L’ancien maire du Plateau et cacique du PDCI a été jugé en son absence, ce mardi, alors que les relations entre sa formation et le RHDP ne cessent de se tendre. Noël Akossi-Bendjo a été condamné à 20 ans de prison et à plus de 10 milliards de F CFA d’amende pour « détournements de fonds ».
Ancien cadre du PDCI, ce ministre a choisi son camp. Le 26 janvier prochain, lors du congrès constitutif du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani tournera définitivement le dos à son parti pour rejoindre celui d’Alassane Ouattara.
À moins de deux ans de la présidentielle ivoirienne, les manœuvres vont bon train au sein des trois principales familles politiques. Qui doivent s’organiser au plus vite et désigner leur champion.
Dans l’histoire ivoirienne, rarement l’incertitude aura été aussi grande à moins de deux ans de l’élection présidentielle. Aucun des trois grands partis ne s’est choisi de candidat. Pis, au sein de ces formations, aucun homme ni aucune femme ne semble à même d’incarner plus qu’un autre l’avenir de son pays. Un suspense finement orchestré ?
La rupture entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara aura fait bien des dégâts. Certains cadres du parti d’Houphouët ont choisi de ne plus suivre leur chef, qui, loin d’être affaibli, a encore deux ans pour réussir son pari.
Procès de Laurent Gbagbo devant la CPI, libération de son épouse Simone, éventualité d’une alliance avec le PDCI… Justin Koua, porte-parole du FPI – tendance pro-Gbagbo – revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment.
À moins de deux ans de l’élection présidentielle, les deux hommes ont affiché leur bonne entente et leur proximité lors de leur rencontre à Daoukro, du 17 décembre. Ils laissent planer le doute sur une possible alliance pour 2020.
Alors que la campagne pour les élections partielles ivoiriennes, prévues le 16 décembre, s’ouvre le 8 décembre, quatre localités seront particulièrement scrutées : Port-Bouët, Grand-Bassam, Bingerville et Lakota.
Le parti d’Alassane Ouattara y a recueilli 100% des suffrages lors des élections municipales du 13 octobre. À Kong, capitale d’un empire aujourd’hui disparu, la famille du président règne en maître. Et gare à ceux qui voudraient sortir du rang.
Les résultats des élections locales du 13 octobre établiront l’influence réelle des différentes forces politiques, à deux ans d’une présidentielle décisive.
Sociologue et analyste politique, Fahiraman Rodrigue Koné, membre de l’African Security Sector Network revient pour Jeune Afrique sur les principaux enjeux des élections locales qui se tiennent en Côte d’Ivoire le 13 octobre.
De la guerre fratricide au sein du PDCI qui se joue à Cocody à Affi N’Guessan qui aura faort à faire à Bongouanou, en passant par le pari risqué d’Hamed Bakayoko à Abobo, tour d’horizon des principaux points chauds qui seront scrutés avec attention lors des élections locales du 13 octobre en Côte d’Ivoire.
Artisan des campagnes électorales victorieuses de nombreux chefs d’État du continent, le communicant Fabrice Sawegnon a décidé de descendre dans l’arène politique en briguant la mairie du Plateau, dans le centre d’Abidjan.
La libération de Simone Gbagbo et le divorce entre le RDR et le PDCI ont rebattu les cartes. Revoici les grands partis et leurs leaders face à face, tous décidés à l’emporter mais incapables de le faire seuls… La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire s’annonce plus incertaine que jamais.
Si c’était un secret, il était de Polichinelle. Samedi 18 août, dans un palais des sports d’Abidjan chauffé à blanc, l’Union des soroïstes a fait de Guillaume Soro son candidat à la présidentielle. Rien de très surprenant pour ce mouvement créé par des proches de l’ancien rebelle, mais cette nouvelle déclaration a eu le don d’agacer encore un peu plus au RDR.
À quoi ressemblera le paysage politique ivoirien à l’aube de la présidentielle d’octobre 2020 ? En annonçant le 9 août que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) se retirait du processus de création du parti unifié, Henri Konan Bédié a plongé le pays dans l’incertitude.
Après la rupture du PDCI avec le RDR, le président du parti pro-Gbagbo annonce sa nouvelle alliance avec Henri Konan Bédié et des listes communes lors des prochaines élections locales.
Au lendemain de sa rencontre avec Alassane Ouattara, le président du PDCI annonce sa sortie du projet de parti unifié et met fin à son union avec le parti au pouvoir.
Au lendemain de sa révocation de la mairie du Plateau pour « détournements de fonds publics » et mauvaise gestion, cette figure du PDCI dénonce une « décision politique ».
Figure du PDCI hostile au parti unifié, Noël Akossi-Bendjo est soupçonné de « grave déviation dans sa gestion et faux en écriture publique », a annoncé le porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), un des deux grands partis de la coalition au pouvoir, a menacé dans une conférence de presse dimanche d’aller seul aux élections locales d’octobre. Il a également annoncé l’exclusion des frondeurs favorables au « parti unifié ».
La crise entre le président Alassane Ouattara et son principal allié Henri Konan Bédié au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’est déportée à l’intérieur du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) refuse d’intégrer le parti unifié avant la présidentielle. Maurice Kakou Guikahué, son numéro deux, en sort renforcé. Et plus proche que jamais du Sphinx de Daoukro.
Pilier du parti d’Henri Konan Bédié, Jeannot Ahoussou-Kouadio milite pour une alliance avec celui d’Alassane Ouattara au sein d’une formation unifiée. Mais le président du tout nouveau Sénat sera-t-il entendu ?
Depuis longtemps, la deuxième ville de Côte d’Ivoire, Bouaké, cultive son indépendance à l’égard du pouvoir. Les grands partis se la disputent, mais avec un succès tout relatif.
Après des mois de tensions entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, les chefs des partis de la majorité présidentielle se sont engagés à fusionner leurs formations politiques au sein d’une entité dénommée RHDP. De nombreux obstacles restent néanmoins à franchir d’ici à la présidentielle de 2020.
Sans surprise, le ministre d’État et cadre du PDCI Jeannot Ahoussou-Kouadio a été élu ce jeudi à Yamoussoukro à l’unanimité par la nouvelle chambre haute ivoirienne.
Réalisé lors d’une réunion du parti présidentiel, cet enregistrement révèle les réserves de Guillaume Soro sur le parti unifié, avivant encore les tensions au sein de la coalition au pouvoir.