Le monde pétrolier retient toujours son souffle, ce 10 avril au soir, en attendant la confirmation et la déclinaison par pays d’un accord de réduction de la production mondiale d’or noir. Une mesure qui pourrait ne pas suffire à faire repartir les cours du Brent.
En l’absence d’accord entre Moscou et Riyad le 6 mars, le monde du pétrole s’est réveillé ce 9 mars dans une situation de crise majeure. De lourdes conséquences sont à prévoir pour les pays producteurs les plus dépendants de l’or noir, comme l’Algérie, analyse Thierry Bros, associate Energy Project, Davis Center for Russian and Eurasian Studies à Harvard University et professeur à Sciences Po Paris.
Le cours du Brent se sont retrouvés dans le rouge en fin de journée vendredi 6 mars, cependant qu’une réunion entre les membres de l’Opep et la Russie se dirigeait vers l’échec d’un accord de réduction de production. Cet accord vise à contrer l’effet négatif du coronavirus sur les cours du brut.
Pour le Cameroun, comme pour les pays africains au profil similaire, les temps qui s’ouvrent s’annoncent périlleux. En l’absence d’un coup de pouce du destin, le coronavirus pourrait bien faire des victimes politiques considérables en Afrique.
Le 8 septembre, le roi d’Arabie saoudite et « MBS », son héritier, ont confié à ce prince habile et expérimenté le portefeuille de l’Énergie, marquant ainsi leur volonté de reprendre en main ce secteur stratégique.
Le nouveau code pétrolier gabonais entre en vigueur : il se veut plus attractif pour les entreprises avec, en contrepartie, moins de bénéfices pour l’État. Mais, alors que le pays souhaite recouvrer des rentes pétrolières similaires à celles d’avant la crise de 2014-2015, les opérateurs restent pour le moment réservés.
Le président Teodoro Obiang Nguema a annoncé l’octroi aux enchères de 26 licences pétro-gazières il y a une semaine. Une annonce qui attise les convoitises des géants pétroliers étrangers.
Le septième sommet des pays producteurs de pétrole s’est ouvert le 3 avril à Malabo. Les ministres des Hydrocarbures et les représentants des compagnies pétrolières du continent seront réunis jusqu’au 5 avril dans la capitale équato-guinéenne.
Aux États-Unis, des parlementaires ont récemment remis sur la table un projet de loi visant à empêcher l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’influencer les cours de l’or noir. Un projet qui, s’il aboutit, risque de provoquer de forts remous géopolitiques et financiers.
L’institut américain Gulf International Forum a publié ses prévisions 2019 pour l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Irak, l’Iran, le Koweït, le Qatar, Oman et le Yémen. Parmi les grandes tendances : normalisation des relations avec Israël, poursuite de la crise du Golfe, risques de déstabilisation de l’Irak et de l’Iran.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Alors que la décision du Qatar de quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prendra effet en janvier, Abdellah Baaboud, directeur du Gulf Studies Center à l’université du Qatar, décrypte pour Jeune Afrique les motivations de l’émirat, membre historique de l’organisation.
Le fils du président Teodoro Obiang s’impose de plus en plus au sommet de l’État en Guinée équatoriale à mesure que s’efface son père. Et n’hésite pas, pour asseoir son autorité, à écarter un à un ses adversaires.
À trois jours du sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne, le ministre qatarien de l’Énergie Saad al-Kaabi a annoncé le retrait de son pays de l’organisation. La décision, qui prendra effet en janvier 2019, est fortement symbolique.
Après avoir puisé dans leurs réserves, les majors reprennent les investissements dans l’industrie pétrolière à la faveur de la hausse du prix du baril.
Le chaos qu’a connu la Libye en 2013-2017 a fait chuter la production. Et le retour à une relative stabilité n’a pas rassuré les grands opérateurs internationaux.
Mécontent des hausses du prix du baril de pétrole, le président américain s’en est pris à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et à l’Arabie saoudite.
Si la remontée des cours du pétrole soulage de nombreux pays d’Afrique, dont l’économie dépend des hydrocarbures, la prudence demeure de mise, tant leur situation macroéconomique est dégradée.
La République du Congo a déposé une demande d’adhésion à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP), dans un contexte où l’économie congolaise est durement touchée par les conséquences du contre-choc pétrolier depuis la fin 2014.
En petit comité, Abdelmoumen Ould Kaddour, le PDG de Sonatrach, s’est récemment laissé aller à des confidences plutôt inquiétantes sur la situation du groupe qu’il dirige depuis mars.
La Libye et le Nigeria pourraient se voir imposer des quotas de production par l’Opep, d’après le « Wall Street Journal » qui cite des délégués du cartel. Ces deux pays membres de l’organisation avaient jusqu’ici été épargnés par de telles limitations, du fait des difficultés qu’ils traversaient.
Directeur général du fonds d’investissement BlackPearl, ancien trader senior du Conseil du café-cacao de Côte d’Ivoire, Mehmet Issa N’Diaye propose des solutions pour pallier à la crise du cacao.
Le ministre saoudien de l’énergie Khaled al-Faleh a indiqué jeudi que la Guinée équatoriale, qui vient de rejoindre officiellement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ce jeudi 25 mai, après en avoir fait la demande en janvier, allait participer aux baisses de production décidées en novembre 2016 pour redresser les cours internationaux. Celles-ci, qui étaient initialement prévues jusqu’au 30 juin 2017, sont prolongées jusqu’en mars 2018.
Le 20 janvier, Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures, s’est rendu à Vienne (Autriche), au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), pour déposer officiellement la demande de son pays de devenir le 14e membre de l’organisation et le 6e africain à y siéger (après le Nigeria, l’Angola, l’Algérie, la Libye et le Gabon).
Les deux plus grands producteurs de pétrole, la Russie et l’Arabie Saoudite, se sont prononcés lundi dans un communiqué commun en faveur d’une extension de l’accord de réduction de la production jusqu’en mars 2018.
Le pays d’Afrique centrale a adressé une demande officielle d’adhésion, a-t-il fait savoir lundi. Il s’était déjà associé en décembre au cartel des producteurs de pétrole pour participer à l’effort de réduction de la production censé revigorer des cours déprimés.
Avec une production moyenne de 1,8 million de barils par jour (bpj) en 2016, l’Angola devance le Nigeria (1,5 millions de barils par jour), et devient le plus gros producteur de pétrole du continent.
Un écolo nigérian à la tête de l’Opep, Isabel dos Santos qui prend la tête de la compagnie pétrolière angolaise Sonangol, le Nigeria officiellement entré en récession… Voici un condensé des principaux tournants économiques pris par le continent durant l’année 2016.
En réussissant à convaincre à la fois Riyad, Téhéran et Moscou de réduire leur production d’or noir, Noureddine Boutarfa a apporté une bouffée d’oxygène à son propre pays. Et sauvé au passage l’Opep. Récit exclusif d’une négociation menée de main de maître.
Destiné à soutenir les cours, l’accord convenu à Alger pour ralentir la production de pétrole entrera en vigueur l’an prochain. Or, la production en hausse en Angola ou au Nigeria pourrait forcer les autres pays producteurs à accroître leurs coupes pour atteindre leurs objectifs.