Deux jours après le discours inaugural de Guillaume Soro, réélu début janvier à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, le bureau politique de l’hémicycle a été dévoilé mercredi 5 avril après la constitution des groupes parlementaires.
Plusieurs proches de Charles Konan Banny (CKB), l’ancien Premier ministre, briguent l’investiture du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) aux législatives de décembre, encouragés par le dégel des relations entre leur mentor et Henri Konan Bédié, le président du PDCI.
Alassane Ouattara n’a de préférence pour aucun des deux candidats déterminés à se présenter aux municipales de 2018 dans le quartier d’affaires du Plateau, l’une des communes les plus riches de Côte d’Ivoire.
Ils sont jeunes, pleins d’ego et d’ambitions. Leur heure n’est pas encore venue, leur répète-t-on dans les états-majors des grands partis politiques, mais eux piaffent d’impatience et rêvent de mettre leurs aînés à la retraite.
Les leaders de l’opposition réunis au sein de la Coalition nationale pour le changement se sont tous réunis pour la première fois ce lundi à Abidjan à l’occasion d’une marche pacifique réclamant un accès plus équitable aux médias ainsi que la refonte de Commission électorale.
Alors que la campagne présidentielle s’ouvrira le 9 octobre, Sylvain Oka et Arthur Alloco, deux éléments clés du dispositif électoral du candidat Charles Konan Banny, sont aux abonnés absents.
L’élection d’octobre est peut-être la dernière qui verra s’affronter les trois formations historiques du pays : PDCI, FPI et RDR. Car déjà une recomposition, faite d’alliances et de scissions, est en cours.
Le président sortant, Alassane Ouattara, espère l’emporter au premier tour le 25 octobre. Mais c’est compter sans les ambitions de Charles Konan Banny (PDCI) et de Pascal Affi N’Guessan (FPI), qui fourbissent leurs armes malgré les divisions de leurs partis respectifs.
Après un long entretien avec Abou Drahamane Sangaré, Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), a déclaré mercredi soir qu’une nouvelle coalition de l’opposition regroupant les frondeurs du FPI et ceux du PDCI allait voir le jour.
La crise consécutive à « l’appel de Daoukro » n’en finit pas de secouer le PDCI. Quatre opposants au leadership d’Henri Konan Bédié ont annoncé jeudi qu’ils boycotteront le prochain congrès du parti pour organiser une convention alternative afin de se choisir un candidat à la présidentielle autre qu’Allassane Ouattara.
Charles Konan Banny, Konan Kouadio Bertin, Amara Essy… Tous rêvent de porter les couleurs du PDCI à la présidentielle de 2015. Et plutôt que de faire taire leurs ambitions, ils ont choisi de défier le patron du plus vieux parti de la Côte d’Ivoire, qui appelait à soutenir Alassane Ouattara.
À dix mois de la présidentielle ivoirienne, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo n’ont jamais été aussi divisés. Comme le montrent les événements de jeudi…
Ils sont désormais trois aspirants à l’investiture du PDCI pour la présidentielle ivoirienne 2015. Après Amara Essy et Bertin Konan Kouadio, l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a déposé sa candidature mercredi.
L’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié a été réélu dimanche avec près de 93,3% des suffrages à la tête du PDCI (majorité), un poste qu’il occupe depuis vingt ans, a indiqué dimanche un cadre du parti.
La plus vieille formation politique de Côte d’Ivoire, le PDCI-RDA, tient son 12e Congrès, ce jeudi, à Abidjan. Henri Konan Bédié y remet en jeu son statut de président, farouchement contesté par trois candidats à sa succession. Portraits.
Alphonse Djédjé Mady a annoncé, mercredi 21 août, qu’il sera candidat à la présidence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Un véritable affront du secrétaire général du parti à son actuel président, Henri Konan Bédié, qui vise un nouveau mandat.
Traité de « soldat perdu » par le président du PDCI, Henri Konan Bédié, Kouadio Konan Bertin (KKB) répond au chef de son parti. Qu’il aimerait bien voir abandonner son leadership au profit d’un renouvellement générationnel.
Immuable président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié, le Sphinx de Daoukro, reste impassible malgré le vent de contestation qui souffle dans les rangs de son propre parti.
Le mauvais déroulement des élections locales, marquées par de nombreuses violences et des suspicions de fraudes, exacerbe la rivalité entre le RDR de Alassane Ouattara et le PDCI de Henri Konan Bédié, deux partis au pouvoir. Leur alliance au sein du RHDP survivra-t-elle ?
À quelques semaines de son congrès, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, l’autre poids lourd de la coalition présidentielle, semble avant tout vouloir maintenir le statu quo. L’ex-président Henri Konan Bédié, 78 ans, pourrait bien se succéder à lui-même.