L’Organisation des Nations unies compte 193 États-membres (sur les 197 qu’elle reconnaît). Fondée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle a pour finalité la paix internationale.
L’émissaire onusien pour la Libye Ghassan Salamé a annoncé le report sine die de la conférence nationale interlibyenne, dont l’objectif était d’aider le pays à sortir du chaos, en raison des combats menés près de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles de Fayez al-Sarraj.
Le cabinet d’avocats parisiens qui défend l’opposant camerounais a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Me Dupond-Moretti et Me Vey affirment que Maurice Kamto, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et 150 de leurs partisans et alliés, « ont été arrêtés de manière totalement illégale ».
Selon nos sources, Moncef Kartas, membre du panel d’experts des Nations unies pour la Libye arrêté le 26 mars à Tunis, devait présenter, en marge du sommet de la Ligue arabe, les conclusions de son enquête sur les livraisons d’armes à des milices libyennes entre 2012 et 2013.
Le Conseil de sécurité a prolongé à l’unanimité jusqu’au 20 décembre le mandat de sa force de paix Monusco en République démocratique du Congo, sans modifier ses effectifs et en réclamant au secrétaire général de l’ONU de travailler dans les mois à venir sur une stratégie de sortie du pays.
Le tribunal de l’Union européenne a rejeté le premier recours introduit par huit officiels congolais et proches de l’ancien président Joseph Kabila, sanctionnés pour « graves violations des droits de l’homme » et « entraves à l’organisation des élections ». Deux autres recours sont en cours d’examen.
Accusés de corruption et d’entraves au processus démocratique en RDC, Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), son vice-président et l’un de ses conseillers ont de nouveau été sanctionnés par le Trésor américain le 21 mars.
L’ex-conseiller de Paul Biya, Penda Ekoka, arrêté aux côtés de l’opposant Maurice Kamto fin janvier à Douala, a saisi le groupe de travail sur les détentions arbitraires des Nations unies, a indiqué le 21 mars l’un de ses avocats.
Le massacre de Yumbi mi-décembre en République démocratique du Congo « a été instrumentalisé par certains acteurs politico-administratifs locaux », a reconnu Kinshasa pour la première fois, en livrant de nouveaux détails atroces.
Le secrétaire général de l’ONU affirme voir des « progrès » dans l’application de l’accord de paix de 2015, alors que plusieurs membres du Conseil de sécurité ont fait part de leur impatience et menacé le Mali de sanctions.
Centrafrique, Mali, RD Congo, Libye… Le secrétaire général de l’ONU est très actif sur le continent. António Guterres consulte régulièrement l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’OMS, le Kényan Mukhisa Kituyi, qui dirige la Cnuced, ou Phumzile Mlambo-Ngcuka, une ex-militante de l’ANC aujourd’hui à la tête d’ONU-Femmes. Pour gérer les dossiers africains, il s’entoure de conseillers aux profils très variés.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena, opposition), Tiébilé Dramé, a présenté jeudi un document dressant un bilan de 1 026 morts et 186 blessés dans les violences qui frappent le centre du pays, où sévissent des groupes jihadistes et qui est le théâtre de conflits inter-communautaires.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé de proroger jusqu’au 31 janvier 2020 l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique, ainsi que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son comité des sanctions.
Une cérémonie en hommage aux dix Casques bleus tchadiens tués le 20 janvier au Mali, dans une attaque revendiquée par Aqmi, a été organisée dimanche à Bamako, en présence du chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Plus de cinquante fosses communes ont été découvertes par une mission d’enquête conjointe de la mission de l’ONU et des autorités après des tueries à caractère communautaire mi-décembre dans une région de l’ouest de la République démocratique du Congo.
Pour la première fois depuis le début de la crise centrafricaine en 2012, de hauts responsables du pouvoir à Bangui ont dialogué, face-à-face à Khartoum, avec la quasi-totalité des chefs de groupes armés opérant sur le territoire, où au moins treize personnes ont été tuées par des combattants de groupes armés depuis le 24 janvier.
Le Conseil de sécurité des Nations unis va se réunir à huis clos ce 4 janvier sur les élections en République démocratique du Congo, selon des diplomates.
Le gouvernement somalien a ordonné à Nicholas Haysom, l’émissaire des Nations unies pour ce pays de quitter le territoire, en l’accusant d’« ingérence délibérée» dans sa «souveraineté».
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté jeudi 20 décembre ses premières sanctions contre des Maliens contrevenant, selon elle, à l’accord de paix de 2015. Des sources diplomatiques ont également souligné que de nouvelles mesures coercitives pourraient être prises à l’avenir.
Des chasseurs traditionnels dogons du centre du Mali ont tué fin juin 24 civils peuls, révèle une enquête de l’ONU publiée mardi 18 décembre, et au moins 34 autres en décembre, selon Human Rights Watch.
Des dizaines de civils Touaregs ont été tués entre le mardi 11 et le mercredi 12 décembre par des jihadistes présumés dans le nord-est du Mali, dans la région de Ménaka, zone de confrontation entre des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et deux groupes armés principalement touaregs soutenant les troupes maliennes et françaises.
L’Organisation des Nations unis (ONU) a affirmé lundi être en quête de quatre milliards de dollars pour fournir en 2019 de l’aide humanitaire à quelque 20 millions de Yéménites, soit 70% de la population de ce pays dévasté par la guerre.
Un officier de l’armée congolaise accusé d’être impliqué dans le meurtre en 2017 de deux experts des Nations unies au Kasaï a été arrêté par un tribunal militaire qui juge cette affaire, a-t-on appris vendredi 7 décembre de source judiciaire.
Ce sont finalement 2,4 milliards d’euros qui ont été promis par les bailleurs de fonds aux pays du G5 Sahel. Un programme d’urgence de 260 millions d’euros sera destiné à l’hydraulique, à la gestion des conflits intercommunautaires et à la sécurité intérieure.
Le gouvernement burundais a exigé la fermeture du bureau à Bujumbura du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, avec lequel il avait déjà suspendu toute collaboration depuis octobre 2016, on indiqué des sources gouvernementale et onusienne.
L’ONU, l’Union africaine et la Côte d’Ivoire, présidente en exercice du Conseil de sécurité, ont plaidé mercredi en faveur des organisations internationales oeuvrant pour la paix dans le monde, au lendemain de nouvelles critiques américaines mettant en cause leur efficacité.
Dans la foulée de la conférence de Palerme, l’émissaire onusien pour la Libye fait le point sur sa mission. Entre avancées sécuritaires et flou institutionnel, Ghassan Salamé veut croire en de réels progrès.
Ordre du jour, taille de chaque délégation… Ce que contient la lettre d’invitation de l’envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental, Horst Köhler, adressée aux quatre parties qui participeront à la table ronde de Genève, les 5 et 6 décembre.
Dans un rapport publié jeudi 20 novembre, la FIDH et l’AMDH dénoncent des violations des droits humains contre les populations dans le centre du Mali, pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Ces régions en proie à des attaques jihadistes font également les frais de la lutte anti-terroriste dans un contexte de tensions intercommunautaires notamment pour l’accès aux ressources du fleuve Niger.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé le 14 novembre les sanctions contre l’Érythrée après un accord de paix historique avec l’Éthiopie en juillet dernier et un réchauffement de ses relations avec Djibouti, qui laissent augurer des changements positifs dans la Corne de l’Afrique.