Le PJD (Parti de la justice et du développement), est un parti politique marocain créé dans les années 1960. Ce parti islamique remporte de plus en plus d’élections ces dernières années, la dernière en date étant l’élection législative de 2011 où il obtient 107 sièges sur les 395 constituant la chambre basse marocaine. En novembre 2011, son secrétaire général Abdelilah Benkirane est nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI.
Si son mouvement, le PJD, a été sèchement battu et renvoyé dans l’opposition en 2021, le leader islamiste et ancien chef du gouvernement réussit toujours à faire parler de lui. Ses cibles favorites : l’actuel chef du gouvernement et son ministre de la Justice.
À l’élection partielle du 12 septembre, dans la circonscription de Rabat-Océan, un candidat de la majorité affrontera trois représentants de l’opposition. Décryptage.
Le congrès national du mouvement islamiste, prévu au printemps 2025, sera l’occasion de redynamiser les troupes après plus d’une débâcle électorale. Entre-temps, les représentants du parti dirigé par Abdelilah Benkirane sillonnent le pays pour convenir d’un programme consensuel.
Publié le 6 février dernier par l’organisation islamiste, « Le Document politique » semble être l’ébauche d’un programme électoral. Est-ce le signe d’une rupture avec la position classique de ce puissant acteur de la société marocaine ? Réponse d’Omar Iharchane, membre du Cercle politique de la Jamaâ.
Fondée par cheikh Abdessalam Yassine, la très populaire association islamiste est à la croisée des chemins. Son nouveau « Document politique », présenté le 6 février dernier, va dans le sens d’une prochaine institutionnalisation, voire d’une participation au jeu électoral.
Rien ne va plus entre la maire de Rabat et les conseillers communaux – y compris ceux de son propre parti, le RNI –, qui appellent désormais à sa démission. Le 20 février, le dépôt d’une demande de convocation d’une session extraordinaire du Conseil de la ville a donné lieu à une nouvelle échauffourée devant le bureau de la première édile.
Premier parti d’opposition – avec seulement 34 sièges sur 395 –, l’Union socialiste des forces populaires table sur une improbable démission forcée du gouvernement. Mais de quels leviers disposent les socialistes face à l’écrasante majorité d’Aziz Akhannouch ?
Il aura fallu que Mohammed VI fixe un délai pour que le gouvernement Akhannouch se penche sérieusement sur la réforme de la Moudawana, annoncée depuis son entrée en fonction.
En froid depuis plus de dix ans, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) ont trouvé un terrain d’entente. Sauront-ils entretenir la flamme jusqu’aux élections en 2026 ?
La récente évacuation de la représentation diplomatique israélienne à Rabat, dans un contexte tendu par la guerre entre l’État hébreu et le Hamas, a été largement commentée. Elle n’est pourtant pas inédite : en 2000, les tensions nées de la deuxième Intifada avaient mené à la même décision.
Conflit israélo-palestinien, séisme, réforme de la Moudawana… Laminé lors des législatives de 2022, le parti islamiste tente de revenir sur le devant de la scène en surfant sur l’actualité. Et se trouve débordé… sur sa droite.
Au Maroc comme en Libye, les récentes catastrophes naturelles sont venues rappeler que l’Afrique du Nord a toujours été une zone sujette aux cataclysmes de toutes sortes. Rappel historique.
Lors du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 24e anniversaire de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a prié pour un retour à la normale avec « le peuple frère algérien ». Et réaffirmé le soutien du Maroc à la Palestine.
L’ancien parlementaire du parti islamiste vient d’être condamné pour la deuxième fois dans la même affaire de meurtre d’un étudiant de la gauche radicale en 1993, à Fès.
Après un long bras de fer, et alors que la star française continuait d’afficher sa confiance quant à la tenue de l’événement, les autorités marocaines ont décidé d’annuler son concert prévu le 21 juin.
D’un quartier populaire de la province de Casablanca aux arcanes du cabinet royal, Mohamed Moâtassim, lancé par Driss Basri, a connu une ascension fulgurante. Il est décédé ce lundi à l’âge de 67 ans.
Artisan du rapprochement entre l’État hébreu et la Turquie, le nouveau chef du bureau de liaison israélien à Rabat entend bien effacer le mauvais souvenir laissé par son prédécesseur, David Govrin. Portrait d’un diplomate expérimenté, spécialiste des questions de défense.
Au lendemain des attentats de 2003, alors que le rouleau compresseur sécuritaire se met en branle, visant en priorité les milieux “salafistes”, le roi Mohammed VI opte pour une approche politique afin de reprendre la main dans le champ religieux.
Il y a vingt ans, le 16 mai 2003, le Maroc était le premier pays du Maghreb à être touché par le phénomène kamikaze. Cinq attentats-suicides qui ont bouleversé le royaume en profondeur.
Le 16 mai 2003, la capitale économique du Maroc était ensanglantée par des attentats-suicides. Un événement sans précédent, dont les conséquences ont été à la fois sécuritaires, politiques et sociétales. Et un traumatisme qui reste vif deux décennies plus tard.
Interdire aux binationaux d’accéder à des postes ministériels au Maroc : la proposition polémique du Parti de la justice et du développement vise avant tout les Franco-Marocains, dans un contexte de tensions entre Rabat et Paris.
Après le recadrage du Palais, le parti d’opposition islamiste Justice et Développement (PJD) se défend de tout agenda interne sur la question palestinienne. Et en appelle à la liberté d’expression.
En réponse aux propos tenus par le secrétaire général du PJD, qui a accusé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, de « défendre l’entité sioniste », le Palais a réagi par voie de communiqué. Et rappelé que la diplomatie demeure le domaine réservé du roi.
Coutumier des coups d’éclat, le ministre de la Justice et secrétaire général du PAM est à nouveau au centre d’une polémique. Une affaire qui pourrait compromettre son avenir au sein du gouvernement d’Aziz Akhannouch.
C’est l’une des premières fois que des sympathisants du Parti de la justice et du développement descendent dans la rue depuis la défaite du mouvement aux législatives il y a un an. La grogne sociale se fait croissante à l’heure où l’inflation reste forte dans le royaume.
Au royaume, face à la cherté de l’essence et du gasoil, nombreux sont ceux qui soupçonnent les distributeurs de réaliser des « marges immorales » ou d’entente sur les prix. Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, a décidé de rouvrir l’enquête sur un dossier explosif.
Un an après la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, le Royaume peut-il réellement jouer un rôle de médiateur dans le conflit israélo-palestinien ? Eléments de réponse.
Défaits au Maroc, marginaux en Algérie, honnis en Tunisie : les partis liés aux Frères musulmans sont partout en crise dans la zone. Radiographie d’un désamour, une décennie après leur retour ou leur inclusion à la vie politique.
Après Nizar Baraka (Istiqlal) et Aziz Akhannouch (RNI), JA donne la parole au chef du gouvernement et patron du PJD, à la veille des élections générales du 8 septembre.