Journée internationale des Casques bleus, l’Afrique est devenue le terrain privilégié pour les opérations de maintien de la paix déployées par l’organisation internationale depuis 1948.
L’ONU a décidé vendredi de réduire de mille hommes la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom) dans le cadre de son désengagement, malgré l’augmentation récente des attaques des combattants shebab à Mogadiscio.
Diversification de l’économie, innovation, Zlec, évolution des relations internationales… La secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, Vera Songwe, pose un regard lucide sur les défis auxquels le continent est confronté.
Le maréchal Khalifa Haftar, dont l’offensive sur Tripoli se poursuit, nourrit-il des ambitions autoritaires, comme l’en accusent ses adversaires ? Réponse du ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk.
L’expert onusien Moncef Kartas avait été remis en liberté, mardi 21 mai, par la chambre des mises en accusation près la Cour d’appel de Tunis. Si l’enquête et l’instruction se poursuivent, la décision avait surpris, après l’intransigeance montrée dans un premier temps par la justice tunisienne.
Pour mettre un terme aux conflits qui agitent le Sahel, il est nécessaire d’apporter des réponses immédiates à la crise tout en proposant une approche pérenne. Et ces moyens existent.
Depuis l’arrestation, fin mars à Tunis, de Moncef Kartas, expert de l’ONU chargé d’enquêter sur les infractions à l’embargo sur les ventes d’armes à la Libye, les interrogations sont nombreuses. Si les autorités tunisiennes reprochent à l’accusé d’avoir « divulgué des données sécuritaires sur la lutte antiterroriste », la défense évoque un dérapage judiciaire.
En dépit des réticences africaines, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra à l’initiative des États-Unis sa première réunion sur le Cameroun le 13 mai prochain, alors que le pays est secoué depuis 2017 par un conflit armé entre séparatistes anglophones et les autorités centrales.
Le calme était revenu jeudi soir à Cotonou pendant que la Cour constitutionnelle proclamait les résultats définitifs des élections législatives, après deux jours de violentes manifestations post-électorales.
La Libye a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une équipe d’inspecteurs pour enquêter sur les violences contre des civils dans la capitale Tripoli, selon une lettre publiée jeudi.
Le conclave prévu dans l’oasis de l’Ouest devait constituer une étape cruciale vers l’organisation d’élections présidentielle et législatives. C’était en tout cas le souhait de Ghassan Salamé, l’émissaire du secrétaire général de l’ONU pour la Libye.
L’ONU et l’Union africaine (UA) ont appelé, au début d’une visite conjointe en Centrafrique, à une « mobilisation de tous pour avancer rapidement dans la mise en oeuvre de l’accord » de paix signé début février.
Les manifestants soudanais maintiennent dimanche la pression pour une passation rapide du pouvoir à un gouvernement civil, au lendemain de l’engagement pris par le nouvel homme fort du pays, le général Burhane, « d’éliminer les racines » du régime d’Omar el-Béchir.
Au moins 121 personnes ont été tuées et 561 autres blessés depuis le début le 4 avril d’une offensive du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale libyenne Tripoli, a indiqué l’Organisation mondiale de santé.
Le Parlement libyen basé à Tobrouk, dans l’est de la Libye, depuis son élection en 2014, s’est installé samedi à Benghazi, autre ville orientale du pays, où il a tenu une session.
Le ministre de la Défense, Awad Ibn Awf, a été nommé jeudi à la tête du Conseil militaire de transition, remplaçant ainsi le président Omar el-Béchir, destitué le jour même par l’armée. Plusieurs pays et organisations internationales, dont l’ONU et l’Union africaine, réclament une transition respectant les « aspirations démocratiques » des Soudanais.
Renouvelée année après année, la mission d’appui des Nations unies en Libye tente d’assurer une médiation impartiale, huit ans après le début de la guerre civile en 2011. Aujourd’hui, alors que les combats armés reprennent, elle doit faire face à de multiples ingérences étrangères et à l’urgence de construire un sentiment d’appartenance nationale.