Affaibli par de récentes décisions d’Henri Konan Bédié au sein du PDCI, le secrétaire exécutif, Maurice Kakou Guikahué, compte bien ne pas se laisser faire.
Directement mis en cause par le rapport d’enquête sur les violences post-électorales de 2020, Henri Konan Bédié réplique, via son parti, en accusant le camp présidentiel d’être à l’origine des troubles.
Portée disparue depuis la présidentielle d’octobre 2020, l’ex-patronne de la communication du PDCI vient de réapparaître. Elle est nommée à l’inspection du parti.
De Georges, l’inamovible directeur du protocole d’Houphouët-Boigny, à Yasmina, la fière députée du PDCI, ils forment un clan incontournable, à l’histoire indissociable de celle de la Côte d’Ivoire.
La réorganisation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) opérée par Henri Konan Bédié réduit les pouvoirs de son numéro deux. L’entourage de l’ancien président jure que cela n’a rien de personnel, mais Guikahué est bel et bien sur le déclin.
Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé la reprise du dialogue politique dès le mois de décembre. Si l’initiative fait l’unanimité, ses modalités et les sujets à aborder pourraient déjà constituer un blocage.
Rentré d’exil début juillet, l’ancien maire du Plateau a été nommé par Henri Konan Bédié à la tête d’une commission chargée de la réconciliation au PDCI. Un poste clé dans le parti qui lui permet de revenir dans le jeu politique.
L’ancien président a décidé de nommer trois nouveaux vice-présidents, dont Thierry Tanoh. Un changement qui réduit l’influence du secrétaire exécutif du PDCI, en guerre ouverte avec une partie des cadres du parti.
Les tensions inédites entre le secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué, et le président du groupe parlementaire du parti, Simon Doho, menacent l’unité de la formation au point de pousser Henri Konan Bédié à s’en mêler.
L’ex-secrétaire général du puissant syndicat étudiant vient de rejoindre les rangs de l’ex-parti unique, contre lequel il s’est battu durant des années.
Son arrivée à la tête du Plateau, la commune la plus convoitée du pays, a été semée d’embûches. Mais l’ambitieux Jacques Ehouo ne compte pas s’arrêter là.
Un député travaille à une proposition de loi qui vise à réinstaurer une limite d’âge à 75 ans pour être candidat à la présidentielle. Cela aurait pour conséquence de disqualifier les trois principaux personnages de la vie politique ivoirienne.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) traverse une période de turbulences. Son président, Henri Konan Bédié, a été contraint d’effectuer des ajustements pour conserver la main.
Le 6 mars, et comme déjà en 2016, plus de 700 candidats sans étiquette brigueront un mandat de député. Et rêvent de perturber le duel annoncé entre le RHDP et l’opposition.
Un présentateur de télévision, trois patrons de presse, des rédacteurs… Une dizaine de journalistes ivoiriens se présentent aux législatives du 6 mars : la plupart en candidats indépendants, quelques-uns sous les couleurs d’un parti politique.
Malgré l’échec de sa stratégie à la présidentielle de 2020, le vieux chef, imperméable aux critiques, refuse de lâcher les rênes du PDCI. Au risque de voir les jeunes déserter ses rangs.
Le duel qui se jouera dans les urnes le 6 mars entre Marie-Odette Lorougnon, figure des « Gbagbo ou rien », et Maurice Kakou Guikahué, fidèle d’Henri Konan Bédié, dans la circonscription de Gagnoa sous-préfecture a tout d’un affrontement par procuration entre les deux anciens présidents ivoiriens.
Incarcéré depuis le 6 novembre, le bras droit d’Henri Konan Bédié a été évacué en France, dans la nuit du 19 au 20 décembre, dans les conditions que voici.
Maurice Kakou Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a été évacué vers Paris dans la nuit de samedi à dimanche pour raison médicale, selon un responsable du parti et un proche.
En détention depuis début novembre à la Maca, le numéro deux du PDCI a été hospitalisé à Abidjan. À l’approche des traditionnelles grâces présidentielles de fin d’année, son parti espère un geste.
Cinq personnes sont mortes après plusieurs jours de violences liées à l’annonce de la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, a annoncé le gouvernement, appelant à « la retenue ».
Le chef de l’État ivoirien a officialisé jeudi sa décision d’être candidat à la présidentielle d’octobre. Un choix par défaut, qui n’en reste pas moins risqué.
Pour l’ex-chef d’État ivoirien, qui devait être investi ce dimanche à 86 ans candidat à la présidentielle d’octobre par le PDCI, son « âge est un atout ».
Sans surprise, Henri Konan Bédié, 86 ans, a « accepté » d’être candidat à l’investiture du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour la présidentielle d’octobre. Une décision officialisée ce samedi à Abidjan.
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue en octobre, la fronde menée par le député Kouassi Kouamé Patrice (KKP) à l’encontre de Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du parti, crée des remous au sein du PDCI d’Henri Konan Bédié.
Dans six mois, les candidats des principaux partis pour la présidentielle de 2020 seront désignés. Six mois pour retrouver la raison et sortir enfin d’une bataille des ego dans laquelle les désirs de revanche prennent le pas sur le débat démocratique et la confrontation des projets politiques.
Lorsque Henri Konan Bédié a prononcé son nom, le 19 octobre, à la tribune du grand meeting de Yamoussoukro, cela n’est pas passé inaperçu. Le président du PDCI serait-il réconcilié avec Laurent Dona Fologo, son éternel rival au sein de l’ex-parti unique ? Pas tout à fait.
Trois groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne ont annoncé lundi avoir saisi le Conseil constitutionnel pour changer la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), adoptée la semaine dernière par l’Assemblée nationale malgré ses protestations.
Accusé de détournements de fonds publics, l’ancien maire du Plateau et cacique du PDCI a été condamné à vingt ans de prison ferme mardi 2 juillet. Dans une interview à Jeune Afrique, il dénonce une affaire « politique ».