En Tunisie, le bras de fer qui oppose le principal syndicat tunisien aux islamistes au pouvoir se poursuit. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé mercredi 5 décembre à une grève générale le 13 décembre dans l’ensemble du pays.
Des heurts ont éclaté, mardi 4 décembre, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT – principal syndicat tunisien) à Tunis, en marge de la commémoration du 60e anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached. Militants syndicalistes et membre de la Ligue de protection de la révolution, une organisation proche des islamistes d’Ennahdha, s’accusent d’en être à l’origine.
Alors qu’on attend la composition du nouveau gouvernement dans la soirée, on sait désormais que le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane, démissionnaire, n’en fera pas partie. Pas plus que la centrale syndicale UGTT, qui préfère rester dans l’opposition.