Quelques semaines après la mise en marche du gisement Sangomar, le pays est déjà annoncé comme nouveau membre du cartel des pétroliers. Une information à prendre avec des pincettes.
Qu’ils subventionnent ou non le carburant, qu’ils soient ou non producteurs de pétrole, les pays du continent sont loin d’être tous logés à la même enseigne. Décryptage en infographie.
Le pays du Maghreb se hisse pour la première fois à la tête des principaux producteurs de brut du continent. Avec une courte avance, il supplante le Nigeria, qui, miné par une crise économique, voit sa production baisser de 6,8 % en un mois.
Boosté par l’entrée en production du gisement Baleine et la récente découverte du gisement Calao, Abidjan souhaite intégrer le club des exportateurs d’or noir avant de rejoindre le cartel des pétroliers.
Face aux multiples propositions de réduction de leurs quotas de production, les pays africains peinent à faire entendre leur voix. Certains finissent par claquer la porte du cartel.
À en croire le chef de l’Agence internationale de l’énergie, le déclin du pétrole, du gaz et du charbon est imminent. Une prévision « désastreuse », riposte le cartel des producteurs.
À deux jours d’une réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le prix de l’essence flambe au Nigeria. Le nouveau président est hostile aux subventions sur le carburant.
Si le continent est très fortement touché par les conséquences de ce fléau, plusieurs pays sont à la pointe dans le domaine de la lutte contre la pollution plastique. Ils ont servi d’exemple lors des discussions qui se sont tenues à Paris, lors desquelles les représentants de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement ont tenté d’élaborer un instrument juridique contraignant.
Dans son dernier ouvrage, l’écrivain et journaliste français Jean-Louis Gouraud, ancien rédacteur en chef de JA, brosse un portrait très personnel du défunt « Guide » libyen, qu’il a longtemps fréquenté. Morceaux choisis.
De ses maxima au début de la guerre en Ukraine, le prix du baril de pétrole est passé à 72 dollars (67 euros) aujourd’hui. Une tendance à la baisse qui tend à se poursuivre, avec des conséquences diverses pour les pays africains.
Peu connue du public, l’institution multilatérale a consacré près de la moitié de ses financements au continent. Elle renforce sa force de frappe en faveur de la sécurité alimentaire et du climat.
De retour à Téhéran après un long exil, l’ayatollah Khomeiny renverse le shah le 11 février 1979. Une révolution qui changera la face du monde, comme Amin Maalouf, alors envoyé spécial de JA en Iran, l’avait si bien pressenti.
Hydrogène vert marocain, relance de la production pétrolière nigériane, développement de la filière en RDC et en Guinée équatoriale… Quels sont les principaux éléments à surveiller dans le secteur des hydrocarbures en 2023 ?
Si, malgré sa volatilité, le prix du pétrole est en hausse depuis 2021, les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale fortement dépendantes de l’or noir peinent à tirer profit de la conjoncture.
Alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a récemment décidé d’abaisser son niveau de production de brut, la mesure implique la dégringolade du Nigeria dans le classement des principaux pays producteurs du continent. L’Angola perd son éphémère statut de leader.
La très récente décision de l’Opep+, prise afin de contrecarrer la baisse tendancielle des cours, devrait tirer à la hausse le prix des carburants. Un positionnement non sans conséquence pour l’économie du continent.
Le secrétaire général sortant de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammed Barkindo, est mort le 5 juillet au soir à l’âge de 63 ans, a annoncé ce mercredi 6 juillet la compagnie publique pétrolière NNPC.
Détournement de la production, subventions écrasantes, poids de la dette… Pourquoi le plus grand producteur de pétrole d’Afrique ne profite pas de la hausse des prix du pétrole provoquée par le conflit en Ukraine.
Inflation, surendettement, pénuries énergétiques… La hausse du prix du pétrole et des carburants accentue les difficultés économiques auxquelles est confrontée l’Afrique. Pourtant, le continent n’a jamais été aussi indispensable pour étancher la soif de pétrole de la planète.
Entre l’embargo contre le brut russe, la volatilité des cours de pétrole et la flambée des prix du baril, les difficultés d’approvisionnement en carburant font planer les craintes de disette sur le continent.
Pendant que l’inflation sur les produits alimentaires de base reste forte, la manne pétrolière offre, de nouveau, une bouffée d’oxygène à l’exécutif algérien.
Avec l’accord des pays de l’Opep+, Alger veut enfin retrouver ses niveaux de production d’avant la crise. Et cela alors que les cours explosent avec la guerre en Ukraine.
Il n’y a pas un mais des pétroles africains. Lorsqu’il est peu pourvu en soufre – moins de 0,5 % de son poids total- et de faible densité, le brut est considéré comme de bonne qualité. Et des hydrocarbures de ce type, le continent n’en manque pas.
Le 20 avril, à Wall Street, le cours du baril est tombé en dessous de zéro dollar. En raison des confinements européen et américain, la demande mondiale s’est effondrée, plaçant les pays producteurs dans une situation délicate puisque la production est difficile à ralentir et que les stocks de brut sont saturés…
L’accord dit « Opep++ » de réduction de la production pétrolière, prévoit une diminution de 9,7 millions de barils par jour des volumes de brut échangés sur les marchés mondiaux. Quelles conséquences pour les pays producteurs africains ?