Dans un climat de tensions diplomatiques entre Kinshasa et Bruxelles, le gouvernement congolais s’est dit prêt à mettre en place de nouvelles mesures de rétorsion « en cas d’escalade » de la part de la Belgique.
Les ministres des Finances de l’Union Européenne ont retiré huit pays de leur liste noire des « juridictions non coopératives en matière fiscale », parmi lesquels la Tunisie, lors d’une réunion ce 23 janvier à Bruxelles.
Les députés européens ont adopté jeudi une résolution très critique vis-à-vis de Kinshasa. Les parlementaires demandent à l’Union européenne de conditionner une éventuelle participation au financement des élections à la mise en place de « mesures concrètes démontrant la volonté politique manifeste d’organiser les élections le 23 décembre 2018 »
Selon un document consulté lundi par Reuters, la Tunisie, ainsi que sept autres pays, pourraient être retirés de la liste noire des paradis fiscaux de l’Union européenne. Une décision qui pourrait être adoptée dès le 23 janvier prochain, à Bruxelles.
Onze opérations distinctes ont été nécessaires ce mardi pour secourir les passagers des différentes embarcations qui tentaient de rejoindre l’Europe depuis l’Afrique du Nord. Parmi les rescapés : au moins 175 femmes et 75 enfants.
« Le processus électoral a été endommagé par les leaders politiques, qui ont attaqué des institutions indépendantes », précise le rapport publié mercredi par les observateurs internationaux, qui ont subi plusieurs critiques lors du scrutin.
Le Brexit divise aussi du côté africain. Les avis divergent sur les conséquences et les raisons du divorce anglo-européen. L’écrivaine et universitaire Véronique Tadjo fait le point.
L’ancien ministre tunisien donne son point de vue et son expertise sur le placement de la Tunisie sur la liste noire des paradis fiscaux de l’UE, le 5 décembre. Une décision qui a suscité l’émoi des Tunisiens.
Le Maroc a échappé de justesse à la liste noire des paradis fiscaux établie par l’Union européenne, le 5 décembre dernier. Les députés européens estiment que le pays s’est engagé à prendre des mesures concrètes afin de se conformer aux normes de l’OCDE en matière fiscale.
Les Tunisiens ont été surpris de voir le nom de leur pays sur la liste des paradis fiscaux de l’Union européenne. Au mois de janvier, la commission parlementaire mixte tuniso-européenne de l’Assemblée tunisienne, ainsi que Hichem Ben Ahmed, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, se rendront à Bruxelles, notamment pour discuter avec les Européens de la politique anti-fraude menée par la Tunisie.
Le 17 novembre 2016, à Bruxelles, des donateurs internationaux, au premier rang desquels l’Union européenne et la Banque mondiale, s’étaient engagés à verser plus de 2 milliards d’euros à la Centrafrique pour l’aider à financer son plan de redressement. Pourtant, selon le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, seuls 250 millions de dollars ont été versés à ce jour. Explication.
Dans cette tribune, Carlos Lopes, ancien secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, revient avec mordant sur le sommet Afrique-UE qui s’est déroulé les 29 et 30 novembre dans la capitale économique ivoirienne.
Depuis qu’Angela Merkel a fait entrer 1,2 million de réfugiés, les questions liées à l’accueil des étrangers divisent l’Allemagne. Au point de retarder la formation d’un gouvernement.
Les ministres des Finances de l’Union européenne, réunis le 5 décembre, ont décidé d’inscrire la Tunisie sur la liste noire des juridictions non coopératives en matière fiscale. Si certains considèrent que le pays mérite cette classification, en raison d’avantages fiscaux pour le secteur des exportations, d’autres dénoncent une décision arbitraire qui pourrait détourner les investisseurs étrangers du pays.
Lors du sommet qui s’est tenu les 29 et 30 novembre à Abidjan, le président togolais, Faure Gnassingbé, a multiplié les rencontres avec ses pairs, lors desquels il a été fortement question de la crise politique qui secoue son pays, et des tentatives d’ouverture d’un dialogue politique avec une opposition pour le moment réticente.
Marrakech, Ouagadougou, Abidjan, Accra : curieuse séquence que celle que vient de connaître l’Afrique, qui a accueilli, entre le 27 et le 30 novembre, un grand nombre de ses principaux partenaires.
À l’occasion du 5e sommet UE-UA qui s’est achevé le 30 novembre à Abidjan, les parlementaires panafricains et européens ont posé les bases du partenariat égalitaire réclamé depuis longtemps par les Africains dans un « appel » aux chefs d’État contenant onze recommandations. Dans cette tribune, Cécile Kyenge, députée européenne originaire de la RDC, explique que le renforcement du dialogue politique par la coopération interparlementaire demeure essentiel à un partenariat renouvelé entre les deux continents.
Mercredi 29 novembre dans la soirée, une réunion d’urgence s’est tenue à l’initiative de la présidence française, en marge du sommet Union africaine-Union européenne sur la lutte contre les trafiquants de migrants vendus comme esclaves en Libye.
Difficile de dire si les terribles images de migrants subsahariens vendus comme esclaves en Libye auront fait office d’électrochoc pour les dirigeants africains et européens. Elles auront eu néanmoins pour conséquence immédiate de placer le sujet au cœur des discussions lors de l’ouverture du sommet UA-UE qui se tient ces 29 et 30 novembre à Abidjan.
Tunis et Bruxelles, actuellement en pleines négociations en vue d’un accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca), ne pourront faire l’impasse sur la question de l’octroi – ou de la suppression – des visas entre les deux zones.
À l’occasion du Sommet UA-UE d’Abidjan des 29 et 30 novembre, Bruno Mettling, président du conseil des chefs d’entreprise France-Afrique de l’Ouest du Medef international et président d’Orange Afrique et Moyen-Orient, appelle à rebâtir « un partenariat d’une ampleur inégalée entre nos deux continents ».
La députée européenne de droite, d’origine marocaine, a le regard tourné vers l’Afrique. Elle explique ici sa vision, entre sécurité, migration et jeunesse.
La Banque africaine de développement a voté le 24 novembre le décaissement de près de 90,4 millions d’euros pour la construction et la réhabilitation de la liaison routière entre la province de Kouritenga et la frontière nigérienne. Une somme qui représente près de la moitié du coût du chantier.
À quelques jours de l’échéance, l’ex-Premier ministre tchadien expose les enjeux d’une plus grande coopération entre les deux continents. Et défend les réformes qui doivent redynamiser l’union panafricaine.
Il y aura du monde, en ces deux derniers jours de novembre, au centre de conférences de l’hôtel Ivoire d’Abidjan, dont la tour se mire dans les eaux de la lagune Ébrié, là où tout n’est que luxe, calme et volupté.
Le changement de nom de la rencontre entre l’Europe et l’Afrique qui se tiendra les 29 et 30 novembre à Abidjan annonce-t-il un changement de ton ? Alors que les États africains peinent à cacher leurs différends, des voix s’élèvent pour exiger la mise en place d’une véritable politique de développement.
Déguerpissement des vendeurs ambulants, embellissement des abords de la lagune Ébrié, réhabilitation des infrastructures aéroportuaires, routières et hôtelières, cordon de sécurité des plus serrés…