À l’heure où les navires de pêche européens ont quitté les eaux sénégalaises, plusieurs accords subsistent entre Bruxelles et une poignée d’États africains. Tour d’horizon des concernés et des retombées économiques offertes par ces contrats.
Une deuxième enveloppe de 20 millions d’euros va être validée par Bruxelles pour aider l’armée rwandaise à contenir l’insurrection djihadiste dans le nord du Mozambique. L’octroi de cette somme suscite des réticences en raison de l’implication de Kigali aux côtés des rebelles du M23 en RDC.
Plus de 800 millions de dollars d’aide humanitaire et 200 millions pour l’armée : c’est la somme collectée lors d’une conférence internationale de soutien au Liban, le 24 octobre dernier. Un résultat appréciable mais qui ne saurait faire oublier l’échec des grandes puissances à faire cesser les bombardements au Liban et à Gaza, selon Skander Ounaies.
Il a été l’une des figures de proue du Comité Palestine à Sciences Po Paris, créé peu après les massacres du 7 Octobre commis en Israël par le Hamas. Il est désormais, à 23 ans, l’assistant parlementaire de l’eurodéputée LFI Rima Hassan, elle-même cible de nombreuses attaques et polémiques. Portrait d’un jeune homme aux multiples engagements.
Après l’échec du projet britannique de sous-traiter la gestion des demandeurs d’asile au Rwanda, les tentatives d’accord de l’Union européenne avec l’Italie, l’Égypte ou l’Albanie peinent également à se concrétiser.
Alors que le rendez-vous était pris, le chef de l’État congolais n’a finalement pas reçu l’envoyé de Bruxelles, en visite de trois jours à Kinshasa. Un rendez-vous manqué qui survient dans un climat de défiance entre l’UE et Kinshasa. Explications.
Le feuilleton judiciaire opposant le Front Polisario à l’Union européenne au sujet des accords commerciaux entre Rabat et Bruxelles s’est soldé ce vendredi par un avantage accordé au mouvement séparatiste, les juges de la CJUE annulant les accords en vigueur. Pour le Maroc, il s’agit d’« un parti pris politique flagrant ».
Le Rwanda, qui déploie des troupes dans la province mozambicaine du Cabo Delgado depuis juin 2021, est dans l’attente d’une nouvelle enveloppe de 20 millions d’euros de l’Union européenne. Un appui qui ne fait pas l’unanimité à Bruxelles et suscite des crispations. Coulisses.
Le coordonnateur de l’Alliance fleuve Congo, une plateforme dont la rébellion du M23 est la principale composante, est de nouveau sanctionné par Washington. Bruxelles, qui le cible aussi, a ajouté à sa liste un lieutenant-colonel de l’armée rwandaise.
Après des mois de tractations autour du poste de représentant de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs, Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE, a finalement tranché, marquant ainsi la fin d’un processus mené sur fond de conflit entre la RDC et le Rwanda.
L’ancien ministre de l’Intérieur de Joseph Kabila, visé par des mesures restrictives de l’Union européenne depuis 2017, va être retiré de la liste des personnalités ciblées par Bruxelles.
On attendait une intervention sur les droits de l’homme en Tunisie. C’est finalement la question du rapprochement en cours entre le pays du Maghreb, la Chine, l’Iran et la Russie qui a été évoquée lors du Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne organisé le 24 juin.
À mi-parcours de son projet de restructuration du pavillon tunisien, son PDG prépare le redéploiement du réseau vers l’Afrique, la Chine ou encore la Russie. Pour Jeune Afrique, il revient notamment sur le plan de restructuration qu’il espère avoir terminé d’ici à deux ou trois ans.
Nouvelle étape dans ses accords avec l’UE : Tunis intègre un dispositif qui l’oblige à arraisonner les navires transportant des candidats à l’immigration, puis à les ramener sur son sol. L’Italienne Giorgia Meloni a, cette fois encore, pesé de tout son poids dans les négociations.
Essentiel à l’économie sénégalaise avec plus de 600 000 emplois, le secteur répond à 70 % des besoins nationaux en protéines. Mais la surexploitation menace et Dakar a promis d’intervenir. Retour sur les enjeux clés du moment.
Au Maroc, la performance inattendue de l’extrême droite française dans quelques villes du royaume lors des élections européennes laisse perplexe l’écrivain marocain Fouad Laroui.
La progression de l’extrême droite dans le Vieux Continent interpelle les partenaires stratégiques de l’UE. Bien au-delà du dossier migratoire, c’est le sort des accords sur la pêche et l’agriculture qui préoccupe Rabat.
Si la Chine est depuis longtemps présente en Tunisie, beaucoup reste à faire pour transformer Pékin en partenaire majeur du pays. Présent fin mai à Pékin, le chef de l’État n’a pas ménagé ses efforts pour approfondir cette relation, quitte à fâcher ses traditionnels alliés occidentaux.
Le ministère tunisien du Commerce promet de jouer les passerelles entre les produits iraniens et le marché africain. Cette stratégie, si elle se confirme, marquerait un tournant commercial majeur pour Tunis. Pour l’heure, elle suscite surtout des craintes.
En réponse aux attaques lancées contre les navires marchands traversant la mer Rouge, l’Union européenne (UE) a déclenché sa propre mission de protection maritime. Quel est son mandat ? De quels moyens dispose-t-elle ? Et que peut-elle face aux rebelles yéménites ? Décryptage.
Alors que le Parlement européen a validé début avril les grandes lignes de la politique migratoire de l’Union, prévoyant notamment un « filtrage » des demandeurs d’asile, certains États membres proposent déjà de durcir les règles, et de s’inspirer de l’accord conclu entre le Royaume-Uni et le Rwanda.
Bassirou Diomaye Faye a demandé mercredi 8 mai « l’audit du pavillon sénégalais » visé par des soupçons de prête-noms et « l’évaluation des accords et licences de pêche » négociés avec d’autres pays, dont ceux de l’Union européenne.
Alors que l’accord sur la gestion des flux migratoires signé entre Tunis et Bruxelles est encore loin d’être pleinement opérationnel, les autorités européennes, emmenées par l’Italie, semble déjà vouloir aller plus loin dans l’externalisation de cette gestion.
Le président sénégalais a défendu un partenariat « rénové » avec l’Union européenne (UE) lors d’une déclaration conjointe avec le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite au Sénégal.
Ce 17 avril, la cheffe du gouvernement italien a effectué sa quatrième visite en Tunisie en moins d’un an. Migration, coopération universitaire, soutien aux PME… Les dossiers sont sensibles, autant que le passage fut express.
La centrale installée à Boundiali, au nord du pays, fournira de l’électricité à quelque 430 000 Ivoiriens. Elle est la première d’une série de projets similaires à entrer en activité sur le territoire.
Nouakchott a choisi de signer avec l’Union européenne un accord qui, quoi qu’en disent ses détracteurs, va bien au-delà des questions migratoires. Une façon d’entrer dans une relation d’égal à égal avec ses partenaires, sans se laisser égarer par les sirènes des panafricanistes autoproclamés.
Les missions d’observation déployées au Sénégal par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ont loué le bon déroulement du scrutin présidentiel, remporté dimanche 24 mars par l’opposant Bassirou Diomaye Faye.
Au-delà des questions de migration, l’accord signé au Caire avec l’Union européenne prévoit 1,8 milliard d’investissements et 400 millions d’aide pour des projets bilatéraux.