L’Organisation des Nations unies compte 193 États-membres (sur les 197 qu’elle reconnaît). Fondée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle a pour finalité la paix internationale.
L’ONU a désigné ce mercredi 26 juillet une équipe de trois experts pour enquêter conjointement avec l’État congolais sur les violences dans la région du Kasaï. Parmi eux, le Sénégalais Bacre Waly Ndiaye, dont le choix a été salué par la Lucha. Spécialiste de la RD Congo, il est aussi l’auteur d’un rapport qui a fait date sur l’implication du régime Habyarimana dans le génocide des Tutsis au Rwanda.
Deux Casques bleus marocains ont péri mardi à Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, lors d’une embuscade tendue par de présumés anti-Balaka. Une attaque qui survient deux jours seulement après celle qui a coûté la vie à un autre soldat de la paix, dans la même ville.
Fayez al-Sarraj et le général Khalifa Haftar ont adopté ce mardi 25 juillet, pour la première fois, une déclaration commune de sortie de crise appelant à un cessez-le-feu et à l’organisation d’élections le plus rapidement possible. Une résolution annoncée « au printemps », par le président français Emmanuel Macron, à l’initiative de leur rencontre, près de Paris.
Un Casque bleu marocain a été tué dimanche à Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, lors de l’attaque d’un convoi militaire de la Minusca par de présumés anti-Balaka. Trois autres soldats des Nations unies ont également été blessés.
50% de décès en moins sur 12 ans. C’est le résultat mis en avant par une étude d’Onusida publiée ce 20 juillet 2017. À l’heure où il n’existe pas encore de vaccin contre le VIH et où les malades doivent suivre un traitement toute leur vie, les pays africains intensifient leurs efforts dans cette lutte. De plus en plus d’entre eux se rapprochent de l’objectif 90-90-90. Jeune Afrique fait le point sur le recul de la maladie en Afrique et dans le monde.
Appuyés par le groupe des treize pays africains du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, la République démocratique du Congo devrait selon toute vraisemblance faire son entrée au mois d’octobre au sein de l’institution onusienne. Un soutien assimilé à un « manquement inexcusable » à la défense des droits de l’Homme par les pays africains, selon Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’ONU.
Le contingent burkinabé présent au Darfour, dans l’ouest du Soudan, sera redéployé sur le territoire national afin de faire face à la menace terroriste.
La Monusco a annoncé mercredi la fermeture d’ici fin juillet de cinq de ses bases fixes au Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo. Une décision commandée par le nouveau mode opérationnel des Casques bleus, mais qui est loin de rassurer tout le monde.
Le 22 juin, l’ONU a autorisé Maurice à saisir la Cour de justice de La Haye sur la question de la souveraineté de l’archipel des Chagos. Un camouflet pour le Royaume-Uni dans ce combat de cinquante ans.
Les découvertes macabres se succèdent dans le Kasaï. Les 4 et 7 juillet 2017, 38 nouveaux charniers ont été recensés par une équipe du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) et la cellule d’appui aux poursuites, composé de procureurs civils et militaires congolais, chargés d’enquêter sur les crimes de guerre en RDC. Au total, 80 charniers ont été mis au jour dans le Kasaï depuis le début de la rébellion de la milice Kamwina Nsapu en août 2016.
Le procès sur l’assassinat des experts de l’ONU dans le Kasaï se poursuit à pas de tortue. Me Serge Niseka, avocat des suspects dénonce la procédure et demande plus de preuves.
Financement de l’Union africaine, lutte antiterroriste dans le Sahel, participation aux efforts de maintien de la paix sur le continent et crise du Golfe… Mankeur Ndiaye, ministre sénégalais des Affaires étrangères, revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers internationaux dans lequel le pays est impliqué.
Du départ du contingent congolais de la Minusca au plan de paix de Sant’Egidio en passant par les violences à Bria : le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique fait le point pour Jeune Afrique sur la situation en Centrafrique.
La Minuad, la mission de maintien de la paix de l’ONU et de l’UA au Darfour, va être amputée d’au moins un tiers des 17 000 hommes actuellement présents sur le terrain. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi 29 juin cette réduction d’effectifs, entérinant la volonté des États-Unis de réduire le budget des Casques bleus de 600 millions de dollars.
L’ancien président du Burkina Faso Michel Kafando, nommé en mai dernier envoyé spéciale de l’ONU au Burundi, a rencontré pour la première fois le président Pierre Nkurunziza, jeudi 29 juin. Le gouvernement burundais a profité de cette première visite protocolaire pour le mettre en garde contre toute accointance avec l’opposition en exil.
Un convoi de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) a été attaqué mercredi 28 juin par des hommes armés. Sept de ses membres ont été pris en otage pendant plusieurs heures avant d’être finalement libérés.
Michel Kafando, ancien président du Burkina Faso nommé en mai dernier envoyé spécial de l’ONU au Burundi, est arrivé ce mardi 27 juin à Bujumbura. Il s’agit d’un « premier contact » avec le président burundais Pierre Nkurunziza avant d’entrer dans le vif du sujet, la semaine prochaine.
Le 20 juin, après quatre mois de discussions, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé à l’unanimité la nomination du diplomate libanais comme médiateur dans la crise libyenne.
Le tribunal militaire de Mbuji-Mayi, au Kasaï-oriental, a abandonné samedi les charges de crime de guerre contre sept soldats poursuivis après un massacre présumé de civils dans cette région du centre de la République démocratique du Congo.
Un compromis a finalement été trouvé ce vendredi, lors de la 35e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, à Genève. La résolution adoptée prévoit d’envoyer une équipe d’experts internationaux et régionaux en RDC, mais pas sous couvert d’une enquête internationale indépendante.
Le Secrétaire général des Nations unies est en Ouganda depuis jeudi pour participer au Sommet de la solidarité envers les réfugiés. Il a appelé la communauté internationale à « augmenter son aide humanitaire » pour aider l’Ouganda à faire face aux défis posés par l’afflux de plus d’un million de réfugiés sud-soudanais. Alors que l’objectif est de réunir 1,8 milliard d’euros pour l’année à venir, l’Union européenne en a promis 85 millions.
Cette tribune est une lettre ouverte du mouvement citoyen congolais Lutte pour le changement (Lucha) aux 47 États membres du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, réunis à Genève. Elle est co-signée par Nicole Mutolo, militante de la Lucha.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre les jihadistes dans la région du Sahel. Le projet de résolution, élaboré par la France, a été accepté par la totalité des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington sont parvenu à trouver un accord sur son contenu.
Le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a accusé mardi des autorités de la RDC, sans préciser lesquelles, d’armer une milice menant d' »horribles attaques » contre les civils dans le Kasaï, au centre du pays.
Alors qu’une bataille d’arguments se poursuit à la 35e session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève, un document de l’Eglise catholique de la RDC rendu public mardi évalue à près de 3 400 le nombre de personnes tuées depuis le début de la crise dans le Kasaï. Le même jour, Kinshasa présentait sa version des faits sur le phénomène Kamuina Nsapu dans un « Livre blanc », sans chiffrer le nombre des victimes.
Avant de s’envoler pour Genève où se tient jusqu’au 23 juin la 35e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Marie-Ange Mushobekwa, ministre congolaise des Droits humains, s’est confiée à Jeune Afrique. Sujets abordés : les violences dans le Kasaï et la situation des droits de l’homme en RDC.
Dans une lettre rendue publique le 16 juin, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies demande à l’État congolais de prendre les « mesures nécessaires » pour permettre à l’opposant Moïse Katumbi de participer au scrutin présidentiel prévu avant la fin de l’année.
La Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi a dénoncé la « persistance des violations des droits de l’homme » dans le pays à l’occasion d’une présentation de son rapport devant le Conseil des droits de l’homme jeudi à Genève.