Le roi du Maroc, Mohammed VI, est arrivé en Côte d’Ivoire dimanche 26 novembre pour une visite « de travail et d’amitié ». Il participera ensuite au sommet Europe-Afrique, les 29 et 30 novembre, où la présence de la RASD est également annoncée.
Le Sommet UA-UE ne sera pas un rendez-vous comme les autres. A l’approche de l’événement, Federica Mogherini et Neven Mimica, Commissaire européen pour la Coopération internationale et le Développement, ont cosigné cette tribune.
La décision est maintenant officielle. La Commission africaine et l’Union européenne ont annoncé que la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) participera au sommet UA-UE d’Abidjan, les 29 et 30 novembre. Le Maroc, qui réclame l’exclusion de la RASD de l’UA, ne boycottera pas le sommet. Il sera même représenté au plus haut niveau.
En quelques jours, plusieurs milliers d’harragas – jeunes Algériens candidats à l’émigration – ont tenté de rejoindre l’Europe par bateau, via une route particulièrement risquée. A leur arrivée en Espagne, certains ont été mis en prison, faute de places suffisantes dans les centres de rétention bondés.
Jean Ping ne désarme pas. À l’approche du sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne qui s’ouvre à Abidjan le 29 novembre, le Gabonais doit lui aussi faire escale dans la capitale ivoirienne mercredi 22 novembre. Son objectif : y convaincre « la communauté internationale » et « rétablir la vérité des résultats » de la présidentielle d’août 2016.
12,6 milliards de dollars d’engagements fermes ont été pris durant les deux jours de discussions entre le gouvernement guinéen et ses partenaires à Paris. Avec les appuis du FMI et de l’IFC, ainsi que les 6 milliards promis par la Chine dans un autre cadre, les financements dépasseront les 20 milliards de dollars, quand la Guinée en espérait 14,6.
Avec ses 11,3 millions d’habitants, la Belgique n’apparaît peut-être pas comme un poids lourd au sein de l’Union européenne. Mais elle est très influente au sein de ses institutions, basées à Bruxelles, notamment aux postes clés pour le suivi de la RD Congo.
Le royaume ne veut pas entraîner ses amis africains dans un combat subalterne. La communauté internationale ne reconnaît pas la RASD. La politique de la chaise vide ne sert donc à rien.
« Outrage à la conscience humaine », catastrophe », « horreurs inimaginables » : le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a vivement dénoncé mardi la coopération « inhumaine » de l’Union européenne avec la Libye pour endiguer le flux de migrants.
Peut-on concevoir un sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) sans la participation de l’un des partenaires majeurs de l’Europe sur le continent africain mais avec celle d’une « République » dont ni l’UE ni l’ONU ne reconnaissent l’existence ? À moins d’un mois de la tenue à Abidjan, les 29 et 30 novembre, du cinquième sommet UA-UE, la question se pose pourtant.
En 2018, Rabat déploiera plus que jamais le grand jeu sur le continent. Adhésion à la Cedeao, installation de ses diplomates au sein des principales structures de l’UA, visites royales… Sans oublier son objectif majeur : en finir avec le Polisario.
Pour sa première visite officielle hors Union européenne, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, s’est rendu les 30 et 31 octobre à Tunis. Il y a parlé d’avenir, mais aussi des inquiétudes du moment.
Amorcé dans l’été, le blocage des migrants en Libye se confirme cet automne : les arrivées en Italie ont baissé de plus de 70% depuis juillet par rapport à 2016, même si les flux sont loin d’être taris.
L’Union européenne (UE) a dépêché en septembre, à Abidjan, le commissaire divisionnaire français Vincent Avoine afin de préparer avec la présidence ivoirienne une réforme en profondeur des services de renseignements.
La participation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au 5ème sommet UE-Afrique qui se tiendra le 29 et 30 novembre prochain à Abidjan en Côte-d’Ivoire est en suspens.
Le Gabon ne donnera suite « à aucune demande d’enquête internationale » sur les violences post-électorales d’août et septembre 2016 autre que l’enquête en cours de la Cour pénale internationale, a fait savoir le gouvernement lundi en réponse à une demande émise par l’Union européenne le 18 octobre.
Visé par des sanctions de l’Union européenne qui lui interdisent de pénétrer sur le territoire européen, le porte-parole du gouvernement congolais séjourne actuellement à Bruxelles. Lambert Mende bénéficie d’une « dérogation » accordée par la Belgique.
La Libye est devenue au fil des années l’une des principales zones de départ vers l’Europe pour les migrants, victimes de nombreux sévices malgré les appels incessants en faveur d’une action urgente de la communauté internationale.
L’institution européenne vient de valider le versement de la première des trois tranches du Programme d’assistance macrofinancière de 500 millions d’euros en faveur de la Tunisie, validé en 2016. Des fonds affectés au budget général, qui doivent aider le pays à faire face à la crise de balance des paiements qu’il traverse.
Le nombre des migrants partis de Libye pour rallier l’Europe a baissé de 20% en 2017, affirme le commandant de l’opération européenne Sophia, chargée de lutter contre les passeurs.
Associations et organisations des droits de l’Homme dénonçaient depuis des mois les pratiques de « refoulement à chaud » de Madrid dans ses enclaves de Melilla et Ceuta, au nord du Maroc. La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné mardi 3 octobre l’Espagne pour avoir renvoyé collectivement, et sans aucune décision administrative ou judiciaire, des migrants à peine arrivés en terres espagnoles.
Avec la disparition depuis le 30 septembre des quotas sur la production et l’exportation du sucre, l’Union européenne, jusque-là importatrice, va devenir exportatrice. Les producteurs africains, déjà confrontés à des cours particulièrement bas, vont devoir faire face à cette nouvelle concurrence.
Léonard She Okitundu, vice-Premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères, est attendu ce lundi à l’Assemblée nationale pour expliquer la motivation de la décision de son gouvernement d’invalider les passeports semi-biométriques en RD Congo. Une mesure qui a déjà contraint l’Union européenne à réagir.
Les États-Unis et l’Union européenne ont exhorté mercredi l’armée congolaise à ne pas faire un usage « excessif » ou « disproportionné » de la force, après la mort d’une trentaine de réfugiés burundais dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le Parlement européen a voté jeudi 14 septembre à Strasbourg une résolution au vitriol sur la situation politique au Gabon, après la réélection controversée du président Ali Bongo en août 2016.
Sahara, Union africaine, Cedeao… Dans un entretien exclusif, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale revient sur les dossiers chauds de la diplomatie chérifienne.
L’organisation allemande Sea Eye a annoncé samedi la reprise de ses opérations de sauvetage de migrants en Méditerranée, un mois après les avoir suspendues en raison de l’interdiction faite aux ONG de patrouiller au large de la Libye.