Le PJD (Parti de la justice et du développement), est un parti politique marocain créé dans les années 1960. Ce parti islamique remporte de plus en plus d’élections ces dernières années, la dernière en date étant l’élection législative de 2011 où il obtient 107 sièges sur les 395 constituant la chambre basse marocaine. En novembre 2011, son secrétaire général Abdelilah Benkirane est nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI.
Après avoir été remercié par le roi, le leader du Parti justice et développement (PJD) a réuni ce 16 mars le secrétariat général de la formation politique. Celui-ci a décidé « d’interagir positivement » avec le communiqué royal et a convoqué un Conseil national du parti.
Examinons, si vous le voulez bien – et un peu de silence, là-bas, au fond, ou je vous envoie chez le proviseur –, examinons deux situations politiques dans deux pays différents et voyons si nous pouvons en tirer une leçon.
Cinq membres de la jeunesses du Parti justice et développement (islamiste, au pouvoir) comparaissent ce mardi devant le juge d’instruction du tribunal de Salé pour avoir applaudi l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie sur les réseaux sociaux.
En ce mois de décembre et depuis plusieurs semaines, un gouvernement réduit expédie les affaires courantes en attendant que le PJD forme sa majorité. Raisons et conséquences d’une paralysie inédite.
Le royaume veut attirer les tournages de films étrangers. Mais sa volonté est confrontée à un manque d’incitations fiscales et aux atteintes à la liberté artistique sous le gouvernement islamiste.
Alors qu’Abdelilah Benkirane poursuit ses consultations pour constituer le cabinet de sa seconde législature, Jeune Afrique a tenté de dresser le bilan des membres du gouvernement sortant.
Reconduit par Mohammed VI, le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane devra mener à bien les chantiers déjà lancés, mais aussi ouvrir de nouveaux fronts, et non des moindres.
Les dernières élections législatives ont consacré l’entrée du royaume marocain dans l’ère de la bipolarisation, au détriment de la totalité des partis traditionnels, réduits désormais au rang de simples forces d’appoint pour le PJD et le PAM.
Elle a 21 ans, elle est élue sous la bannière du PAM et surtout, elle est la fille d’un influent parlementaire de la ville de Ouezzane. Mais ses débuts en politique ne sont pas sans fracas.
Le PJD a changé la donne dans cette ville qui donnait historiquement sa voix aux socialistes de l’USFP. S’il est assuré d’y gagner les législatives ce 7 octobre, le taux de participation, lui, ne cesse de reculer.
Abdelali Hamidine, 45 ans, vice-président du conseil national du PJD, qui compte 107 députés. Objectif : plus de 115 sièges, « arriver premier » et diriger à nouveau le gouvernement.
Ilyas El Omari est Secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, il compte 48 députés. Objectif : « Dépasser la barre des 100 », battre le PJD et diriger le prochain gouvernement
Ce vendredi 7 octobre, les Marocains élisent le parti qui dirigera le prochain gouvernement pour une durée de cinq ans. Entre les deux favoris, les islamistes du PJD et les libéraux du PAM, la lutte est féroce.
Les hostilités ont déjà démarré entre les deux partis favoris des législatives du 7 octobre, sur fond d’accusations. Un tour de chauffe avant des duels au sommet dans les « circonscriptions de la mort ».
Les amis d’Ilyass El Omari ont présenté leur programme électoral ce lundi. Ils veulent augmenter le budget de la Culture et réformer la Moudawana. Un clin d’œil à leurs adversaires du PJD…
Les élections législatives auront lieu le 7 octobre. Près de 16 millions de Marocains sont inscrits sur les listes électorales, a-t-on appris jeudi de source officielle.
Quelques jours après l’éclatement du scandale sexuel impliquant deux responsables de son aile religieuse, le Parti justice et développement (PJD) s’est choisi un prédicateur ultra-conservateur pour diriger sa liste électorale aux législatives du 7 octobre. Quel message veut-il véhiculer?
Deux vice-présidents du Mouvement unicité et réforme (MUR), aile de prédication du PJD, ont été arrêtés samedi pour relations extra-conjugales. Une affaire qui intervient à la veille des élections législatives du 7 octobre dans lesquelles le PJD brigue la première place.
Le mandat du premier gouvernement islamiste de l’histoire du royaume, dirigé par Abdelilah Benkirane, touche à sa fin. Passage en revue de ses tops et de ses flops.
Déjà sévèrement critiqué par ses opposants du PAM en raison de choix budgétaires discutables, voilà le maire islamiste de la capitale au cœur d’un scandale qui pourrait lui coûter son poste.
Trois ans après avoir succédé à Abdessalam Yassine, le secrétaire général d’Al Adl Wal Ihsane peine encore à imprimer sa marque. Et à s’affranchir du fantôme de son illustre prédécesseur, qui rôde toujours.
L’un, Benkirane, est un chef de gouvernement qui doit préserver une coalition fragile, l’autre, Akhannouch, est l’un des puissants ministres imposés par le Palais. Entre les deux hommes, le torchon brûle.
Ce samedi, le parti de l’Istiqlal tient son conseil National pour décider du sort réservé à son secrétaire général Hamid Chabat. Incapable de donner un cap à son parti, le leader istiqlalien est de plus en plus contesté par les siens, qui appellent de leurs vœux un renouvellement de la direction dans la perspective des législatives de 2016.
Déconnectée du peuple, devenue un parti de notables, l’Union socialiste des forces populaires a vu son influence réduire comme peau de chagrin. Et n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Président de la seconde chambre du Parlement marocain depuis le 13 octobre, le numéro deux du PAM est désormais tenu à une certaine réserve. Pas évident : lui, qui déteste les islamistes, se retrouve face à leurs élus.
Vainqueur de la bataille des villes, le PJD d’Abdelilah Benkirane a déjoué la plupart des pronostics. Et peut envisager avec confiance les législatives de 2016.
Les électeurs marocains ont plébiscité le PJD d’Abdelilah Benkirane lors des élections communales, délaissant les partis de ses adversaires historiques que sont le PAM ou Al Badil. Qui sont les nouveaux maires des grandes villes marocaines, et qui est destitué ?
Le parti islamiste a obtenu une victoire écrasante dans les grandes villes du Maroc à l’issue des élections communales et régionales du 4 septembre. Et il se positionne en force pour les législatives de 2016.
Le parti islamiste au Maroc, mené par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, a pris date pour les législatives de 2016 en dominant vendredi les élections locales, signe de son implantation durable dans le paysage politique.
Le parti islamiste du Premier ministre Abdelilah Benkirane est le principal bénéficiaire des élections locales de vendredi au Maroc, en s’imposant au niveau régional et en prenant la 3e place des communales, selon des chiffres donnés samedi.