Le parti de l’ancien président a dévoilé les noms de ses candidats pour les élections locales du 2 septembre. Fondé en 2021, au retour de Laurent Gbagbo à Abidjan, le PPA-CI concentre ses efforts dans la moitié sud du pays.
Pour la première fois depuis qu’il est rentré en Côte d’Ivoire, l’ancien président se montre offensif et déterminé à propulser son parti, le PPA-CI, dans la cour des grands. Dans son viseur, les locales de septembre, qui auront valeur de test.
Le quotidien « Le Temps » est notamment sanctionné pour avoir publié la photo d’une juge d’instruction. Un épisode de plus dans les tensions qui s’accumulent entre le camp de l’ancien président ivoirien et les autorités.
En Côte d’Ivoire, l’ancien président s’est exprimé ce vendredi devant une foule de partisans réunis à Yopougon. Il s’agit de son premier grand meeting depuis son retour à Abidjan en 2021 et le lancement de son parti, le PPA-CI.
L’homme d’affaires est, déjà, candidat déclaré à la présidentielle de 2025. Ce qui en agace plus d’un au PDCI, dont un congrès extraordinaire s’ouvre ce jeudi à Abidjan.
Condamnés le 9 mars en première instance par la justice ivoirienne à deux ans de prison ferme pour trouble à l’ordre public, ils ont vu leurs peines commuées en sursis au terme d’un procès qui s’est achevé tard dans la nuit.
Le parti présidentiel devait annoncer, fin janvier, la liste complète de ses candidats aux régionales et municipales, prévues à la fin de l’année. Les noms seront finalement connus en avril. Explications.
En Côte d’Ivoire, de vives tensions sont apparues ces dernières semaines entre le parti de l’ancien président et les autorités. Une crispation inédite, dans un climat politique fragile et à quelques mois d’élections locales très attendues.
Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a dénoncé le 10 mars une « décision de justice arbitraire » après la condamnation, la veille, de 26 de ses militants, à deux ans de prison pour « trouble à l’ordre public ».
Près d’une trentaine de membres du parti de Laurent Gbagbo ont été condamnés jeudi soir à deux ans de prison ferme pour « trouble à l’ordre public » lors d’une manifestation de soutien à Damana Pickass, le secrétaire général du parti, fin février à Abidjan.
Le 25 février, des participants à un rassemblement du PPA-CI ont été arrêtés pour avoir arboré des drapeaux russes. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce « une tentative de manipulation » des autorités.
Soupçonné d’être impliqué dans l’attaque d’un camp militaire en avril 2021, le secrétaire général du PPA-CI a été placé sous contrôle judiciaire quelques jours après une tournée à Abidjan au cours de laquelle il avait tenu des propos virulents à l’adresse du pouvoir.
Conformément aux résolutions du dialogue politique, un représentant du PPA-CI, la formation de l’ancien président, va faire son entrée à la Commission électorale indépendante.
Lors de la dernière présidentielle, les leaders de l’opposition étaient vent debout contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Depuis, nombre de ses cadres se sont rangés derrière le chef de l’État, faisant de son parti, le RHDP, le grand favori des prochaines élections locales.
Compagnons politiques et de détention, les deux hommes ont tout pour être liés. Mais depuis leur libération et leurs retours respectifs en Côte d’Ivoire, ils semblent plus éloignés que jamais.
Après quasiment dix ans d’absence, l’ancien président rentrait enfin à Abidjan en juin 2021. Pour la première fois, certains proches évoquent leurs difficultés à trouver leur place dans les rangs de son nouveau parti.
À un an des élections locales, la composition de la commission électorale indépendante est au cœur d’un nouveau bras de fer entre le pouvoir et l’opposition. Ce 9 novembre, un projet de loi modifiant cette instance clé doit être soumis au vote des députés.
L’ancien président ivoirien, chef du PPA-CI qui fête son premier anniversaire, demande aussi au Togolais Faure Essozimna Gnassingbé de « redoubler d’efforts » pour obtenir la libération des 46 soldats encore détenus à Bamako. Et estime qu’Alassane Ouattara porte « la plus grande responsabilité ».
Dialogue politique, alliances, commission électorale… À quelques jours de son premier anniversaire, le parti de l’ancien président a dressé un premier bilan – forcément positif – de ces douze derniers mois. Sans oublier de critiquer vertement le pouvoir et sa gestion.
Deux mois après avoir été gracié par Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo a vu son compte bancaire ivoirien dégelé. Selon nos informations, le versement des arriérés de la rente viagère due aux anciens présidents est en passe d’être finalisé.
Au sein du PPA-CI, le « cas Blé Goudé » fait des vagues. La décision de l’ancien co-accusé de Laurent Gbagbo de ne pas rallier le parti de son « mentor » est source de tensions. Elle interroge aussi sur la place donnée à ceux qui, à gauche, ne se rangent pas derrière l’ancien président.
Ancien de la Fesci, militant historique du FPI, Damana Adia Médard, dit Damana Pickass, est l’un des hommes de confiance de Laurent Gbagbo, qui compte sur lui pour l’implantation de son parti, le PPA-CI.
La rencontre entre Alassane Ouattara et ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, le 14 juillet, est-elle le prélude à un changement de paradigme ou une nouvelle – et énième – combinaison politicienne sans lendemain ?
Le président Alassane Ouattara a reçu ses deux prédécesseurs ce jeudi 14 juillet. Un rendez-vous de « réconciliation » et « d’apaisement » destiné à devenir le premier d’une série.
Autrefois cadre dans l’industrie, cet homme de l’Ouest est devenu un jalon essentiel de la stratégie du parti d’opposition. Il en est désormais une voix majeure à la tête de son groupe parlementaire.
Définitivement acquitté par la CPI de crimes contre l’humanité le 31 mars 2021, l’ancien ministre de Laurent Gbagbo vient de se voir délivrer un passeport par les autorités ivoiriennes. Mais aucune date de retour n’est fixée.
Premier test grandeur nature pour la formation de l’ancien président. Six mois après sa création, le PPA-CI tente de convaincre en sillonnant le pays. En ligne de mire : les locales de 2023.
Alors que le Premier ministre vient de démissionner, les spéculations vont bon train sur son avenir et sur les contours du futur gouvernement ivoirien. Le politologue Geoffroy Julien Kouao analyse les enjeux de ce remaniement.
L’ancien chef de l’État ivoirien s’est rendu, ce 8 avril, dans la ville de l’ouest du pays qui fut le théâtre de tueries attribuées aux forces pro-Ouattara lors de la crise postélectorales de 2010-2011.