Le PJD (Parti de la justice et du développement), est un parti politique marocain créé dans les années 1960. Ce parti islamique remporte de plus en plus d’élections ces dernières années, la dernière en date étant l’élection législative de 2011 où il obtient 107 sièges sur les 395 constituant la chambre basse marocaine. En novembre 2011, son secrétaire général Abdelilah Benkirane est nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI.
Auteur d’un essai sur les défis auxquels le royaume est confronté, Mohamed Alami Berrada aborde la nécessité de donner une place à la société civile dans la sphère politique.
Le 19 mars, le président du RNI, Aziz Akhannouch, accueillait une nouvelle recrue : Aâtimad Zahidi. L’ancienne députée formée au PJD rejoint le parti de la colombe et lance les hostilités entre les deux formations, à quelques mois des législatives.
Printemps arabe, le Qatar, al-Sissi, Ennahdha, le PJD, Erdogan… Dans ce deuxième et dernier volet de l’interview donnée à JA, le professeur d’études islamiques décrypte, sans concessions, l’actualité des pays arabo-musulmans.
Rached Ghannouchi, leader d’Ennahdha et président de l’Assemblée tunisienne, revient pour Jeune Afrique sur ses déclarations controversées sur l’Union du Maghreb arabe.
Démissions, menaces, linge sale lavé en public… le parti islamiste traverse une grave crise. Implosion ou défaite aux prochaines élections, que risque-t-il vraiment ?
Au royaume, une affaire de « revenge porn » a relancé le débat sur l’article 490, qui criminalise les relations sexuelles hors-mariage. À quelques mois des élections législatives, le collectif Moroccan Outlaws a décidé d’interpeler les partis politiques sur son éventuelle abrogation.
En 2011, le parti de la Lampe prônait le changement. Après deux législatures, soit une décennie au pouvoir, les « islamistes » se sont surtout beaucoup policés. Un pragmatisme à toute épreuve, qui pourrait bien leur coûter des voix.
En vue des élections de 2021, les partis marocains s’entendent au gré de leurs intérêts du moment. Au risque de pactiser avec leurs ennemis politiques.
Empêtrés dans un scandale de fraude aux cotisations sociales, deux ministres influents du Parti justice et développement sont sur la sellette. Et la crédibilité de la formation islamiste, dont est issu le chef du gouvernement, est en jeu.
Ministre d’État en charge des droits de l’Homme, le numéro 2 du gouvernement El Othmani est soupçonné de ne pas avoir déclaré sa collaboratrice à la sécurité sociale. Des voix s’élèvent déjà pour réclamer sa démission.
Jouissant d’une large popularité et de solides connaissances techniques, le numéro 2 du Parti justice et développement (PJD) pourrait devenir la carte gagnante de la formation islamiste lors des prochaines échéances électorales.
Même à la retraite, l’ancien Chef de gouvernement Abdelilah Benkirane continue de tirer sur tout ce qui bouge. Mais sa cible préférée reste son successeur, Saâdeddine El Othmani.
Alors que le ministre du Commerce Moulay Hafid Elalamy est en plein pourparlers pour renégocier l’accord de libre-échange liant le royaume à la Turquie, le PJD entre en ligne pour se positionner en défenseur des intérêts d’Ankara. Explications.
De la déroute des Lions de l’Atlas aux débats sur les libertés individuelles qui ont accompagné la condamnation de la journaliste Hajar Raïssouni, en passant par le remaniement du gouvernement de Saadeddine El Othmani, retour sur cinq temps forts de l’actualité marocaine en 2019.
La montée en puissance du Rassemblement national des indépendants (RNI) et la fronde au sein du Parti authenticité et modernité (PAM) expliquent en partie l’assouplissement du bras de fer entre les deux partis politiques marocains.
La nomination surprise de Mohamed Amekraz à la faveur du dernier remaniement procède d’une demande de Mohammed VI. Retour sur le parcours de ce jeune ministre du Travail, qui continuera à diriger la Jeunesse du PJD.
La polémique qui a éclaté, début 2019, après la publication de photos montrant Amina Mae El Ainine sans son voile lors d’un séjour à Paris, a éclipsé le discours de cette députée à la fois indépendante et fidèle aux valeurs d’un mouvement islamiste qu’elle a rejoint dès l’adolescence. Entretien.
L’affaire de la jeune journaliste Hajar Raïssouni, emprisonnée au Maroc pour « avortement illégal », soulève une question de société aux multiples facettes, qui n’oppose pas seulement modernistes et conservateurs ou laïcs et religieux.
Société, économie, lutte contre la corruption, cohabitation avec le RNI, relations avec le Palais… Le secrétaire général du PJD Saadeddine El Othmani dresse le bilan de ses deux années à la tête du gouvernement marocain.
Les partis marocains anticipent déjà les prochaines élections législatives – prévues pour 2021 – , à en croire le débat qui resurgit sur l’article 47 de la Constitution, prévoyant que c’est au sein de la formation arrivée en tête du scrutin que le roi choisit le futur chef du gouvernement. Jeune Afrique vous explique pourquoi.
Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, est une pièce importante de l’équipage gouvernementale de Saadeddine El Othmani, puisque c’est à son niveau que s’opère une bonne partie de la redistribution des richesses. Fiscalité, aides sociales ou encore compétences au PJD, le responsable revient sur les nombreux dossiers chauds actuellement sur son bureau.
Ses affaires ? Une réussite. Sa mission au sein du gouvernement ? Quasi accomplie. Reste un défi pour la première fortune du royaume : faire gagner son parti politique en 2021.
L’affaire Amina Mae El Ainine, députée islamiste qui a posé en photo devant le Moulin-Rouge sans son hijab, en dit long sur la vision marocaine des libertés, de la sphère privée et de la laïcité. Elle suscite également des interrogations sur l’évolution du PJD.
Le Mouvement de l’unicité et de la réforme (Mur), aile idéologique du PJD, s’est attaqué au ministère de l’Éducation nationale au sujet de l’enseignement des langues étrangères, ressuscitant un vieux désaccord au sein de la majorité gouvernementale de Saadeddine El Othmani.
L’amélioration du climat des affaires, les réalisations industrielles ou la baisse du déficit budgétaire démontrent le succès de l’expérience des deux gouvernements au cours de ces sept dernières années, et affirment la justesse de l’approche adoptée par le PJD, selon l’économiste Nawfal Naciri.
Sept ans déjà… Arrivé au pouvoir à l’issue d’élections anticipées et dans la foulée d’un mouvement de contestation auquel il n’avait pas pris part, le Parti de la justice et du développement (PJD) a-t-il atteint l’âge de raison ?