L’ancien ministre de l’Intérieur de Joseph Kabila, visé par des mesures restrictives de l’Union européenne depuis 2017, va être retiré de la liste des personnalités ciblées par Bruxelles.
On attendait une intervention sur les droits de l’homme en Tunisie. C’est finalement la question du rapprochement en cours entre le pays du Maghreb, la Chine, l’Iran et la Russie qui a été évoquée lors du Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne organisé le 24 juin.
À mi-parcours de son projet de restructuration du pavillon tunisien, son PDG prépare le redéploiement du réseau vers l’Afrique, la Chine ou encore la Russie. Pour Jeune Afrique, il revient notamment sur le plan de restructuration qu’il espère avoir terminé d’ici à deux ou trois ans.
Nouvelle étape dans ses accords avec l’UE : Tunis intègre un dispositif qui l’oblige à arraisonner les navires transportant des candidats à l’immigration, puis à les ramener sur son sol. L’Italienne Giorgia Meloni a, cette fois encore, pesé de tout son poids dans les négociations.
Essentiel à l’économie sénégalaise avec plus de 600 000 emplois, le secteur répond à 70 % des besoins nationaux en protéines. Mais la surexploitation menace et Dakar a promis d’intervenir. Retour sur les enjeux clés du moment.
Au Maroc, la performance inattendue de l’extrême droite française dans quelques villes du royaume lors des élections européennes laisse perplexe l’écrivain marocain Fouad Laroui.
La progression de l’extrême droite dans le Vieux Continent interpelle les partenaires stratégiques de l’UE. Bien au-delà du dossier migratoire, c’est le sort des accords sur la pêche et l’agriculture qui préoccupe Rabat.
Si la Chine est depuis longtemps présente en Tunisie, beaucoup reste à faire pour transformer Pékin en partenaire majeur du pays. Présent fin mai à Pékin, le chef de l’État n’a pas ménagé ses efforts pour approfondir cette relation, quitte à fâcher ses traditionnels alliés occidentaux.
Le ministère tunisien du Commerce promet de jouer les passerelles entre les produits iraniens et le marché africain. Cette stratégie, si elle se confirme, marquerait un tournant commercial majeur pour Tunis. Pour l’heure, elle suscite surtout des craintes.
En réponse aux attaques lancées contre les navires marchands traversant la mer Rouge, l’Union européenne (UE) a déclenché sa propre mission de protection maritime. Quel est son mandat ? De quels moyens dispose-t-elle ? Et que peut-elle face aux rebelles yéménites ? Décryptage.
Alors que le Parlement européen a validé début avril les grandes lignes de la politique migratoire de l’Union, prévoyant notamment un « filtrage » des demandeurs d’asile, certains États membres proposent déjà de durcir les règles, et de s’inspirer de l’accord conclu entre le Royaume-Uni et le Rwanda.
Bassirou Diomaye Faye a demandé mercredi 8 mai « l’audit du pavillon sénégalais » visé par des soupçons de prête-noms et « l’évaluation des accords et licences de pêche » négociés avec d’autres pays, dont ceux de l’Union européenne.
Alors que l’accord sur la gestion des flux migratoires signé entre Tunis et Bruxelles est encore loin d’être pleinement opérationnel, les autorités européennes, emmenées par l’Italie, semble déjà vouloir aller plus loin dans l’externalisation de cette gestion.
Le président sénégalais a défendu un partenariat « rénové » avec l’Union européenne (UE) lors d’une déclaration conjointe avec le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite au Sénégal.
Ce 17 avril, la cheffe du gouvernement italien a effectué sa quatrième visite en Tunisie en moins d’un an. Migration, coopération universitaire, soutien aux PME… Les dossiers sont sensibles, autant que le passage fut express.
La centrale installée à Boundiali, au nord du pays, fournira de l’électricité à quelque 430 000 Ivoiriens. Elle est la première d’une série de projets similaires à entrer en activité sur le territoire.
Nouakchott a choisi de signer avec l’Union européenne un accord qui, quoi qu’en disent ses détracteurs, va bien au-delà des questions migratoires. Une façon d’entrer dans une relation d’égal à égal avec ses partenaires, sans se laisser égarer par les sirènes des panafricanistes autoproclamés.
Les missions d’observation déployées au Sénégal par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ont loué le bon déroulement du scrutin présidentiel, remporté dimanche 24 mars par l’opposant Bassirou Diomaye Faye.
Au-delà des questions de migration, l’accord signé au Caire avec l’Union européenne prévoit 1,8 milliard d’investissements et 400 millions d’aide pour des projets bilatéraux.
L’Europe reste le partenaire particulier du continent. C’est du moins ce que révèle l’enquête « Afrique 2050 » de l’Institut Choiseul, qui a sondé quelque 300 dirigeants parmi 34 pays africains.
Une délégation européenne dirigée par Ursula von der Leyen est attendue au Caire dimanche 17 mars pour signer un accord prévoyant une aide de 7,4 milliards d’euros en échange d’un contrôle accru aux frontières pour limiter les flux migratoires. Sur le modèle du deal obtenu avec la Tunisie.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a confirmé son intention de repartir pour un second mandat, ce jeudi, en marge d’un discours prononcé à Cambridge.
Alors que la Commission européenne a finalement versé à Tunis l’aide promise en échange d’un contrôle des flux migratoires, les eurodéputés montent au créneau, estimant que les procédures n’ont pas été respectées. Une résolution en ce sens a été adoptée en milieu de journée au parlement par une large majorité.
La présidente du Conseil italien a dévoilé fin janvier son « plan Mattei » à destination du continent. Présenté comme un vaste programme d’investissement, il doit surtout mettre un frein aux flux migratoires africains.
L’armée israélienne a de nouveau bombardé Gaza dimanche 10 mars, faisant des dizaines de morts en pleine mobilisation internationale pour envoyer de l’aide à la population civile assiégée et menacée de famine.
Annoncée fin 2023 par le roi, la décision marocaine de développer la façade atlantique du royaume et d’associer au projet les pays du Sahel s’impose chaque jour davantage comme une nouvelle priorité. Chaque manifestation de soutien venue de l’étranger est donc accueillie avec beaucoup d’enthousiasme à Rabat.
Venu rencontrer le Premier ministre français le 29 février, le chef du gouvernement tunisien a saisi l’occasion d’une conférence de presse commune pour dénoncer, en des termes très peu diplomatiques, la diffusion sur M6 d’une « Enquête exclusive » consacrée à son pays.
Pour mettre en place et promouvoir son Plan Mattei, qu’elle présente comme un partenariat d’égal à égal avec l’Afrique, la présidente du Conseil italien s’est entourée de diplomates de carrière… Sans liens particuliers avec le continent.
Laurent Tchagba, ministre ivoirien des Eaux et Forêts, profite de sa présence en Europe pour rencontrer des dirigeants locaux. Les crédits carbone doivent permettre de financer ce projet, dont le coût dépasse les 100 milliards de F CFA.