Le PJD (Parti de la justice et du développement), est un parti politique marocain créé dans les années 1960. Ce parti islamique remporte de plus en plus d’élections ces dernières années, la dernière en date étant l’élection législative de 2011 où il obtient 107 sièges sur les 395 constituant la chambre basse marocaine. En novembre 2011, son secrétaire général Abdelilah Benkirane est nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI.
L’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, poussé à la démission en 2008, s’est récemment opposé à la réforme agraire de Cyril Ramaphosa, l’actuel président.
Si, dans le royaume chérifien, les élus du peuple sont plutôt bien lotis, il n’en va pas de même en Tunisie et en Algérie, où les parlementaires se plaignent de conditions de travail qui ne leur permettraient pas d’exercer leur fonction de manière optimale. Enquête.
Le limogeage de la secrétaire d’État chargée de l’Eau déclenche les foudres du plus fidèle allié des islamistes. Mais la rupture n’est pas pour autant consommée entre le PJD et le PPS.
La fuite d’une intervention de Abdelali Hamieddine, un dirigeant du PJD (parti islamiste), très critique envers la monarchie marocaine, a soulevé une tempête politique qui affaiblit davantage le chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani.
Le ministre d’État marocain chargé des droits de l’homme, Mustapha Ramid, a mis en garde contre la « menace » que constitue la liberté de conscience sur la « cohésion » du pays, dans un entretien publié jeudi 14 juin.
Le vieux parti conservateur marocain Istiqlal se réserve la possibilité de basculer dans l’opposition au gouvernement islamiste d’ici au mois d’avril prochain. Un sentiment assez bien ancré au sein des troupes.
Une proposition de loi veut plafonner les salaires et les indemnités perçues par les hauts cadres de la fonction publique, mais elle ne concerne ni les militaires, ni les dirigeants des entreprises publiques stratégiques. La majorité espère achever les discussions avant la mi-février.
Archi-comble et en proie à plusieurs dysfonctionnements, la fourrière de la capitale marocaine met en vente près de 2 500 véhicules. Une opération qui devrait rapporter dans les 4 millions de dirhams, en attendant la mise en place d’une structure dédiée à cette activité.
Après plusieurs mois de suspense, le verdict est tombé : le secrétaire général sortant du PJD n’a pas pu briguer un troisième mandat. C’est Saadeddine El Othmani, actuel chef du gouvernement, qui a pris sa suite, ce dimanche 10 décembre, après un vote serré et d’intenses débats. Un nouveau camouflet pour le Premier ministre déchu, qui voit son étoile pâlir un peu plus.
Maintenant qu’il a été évincé de la tête du PJD, siège désormais occupé par Saadeddine El Othmani qui vient d’être élu secrétaire général, que va faire Abdelilah Benkirane ? La question est sur toutes les lèvres.
Sanctions royales, crise du Rif, alliance avec les islamistes du PJD, diplomatie parlementaire… Habib El Malki, le troisième personnage de l’État répond aux questions qui fâchent.
Tombées comme un couperet à la lumière du rapport sur l’exécution des projets d’Al Hoceima au Maroc, les sanctions extrêmement sévères décrétées par Mohammed VI – dont la deuxième vague est tombée ce lundi 13 novembre – illustrent un style de gouvernance aussi maîtrisé qu’imprévisible. Analyse.
Les islamistes marocains, pour la première fois, dévoile à l’opinion publique des dissensions internes. La crise a gagné ce camp politique réputé très soudé.
Malgré son absence lors du séminaire de rentrée de la coalition gouvernementale, Abdelilah Benkirane continue de peser sur la coordination du travail de la majorité parlementaire.
Quatre mois après son investiture, le chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani, dresse un premier bilan de l’action de son gouvernement. Sans convaincre et sous le regard critique de son prédécesseur.
Khalid El Bouakri, secrétaire général du mouvement de la Jeunesse du Parti de la justice et du développement (PJD), est en première ligne pour faire face aux dilemmes que confrontent le PJD.
Selon des sources internes, les deux hommes forts du Parti de la justice et du développement (PJD) ont conclu un accord pour tenter d’apaiser les tensions qui déchirent la formation islamiste.
C’est un homme bien plus discret que le désormais ex-secrétaire général Ilyas El Omari, qui a été choisi pour assurer l’intérim à la tête d’un des partis les plus puissants du Maroc.
Ses partisans veulent que Benkirane rempile pour un troisième mandat à la tête du Parti de la justice et du développement, et qu’il aplanisse ses relations avec l’État.
Décidée à la hâte, l’interview accordée par le chef du gouvernement marocain aux télévisions publiques ce samedi 1er juillet n’a visiblement pas convaincu le grand public.
La crise s’intensifie au sein du Parti de la justice et du développement (PJD). La dernière réunion du secrétariat général de la formation islamiste, le 12 juin, a été particulièrement tendue.
Des dirigeants qui lavent leur linge sale sur les réseaux sociaux, des manœuvres pour préparer le prochain congrès, des instances qui tournent au ralenti… Le Parti de la justice et du développement semble plus divisé que jamais. Risque-t-il pour autant d’imploser ?
Saadeddine El Othmani a fait des appels du pied aux principaux syndicats du pays, lesquels, encore traumatisés par la méthode Benkirane, apprécient. Cette embellie semble pourtant bien fragile.
Parmi la trentaine de membres que compte le nouveau gouvernement, 11 vont devoir abandonner leur poste de député pour « incompatibilité ». À commencer par leur chef, Saadeddine El Othmani.
La composition du nouveau gouvernement marocain nommé ce mercredi n’a pas de quoi surprendre. Mais à le regarder de plus près, il permet de comprendre bien des choses sur les relations entre le Palais et le monde politique. Six, très exactement.
L’Union socialiste des forces populaires (USFP) a eu raison du PJD et participera bien au gouvernement formé par Saddedine El Othmani. Mais à quel prix ?
«Je n’ai plus rien à dire ! » Prononcée avec une exaspération surjouée par Abdelilah Benkirane, à chaque fois que le Premier ministre marocain entendait faire peser la menace d’une rupture des interminables négociations-chikayates de ces cinq derniers mois autour de la formation du gouvernement, la phrase était devenue culte.