Le Maroc a échappé de justesse à la liste noire des paradis fiscaux établie par l’Union européenne, le 5 décembre dernier. Les députés européens estiment que le pays s’est engagé à prendre des mesures concrètes afin de se conformer aux normes de l’OCDE en matière fiscale.
Les Tunisiens ont été surpris de voir le nom de leur pays sur la liste des paradis fiscaux de l’Union européenne. Au mois de janvier, la commission parlementaire mixte tuniso-européenne de l’Assemblée tunisienne, ainsi que Hichem Ben Ahmed, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, se rendront à Bruxelles, notamment pour discuter avec les Européens de la politique anti-fraude menée par la Tunisie.
Le 17 novembre 2016, à Bruxelles, des donateurs internationaux, au premier rang desquels l’Union européenne et la Banque mondiale, s’étaient engagés à verser plus de 2 milliards d’euros à la Centrafrique pour l’aider à financer son plan de redressement. Pourtant, selon le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, seuls 250 millions de dollars ont été versés à ce jour. Explication.
Dans cette tribune, Carlos Lopes, ancien secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, revient avec mordant sur le sommet Afrique-UE qui s’est déroulé les 29 et 30 novembre dans la capitale économique ivoirienne.
Depuis qu’Angela Merkel a fait entrer 1,2 million de réfugiés, les questions liées à l’accueil des étrangers divisent l’Allemagne. Au point de retarder la formation d’un gouvernement.
Les ministres des Finances de l’Union européenne, réunis le 5 décembre, ont décidé d’inscrire la Tunisie sur la liste noire des juridictions non coopératives en matière fiscale. Si certains considèrent que le pays mérite cette classification, en raison d’avantages fiscaux pour le secteur des exportations, d’autres dénoncent une décision arbitraire qui pourrait détourner les investisseurs étrangers du pays.
Lors du sommet qui s’est tenu les 29 et 30 novembre à Abidjan, le président togolais, Faure Gnassingbé, a multiplié les rencontres avec ses pairs, lors desquels il a été fortement question de la crise politique qui secoue son pays, et des tentatives d’ouverture d’un dialogue politique avec une opposition pour le moment réticente.
Marrakech, Ouagadougou, Abidjan, Accra : curieuse séquence que celle que vient de connaître l’Afrique, qui a accueilli, entre le 27 et le 30 novembre, un grand nombre de ses principaux partenaires.
À l’occasion du 5e sommet UE-UA qui s’est achevé le 30 novembre à Abidjan, les parlementaires panafricains et européens ont posé les bases du partenariat égalitaire réclamé depuis longtemps par les Africains dans un « appel » aux chefs d’État contenant onze recommandations. Dans cette tribune, Cécile Kyenge, députée européenne originaire de la RDC, explique que le renforcement du dialogue politique par la coopération interparlementaire demeure essentiel à un partenariat renouvelé entre les deux continents.
Mercredi 29 novembre dans la soirée, une réunion d’urgence s’est tenue à l’initiative de la présidence française, en marge du sommet Union africaine-Union européenne sur la lutte contre les trafiquants de migrants vendus comme esclaves en Libye.
Difficile de dire si les terribles images de migrants subsahariens vendus comme esclaves en Libye auront fait office d’électrochoc pour les dirigeants africains et européens. Elles auront eu néanmoins pour conséquence immédiate de placer le sujet au cœur des discussions lors de l’ouverture du sommet UA-UE qui se tient ces 29 et 30 novembre à Abidjan.
Tunis et Bruxelles, actuellement en pleines négociations en vue d’un accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca), ne pourront faire l’impasse sur la question de l’octroi – ou de la suppression – des visas entre les deux zones.
À l’occasion du Sommet UA-UE d’Abidjan des 29 et 30 novembre, Bruno Mettling, président du conseil des chefs d’entreprise France-Afrique de l’Ouest du Medef international et président d’Orange Afrique et Moyen-Orient, appelle à rebâtir « un partenariat d’une ampleur inégalée entre nos deux continents ».
La députée européenne de droite, d’origine marocaine, a le regard tourné vers l’Afrique. Elle explique ici sa vision, entre sécurité, migration et jeunesse.
La Banque africaine de développement a voté le 24 novembre le décaissement de près de 90,4 millions d’euros pour la construction et la réhabilitation de la liaison routière entre la province de Kouritenga et la frontière nigérienne. Une somme qui représente près de la moitié du coût du chantier.
À quelques jours de l’échéance, l’ex-Premier ministre tchadien expose les enjeux d’une plus grande coopération entre les deux continents. Et défend les réformes qui doivent redynamiser l’union panafricaine.
Il y aura du monde, en ces deux derniers jours de novembre, au centre de conférences de l’hôtel Ivoire d’Abidjan, dont la tour se mire dans les eaux de la lagune Ébrié, là où tout n’est que luxe, calme et volupté.
Le changement de nom de la rencontre entre l’Europe et l’Afrique qui se tiendra les 29 et 30 novembre à Abidjan annonce-t-il un changement de ton ? Alors que les États africains peinent à cacher leurs différends, des voix s’élèvent pour exiger la mise en place d’une véritable politique de développement.
Déguerpissement des vendeurs ambulants, embellissement des abords de la lagune Ébrié, réhabilitation des infrastructures aéroportuaires, routières et hôtelières, cordon de sécurité des plus serrés…
Le roi du Maroc, Mohammed VI, est arrivé en Côte d’Ivoire dimanche 26 novembre pour une visite « de travail et d’amitié ». Il participera ensuite au sommet Europe-Afrique, les 29 et 30 novembre, où la présence de la RASD est également annoncée.
Le Sommet UA-UE ne sera pas un rendez-vous comme les autres. A l’approche de l’événement, Federica Mogherini et Neven Mimica, Commissaire européen pour la Coopération internationale et le Développement, ont cosigné cette tribune.
La décision est maintenant officielle. La Commission africaine et l’Union européenne ont annoncé que la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) participera au sommet UA-UE d’Abidjan, les 29 et 30 novembre. Le Maroc, qui réclame l’exclusion de la RASD de l’UA, ne boycottera pas le sommet. Il sera même représenté au plus haut niveau.
En quelques jours, plusieurs milliers d’harragas – jeunes Algériens candidats à l’émigration – ont tenté de rejoindre l’Europe par bateau, via une route particulièrement risquée. A leur arrivée en Espagne, certains ont été mis en prison, faute de places suffisantes dans les centres de rétention bondés.
Jean Ping ne désarme pas. À l’approche du sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne qui s’ouvre à Abidjan le 29 novembre, le Gabonais doit lui aussi faire escale dans la capitale ivoirienne mercredi 22 novembre. Son objectif : y convaincre « la communauté internationale » et « rétablir la vérité des résultats » de la présidentielle d’août 2016.
12,6 milliards de dollars d’engagements fermes ont été pris durant les deux jours de discussions entre le gouvernement guinéen et ses partenaires à Paris. Avec les appuis du FMI et de l’IFC, ainsi que les 6 milliards promis par la Chine dans un autre cadre, les financements dépasseront les 20 milliards de dollars, quand la Guinée en espérait 14,6.
Avec ses 11,3 millions d’habitants, la Belgique n’apparaît peut-être pas comme un poids lourd au sein de l’Union européenne. Mais elle est très influente au sein de ses institutions, basées à Bruxelles, notamment aux postes clés pour le suivi de la RD Congo.
Le royaume ne veut pas entraîner ses amis africains dans un combat subalterne. La communauté internationale ne reconnaît pas la RASD. La politique de la chaise vide ne sert donc à rien.
« Outrage à la conscience humaine », catastrophe », « horreurs inimaginables » : le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a vivement dénoncé mardi la coopération « inhumaine » de l’Union européenne avec la Libye pour endiguer le flux de migrants.