Organisation internationale de la francophonie (OIF)
L’organisation internationale de la francophonie est une institution dont les Etats ou gouvernements membres ont en commun la langue française. Le rapport de l’Observatoire de la langue français datant de 2014 estime qu’il y a 274 millions de locuteurs répartis sur les cinq continents. S’appuyant sur un dispositif institutionnel fixé par la Charte de la Francophonie et un corpus de valeurs (démocratie, dialogue des cultures et civilisations, promotion de l’éducation, diversité culturelle et linguistique, etc.), l’organisation vise à promouvoir la langue française et les relations de coopération entre les 80 Etats et gouvernements (membres ou observateurs) de l’OIF. Michaëlle Jean, ancienne gouverneur général du Canada d’origine haïtienne, est secrétaire générale depuis le 1er janvier 2015.
En préambule du Sommet de la Francophonie d’Erevan, les ministres des Affaires étrangères de l’organisation se sont mis d’accord pour ouvrir deux nouveaux bureaux régionaux, à Tunis et Beyrouth.
Le gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé mardi qu’ils se rallieraient au « consensus » en faveur de la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF.
La Gambie, l’Irlande, l’État américain de la Louisiane et Malte ont demandé à intégrer l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’occasion du sommet d’Erevan. Les chefs d’État doivent aussi se prononcer sur le cas, beaucoup plus épineux, de l’Arabie saoudite.
L’histoire montre que, sans le soutien des peuples, les institutions intergouvernementales sont condamnées. Alors que démarre le sommet d’Erevan, et dans un contexte où le multilatéralisme est sans cesse en recul, l’économiste Kako Nubukpo et l’historienne Caroline Roussy lancent un appel à une « francophonie de l’action » qui « assume son devoir de subversion ».
Le soutien du président français à la candidature de Louise Mushikiwabo a surpris. De l’option africaine voulue par Emmanuel Macron au choix de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, retour sur plusieurs mois de tractations diplomatiques.
Qui, de Michaëlle Jean, la sortante, ou de Louise Mushikiwabo, la grande favorite, sera élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’issue du sommet d’Erevan, en Arménie, le 12 octobre ?
La secrétaire générale sortante aborde l’élection en position d’outsider. Seul un ferme veto de ses partisans visant sa rivale pourrait lui permettre d’obtenir un second mandat.
Dix ans après la réforme qui le relégua au second plan dans l’enseignement, l’administration et l’ensemble de la fonction publique, le français effectue un discret retour.
Le budget de la chaîne risque de se voir de nouveau diminuer en 2019. Yves Bigot, son directeur général, souhaite profiter du sommet d’Erevan pour obtenir de nouveaux financements.
Fière de son bilan, attachée à une Francophonie politique, porteuse de « valeurs universelles », la Canadienne fourbit ses armes à la veille du sommet de l’OIF, à Erevan. Non sans égratigner au passage l’« inélégance » du président français Emmanuel Macron et le « relativisme » de sa rivale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo.
En marge de l’Assemblée générale des Nations unies qui vient de se clore à New York, Michaëlle Jean, soutenue par le Canada, et Louise Mushikiwabo, qui peut notamment compter sur la France et l’UA, ont rivalisé en coulisses à quelques jours du prochain sommet de l’OIF.
On saura le 12 octobre, à Erevan, si Louise Mushikiwabo succédera à Michaëlle Jean à la tête de l’OIF. Alors que s’ouvre l’assemblée générale de l’ONU, rendez-vous crucial pour les deux concurrentes, la ministre rwandaise des Affaires étrangères s’est confiée à Jeune Afrique.
Pour l’économiste Kako Nubukpo, l’enjeu majeur de la Francophonie économique devrait être la construction d’un paradigme de l’économie fondé sur les valeurs et l’éthique portées par les autres dimensions de l’organisation.
Tandis que la ministre rwandaise des Affaires étrangères sillonne les pays membres de l’OIF pour récolter les soutiens, la secrétaire générale sortante opte pour une stratégie plus feutrée à l’approche du sommet d’Erevan.
Le CDR du militant contestataire et homme de radio malien Ras Bath a annoncé mardi 11 septembre la fin de son « accord politique » avec l’opposant Soumaïla Cissé, qu’il avait soutenu lors de la présidentielle. Il revient pour Jeune Afrique sur les raisons de cette décision.
Après Erevan, en Arménie, en octobre prochain, ce sera au tour de Tunis d’accueillir, en 2020, le sommet de la Francophonie, laquelle fêtera alors son cinquantenaire. Au cœur des préparatifs de l’événement : Ferid Memmich.
Le match entre la Rwandaise Louise Mushikiwabo et la Canadienne Michaëlle Jean aura-t-il lieu ? Tandis que plusieurs dirigeants africains espèrent un forfait du Canada, l’entourage de la secrétaire générale de l‘OIF assure qu’elle ne jettera pas l’éponge.
Dans le cadre de sa tournée, Louise Mushikiwabo, candidate au poste de Secrétaire général de l’OIF, devrait en août sillonner d’autres pays membres de l’Organisation, notamment en Europe centrale et en Asie du Sud-Est.
À l’occasion d’une interview sur Radio Canada, Michaëlle Jean, la secrétaire générale de la Francophonie, a assuré connaître la ministre Louise Mushikiwabo, son adversaire lors du prochain sommet d’Erevan, puisque celle-ci avait, selon elle, été ambassadrice du Rwanda au Canada. La ministre rwandaise n’a pourtant jamais occupé ce poste.
Jovenel Moïse, le président haïtien, a adressé le 2 juillet une lettre à Emmanuel Macron, dont JA a obtenu une copie, dans laquelle il « sollicite le soutien » de la France pour la candidature de Michaëlle Jean à la tête de l’OIF.
Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, soutient sa compatriote Michaëlle Jean dans sa campagne pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
La candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, qui vise le poste de secrétaire général de l’OIF, a reçu le soutien officiel du Comité des candidatures de l’UA. Aucun autre État africain n’a présenté de personnalité face à la Canadienne Michaëlle Jean.
[Éditorial] La candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo au secrétariat général de l’OIF a du mal à passer dans les milieux hostiles au régime de Paul Kagame.
Le Rwanda a prévu de saisir l’occasion du prochain sommet de l’Union africaine, du 25 juin au 2 juillet à Nouakchott, pour convaincre les pays africains de se rallier à la candidature de sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères a rarement été sur la même longueur d’onde que les dirigeants français. Elle va pourtant briguer avec leur soutien le secrétariat général de la Francophonie.
Quelles personnalités accompagnaient le président rwandais Paul Kagame lors de sa visite à Paris les 23 et 24 mai dernier ? À quel hôtel sa délégation était-elle installée ? Pour quelles raisons s’était-il entretenu avec Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l’OIF, avant son arrivée à Paris ? Retour sur cette « visite de travail » de 48 heures.
Emmanuel Macron a confirmé qu’il était favorable à une candidature de Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie. L’élection aura lieu les 11 et 12 octobre prochains à Erevan.
Le président rwandais et président de l’UA effectue ce 23 mai sa première visite en France depuis 2015. Après un déjeuner avec des acteurs du monde de la technologie et un entretien avec Emmanuel Macron, Paul Kagame se rendra jeudi au salon VivaTech en compagnie de son homologue français.