Loin d’Abidjan qui focalise toute l’attention, Jeune Afrique vous propose une plongée dans le centre de la Côte d’Ivoire. De l’ancienne cité rebelle à la capitale administrative, la région n’a cessé de se transformer ces dernières années.
Grande ville commerçante en perpétuelle expansion, mais aussi ancien bastion de la rébellion longtemps abandonné par le gouvernement ivoirien, Bouaké tente ces dernières années de se défaire de sa sulfureuse réputation.
Le parti présidentiel devait annoncer, fin janvier, la liste complète de ses candidats aux régionales et municipales, prévues à la fin de l’année. Les noms seront finalement connus en avril. Explications.
En Côte d’Ivoire, de vives tensions sont apparues ces dernières semaines entre le parti de l’ancien président et les autorités. Une crispation inédite, dans un climat politique fragile et à quelques mois d’élections locales très attendues.
Près d’une trentaine de membres du parti de Laurent Gbagbo ont été condamnés jeudi soir à deux ans de prison ferme pour « trouble à l’ordre public » lors d’une manifestation de soutien à Damana Pickass, le secrétaire général du parti, fin février à Abidjan.
Soupçonné d’être impliqué dans l’attaque d’un camp militaire en avril 2021, le secrétaire général du PPA-CI a été placé sous contrôle judiciaire quelques jours après une tournée à Abidjan au cours de laquelle il avait tenu des propos virulents à l’adresse du pouvoir.
Des rumeurs persistantes annoncent le ralliement de l’ancien maire du Plateau au parti au pouvoir. Mais celui-ci réaffirme son appartenance au parti d’Henri Konan Bédié.
À quelques mois des élections locales, l’alliance du FPI avec le RHDP au nom de la réconciliation nationale fait débat. L’ancien Premier ministre, lui, se défend d’avoir retourné sa veste.
À quelques mois des élections locales qui verront s’affronter leurs partis respectifs, le président ivoirien et ses deux prédécesseurs se sont revus dans la capitale. Mais la rencontre à huis clos, très attendue, n’a pas eu lieu.
Lors de la dernière présidentielle, les leaders de l’opposition étaient vent debout contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Depuis, nombre de ses cadres se sont rangés derrière le chef de l’État, faisant de son parti, le RHDP, le grand favori des prochaines élections locales.
L’opposant ivoirien Pascal Affi N’Guessan a annoncé le 28 janvier vouloir former une alliance avec le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), en vue des prochaines élections, lors d’une cérémonie de vœux de son parti, le Front Populaire ivoirien (FPI).
Narcisse N’Dri, qui avait été emprisonné pendant plusieurs mois après la présidentielle de 2020, devrait bientôt intégrer le parti d’Alassane Ouattara.
Alors que les principaux blocs de l’opposition n’ont pas encore officialisé la liste de leurs candidats aux locales de 2023, plusieurs personnalités du camp présidentiel sont déjà en campagne. La stratégie du parti au pouvoir : partir tôt et occuper le terrain.
Maire sans étiquette d’une commune pauvre de 500 000 habitants dans le centre de la Côte d’Ivoire, l’ex-attaquant du PSG et international ivoirien aux 52 sélections vient d’annoncer son ralliement au parti présidentiel.
À un an des élections locales, les différents partis réévaluent leurs alliances. A priori opposés, le FPI et le RHDP envisagent désormais de marcher côte à côte.
Après deux années dans l’opposition, le président de l’UDPCI a fait son grand retour au sein du parti d’Alassane Ouattara. Le fruit de mois de tractations.
Après plusieurs mois de négociations, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) rallie finalement la formation d’Alassane Ouattara. Coulisses.
Le ministre et maire de Yopougon a désormais la charge de restructurer le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et le progrès, dont Alassane Ouattara lui a confié les clés en le plaçant à la tête du directoire.
Le chef de l’État ivoirien a procédé à de nouveaux réaménagements au sein du parti présidentiel, en faisant entrer deux nouveaux ministres au directoire. Explications.
L’ancien ministre a brusquement dégringolé dans la hiérarchie du RHDP, le parti présidé par Alassane Ouattara. Le prix à payer pour avoir exprimé ses ambitions un peu trop tôt ?
Le 28 février, le chef de l’État ivoirien a dévoilé la nouvelle organisation du parti présidentiel. Mais le Premier ministre n’apparaît pas dans l’organigramme… Pour l’instant.
Attendue depuis des mois, la restructuration du parti présidentiel a été annoncée le 28 février par le président. Le maire de Yopougon en prend la direction. Adama Bictogo a la charge d’un secrétariat exécutif.
La restructuration du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, entre dans sa dernière ligne droite. Voici ce que le président a acté.
Le chef de l’État va prochainement dévoiler le nouvel organigramme de son parti, dans lequel Adama Bictogo, l’actuel directeur exécutif, ne jouera plus un rôle central. Explications.
Le président souhaite supprimer des postes et procéder à des nominations au sein du parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, qu’il compte également réorganiser. Explications.
Le parti présidentiel va devoir se choisir des candidats pour le scrutin du 6 mars. Pour arbitrer, un triumvirat composé d’Adama Bictogo, d’Hamed Bakayoko et de Patrick Achi. Et bien sûr c’est Alassane Ouattara qui aura le dernier mot.
Devant les cadres et 2000 militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui le pressaient d’être candidat à un troisième mandat, le chef de l’État ivoirien a déclaré qu’il s’exprimerait prochainement sur une éventuelle candidature.