L’Organisation des Nations unies compte 193 États-membres (sur les 197 qu’elle reconnaît). Fondée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle a pour finalité la paix internationale.
Dans une lettre adressée aux Nations unies, Mohammed Abdelaziz, chef du Front Polisario, le mouvement qui revendique l’indépendance du Sahara occidental, s’est inquiété jeudi des risques de reprise des hostilités avec le Maroc si la Minurso ne pouvait plus assumer pleinement son mandat.
Jane Holl Lute vient d’être nommée Coordonnatrice spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’amélioration de la lutte contre l’exploitation et les atteintes sexuelles. Elle s’est rendue en Centrafrique du 9 au 11 avril. Jeune Afrique l’a rencontrée.
La mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) devrait prendre fin en juin 2017. C’est en tout cas ce que suggère le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon dans un rapport à destination du Conseil de sécurité.
L’ONU a ouvert une enquête sur de nouvelles allégations de violences sexuelles particulièrement sordides qu’auraient exercées en Centrafrique des soldats de la force française Sangaris et des Casques bleus burundais et gabonais. Paris a promis jeudi de faire « toute la lumière » sur ces accusations.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a renouvelé mercredi le mandat de la Monusco, présente en RD Congo depuis 16 ans, contre l’avis des autorités congolaises.
En visite officielle de deux jours en Tunisie, Ban Ki-moon a salué les progrès démocratiques du pays et abordé la crise de l’emploi chez les Tunisiens.
En qualifiant la présence marocaine d’« occupation » à l’issue d’une visite dans les camps de Tindouf, Ban Ki-moon a provoqué une crise diplomatique sans précédent avec le royaume. Qui menace de couper les vivres à la mission onusienne déployée sur le territoire.
En visite au Sahara, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est attiré les foudres du gouvernement marocain, qui lui reproche de s’être départi de sa neutralité et d’avoir tenu des propos outrageux envers le Maroc.
Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite au Mali, ont appelé samedi à accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix, à trois semaines d’un forum de réconciliation dans le nord en proie à des attaques récurrentes.
Les États-Unis discutent avec leurs partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU d’un projet de résolution prévoyant de rapatrier des contingents entiers de Casques bleus soupçonnés d’abus sexuels, ont indiqué vendredi des responsables américains.
L’ONU a recensé l’an dernier 69 cas d’abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus, principalement en République centrafricaine et en République démocratique du Congo. Sur 21 pays mis en cause, 11 sont africains.
Le secrétariat général des Nations unies a indiqué lundi que Ban Ki-moon se rendra à Rabat et à Laâyoune (Sahara occidental) dans le courant de l’année et non à l’occasion de sa prochaine tournée au Maghreb comme annoncé à l’origine.
Nous parlerons cette semaine non pas de l’Afrique, mais du monde dans son ensemble. Et, plus précisément, de ceux et celles qui ont l’ambition de l’administrer. Vous verrez que cela revient, indirectement, à parler de l’Afrique.
Les accusations se multiplient à l’encontre des soldats de la paix. Des « Casques bleus originaires de la RD Congo ont été accusés d’avoir abusé de quatre enfants vivant dans un camp de déplacés en République centrafricaine », a indiqué un porte-parole de l’ONU mardi.
Sept Casques bleus du contingent guinéen de la force de l’ONU au Mali, dont trois femmes, ont été tués lors de l’attaque jihadiste le 12 février à Kidal (nord-est), selon un nouveau bilan de source militaire au sein de la Mission de l’ONU mardi.
Sous mandat onusien ou pas, au moins 120 États participent actuellement à des missions de maintien de la paix à travers le continent. Les pays africains aussi répondent de plus en plus présents à l’appel. Cartographie.
Les intenses combats entre les forces gouvernementales et les rebelles dans la région de Jebel Marra au Darfour, dans l’ouest du Soudan, ont conduit des dizaines de milliers de civils à fuir. Selon l’ONU, ces derniers se trouvent désormais dans une situation humanitaire désespérée.
Un rapport confidentiel du groupe d’experts des Nations unies datant du 15 janvier, dont Jeune Afrique a pu se procurer une copie, épingle le Rwanda, soupçonné de faciliter le recrutement et l’entraînement des rebelles burundais sur son sol. Mais aussi la RDC dont les soldats auraient tiré sur des Casques bleus tanzaniens début mai 2015.
Au Mali, l’opposition a eu tôt fait de médiatiser l’affaire : le 18 janvier, le pays a vu son droit de vote aux Nations unies suspendu pour non-paiement de cotisations.
Au moment même où les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU atterrissaient à Bujumbura, le 21 janvier, un diplomate français de haut rang dressait ce constat : « La liste de ceux qui font pression sur le Burundi est plus courte, hélas, que celle de ceux qui ne font rien. »
Alors que les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent rencontrer vendredi le président burundais Pierre Nkurunziza pour tenter de le convaincre d’accepter le déploiement d’une force de paix africaine, Bujumbura a été une nouvelle fois la proie des violences jeudi.
Après le « succès de l’élection présidentielle » d’octobre dernier, organisée dans le calme, l’ONU a décidé mercredi de réduire les effectifs de sa mission de maintien de la paix en Côte d’Ivoire. D’ici le 30 mars, l’Onuci doit ainsi passer de 5 437 à 4 000 soldats.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont décollé mercredi pour le Burundi. Ils vont tenter de persuader le gouvernement d’ouvrir un dialogue avec l’opposition et d’accepter le déploiement d’une force de l’Union africaine.
Un gouvernement libyen d’union nationale prévu dans l’accord parrainé par l’ONU a été formé mardi 19 janvier. La nouvelle équipe, dirigée par l’homme d’affaires tripolitain Fayez el-Sarraj, est composée de 32 ministres, a-t-on appris.
Ils sont désormais plus de 200 000 civils sud-soudanais hébergés dans les sept bases que l’ONU au Soudan du Sud, a annoncé lundi la Mission locale de l’ONU.
L’ONU hausse le ton. Les Nations unies ont dénoncé vendredi 15 janvier l’existence de massacres ethniques, des charniers et des viols collectifs commis par les forces de sécurité au Burundi.
Dans une note confidentielle adressée le 6 janvier au Conseil de sécurité, Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, n’écarte pas l’hypothèse d’un génocide à venir au Burundi et estime que des Casques bleus devraient être envoyés sur place. Partagez-vous cet avis ?
Dans un rapport rendu public mardi, l’ONU envisage de réduire à nouveau les effectifs de la force des Nations unies en République Démocratique du Congo (Monusco). Une proposition qui sera examinée la semaine prochaine par le Conseil de sécurité.