Dissident de la coalition Front commun pour le Congo (FCC), de l’ancien président Joseph Kabila, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo négocie une alliance avec l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi actuellement au pouvoir.
Président intérimaire de l’UDPS depuis l’élection de Félix Tshisekedi, cet homme de terrain a bien du mal à maintenir l’unité du parti, traversé par des luttes d’influence.
Lorsque Félix Tshisekedi est devenu président de la RDC, il a lâché la direction de l’UDPS, qu’avait créé son père. Depuis, c’est une véritable guerre pour le leadership qui se joue entre Jean-Marc Kabund, président par interim, et Jacquemain Shabani, qui mène la fronde et réclame un congrès du parti.
À la suite des manifestations contre les résultats des sénatoriales donnant le FCC de Joseph Kabila vainqueur, le président Félix Tshisekedi a décidé de convoquer le 18 mars une réunion interinstitutionnelle, qui devrait déboucher sur d’importantes mesures. La coalition de Kabila a rappelé la veille que le « cycle électoral est âprement négocié ».
Plusieurs manifestations ont éclaté en RDC après la publication des résultats des sénatoriales, donnant le FCC de Joseph Kabila largement vainqueur du scrutin. Le palais du Peuple, siège du Sénat, a notamment était investi et une personne est décédée à Mbujimayi.
Les récents propos de responsables de l’UDPS laissent entendre que le principal parti de l’opposition serait désormais prêt à prendre part aux élections du 23 décembre, malgré le maintien de la controversée machine à voter. Qu’en est-il vraiment ?
Tharcisse Loseke, le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)-Tshibala démissionne de ses fonctions, selon un courrier consulté par Jeune Afrique et adressé au Premier ministre, autorité morale de cette formation.
Maître Evariste Kalala Kwete, un des cadres de l’UDPS, a été arrêté par des hommes en armes dans la nuit du 8 au 9 mai à son domicile de Kinshasa. Comme d’autres membres de ce parti d’opposition, il est accusé d’être lié aux milices « Kamuina Nsapu ». Le président du parti, Félix Tshisekedi, dénonce une « manipulation » des services congolais.
Fraîchement désigné président de l’UDPS, Félix Tshisekedi a tenu mardi un meeting à Kinshasa. Une première depuis septembre 2016 pour un leader de l’opposition congolaise. Qu’a-t-il dit ?
Retour des « exilés » politiques, poste de Premier ministre, obsèques d’Étienne Tshisekedi… pour la première réunion publique autorisée par les autorités depuis septembre 2016 en République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le leader du parti d’opposition UDPS, s’est montré offensif mardi.
Le gouverneur de Kinshasa a autorisé l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à organiser un meeting mardi 24 avril à l’occasion des 28 ans de l’ouverture du pays au multipartisme, dans un contexte où les dernières manifestations contre le pouvoir ont été réprimée dans le sang.
Le Premier ministre congolais Bruno Tshibala a été plébiscité dimanche président de l’aile de l’UDPS qui s’est rapprochée du pouvoir de Joseph Kabila. Une désignation que ne cautionne pas Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre.
De l’audace, Bruno Tshibala en a à revendre. Devenu Premier ministre, cet ancien compagnon de route de Tshisekedi rêve de reprendre les rênes du premier parti d’opposition. Peu lui importe qu’il en ait été exclu.
Depuis la mort d’Étienne Tshisekedi, son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS) est plus que jamais divisé, certains membres en ont été évincés, pendant que d’autres s’affairent à organiser le prochain congrès du parti. Dans tout cela, que deviennent les plus proches collaborateurs du Sphinx de Limete ?
La disparition d’Étienne Tshisekedi a laissé son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), orphelin. En pleine crise, la formation politique doit trouver un nouveau leader pour rester unie.
C’est un lourd héritage que le fils de l’opposant historique tente d’assumer. Désormais président du Rassemblement de l’opposition, Félix Tshisekedi a dû subir l’épreuve du feu. Non sans quelques accrocs.
De sources concordantes, un camion de la police a été incendié tôt mardi matin devant le siège de l’UDPS. Ce parti d’opposition parle de « montage grossier du pouvoir » pour empêcher le rapatriement du corps de son leader Étienne Tshisekedi, décédé début février à Bruxelles.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a annoncé mardi soir la libération de Bruno Tshibala, son secrétaire général adjoint, a fait savoir le porte-parole du parti, Augustin Kabuya.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi a dénoncé dimanche l’arrestation à Kinshasa de Bruno Tshibala, son secrétaire général adjoint.
François-Xavier Beltchika et Étienne Tshisekedi se sont revus fin avril à Bruxelles. Une façon pour les deux frères-ennemis de tourner la page de la crise qui les avait opposés en 2009, le second soupçonnant le premier de vouloir prendre sa place à la tête de l’UDPS.
Comme il l’avait promis, le Togolais Edem Kodjo, désigné par l’UA pour relancer le processus de dialogue politique en RD Congo, s’est rendu jeudi à Bruxelles pour rencontrer Étienne Tshisekedi. Mais le médiateur n’a pas pu infléchir la position de l’opposant historique congolais.
Jugeant Étienne Tshisekedi incapable de diriger l’UDPS, l’ancien footballeur a tenté un putsch contre le vieil opposant congolais. Résultat : il a été radié, et le parti en ressort plus affaibli que jamais.
Dans un communiqué publié dimanche, Étienne Tshisekedi, principal opposant congolais et leader de l’UDPS, a demandé « à ses délégués de se retirer, dès cet instant, de la table des négociations » avec les représentants du président Joseph Kabila. Les deux camps discutaient à Venise et à Ibiza notamment sur le format du prochain dialogue en RDC.
Elle militait aux côtés d’Étienne Tshisekedi. Puis, en 2006, elle a rejoint le leader du MLC, dont elle est désormais le bras droit et à qui elle vient de rendre visite dans sa prison de La Haye. Un choix que cette opposante résolue au régime Kabila ne regrette nullement.
Revendiquant la qualité de « président élu » de la RDC, Étienne Tshisekedi a présenté mardi ses vœux au peuple congolais. Au cours de son message, le leader du premier parti d’opposition en RDC a appelé au dialogue avec le pouvoir de Kinshasa. Mais pas seulement.
Bruno Mavungu et Félix Tshisekedi, deux leaders de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ont tenu dimanche une conférence à Paris au cours de laquelle ils ont indiqué la position de leur parti sur les prochaines élections en RDC, en 2016.
Chez les Tshisekedi, on connaissait déjà le père, mais il faut désormais compter avec la mère, « Maman Marthe », bien décidée, selon ses détracteurs, à ce que son fils Félix devienne le nouveau patron de l’UDPS.
Entêté, isolé, mais encore populaire, Étienne Tshisekedi est à la tête d’un parti déchiré. Rencontre avec un homme qui, plus de un an après l’élection, se considère toujours comme le vrai président élu de la République démocratique du Congo.