L’État tunisien a un besoin impérieux d’argent pour boucler son budget, et met donc fortement à contribution les chefs d’entreprise. Lesquels dénoncent le recours à l’intimidation et aux méthodes brutales.
Le rejet par le président tunisien Kaïs Saïed de l’accord proposé par l’UE a mis en lumière les malentendus et les sujets de désaccord, notamment sur la question migratoire, dans les partenariats Europe-Afrique. Pour l’ancien député tunisien Hatem Mliki, l’Union africaine doit avoir voix au chapitre.
L’interpellation, courant mars, de plusieurs hommes d’affaires d’origine libanaise en possession de fausses plaques diplomatiques a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’aux deux cerveaux présumés de la combine : Aboubacar Diakité et Hussein Karim. Mais aussi de découvrir l’existence d’autres trafics bien plus importants.
Le vice-président de l’institution multilatérale, qui a fait escale à Madagascar en juillet durant son dernier roadshow sur le continent, rappelle la nécessité de soutenir des projets risqués, de l’électricité solaire à l’agroalimentaire.
Le président tunisien a créé la surprise en annonçant, le 2 octobre, qu’il rejetait l’offre de partenariat proposée par l’Europe, qualifiée de simple « aumône ». Un couac à mettre sur le compte de nombreuses maladresses européennes.
Le mutisme des chefs d’État africains face à l’afflux de migrants aux portes de l’Europe entérine l’absence de solution politique efficace pour endiguer le phénomène. Il est temps que la société civile et les acteurs économiques prennent le sujet à bras-le-corps.
Si l’Europe a finalement débloqué une partie de l’aide financière promise à la Tunisie, les discussions restent focalisées sur la question migratoire. Qui va devenir de plus en plus sensible à l’approche des élections européennes de juin 2024. Éclairage de Ghazi Ben Ahmed, président du think tank Mediterranean Development Initiative (MDI).
Alors que les relations entre Tunis et Bruxelles semblaient très tendues, en particulier après le refus de recevoir une délégation de parlementaires européens, l’annonce du dégel des fonds promis est une heureuse surprise pour la Tunisie.
La délégation d’élus européens attendue à Tunis pour discuter d’aide financière et de politique migratoire s’est finalement vu refuser l’entrée dans le pays. Une décision qui a viré à l’incident diplomatique.
En Tunisie, le long processus de justice transitionnelle, malgré les promesses des gouvernements successifs, n’a pas porté ses fruits. Explications d’Ahmed Souab, ancien membre de la commission de confiscation.
Un groupe de députés européens sera à Tunis du 14 au 16 septembre pour évoquer les partenariats en cours, portant notamment sur les flux migratoires et les assistances financières.
À Tripoli, l’annonce par Israël d’une brève rencontre entre le chef de la diplomatie et son homologue libyenne a provoqué des manifestations violentes et l’éviction de la ministre. Décryptage d’une réaction épidermique.
Un écosystème numérique est en train de se développer au Congo, stimulé par l’ouverture en septembre du Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Unique établissement du genre sur le continent, il attire déjà les géants de la tech.
Décarbonation, usines de batteries électriques, énergies renouvelables… Le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce détaille la stratégie de son pays pour renforcer son tissu industriel et attirer les investisseurs.
Nouveau retournement de situation en Libye : l’ambassadeur de l’Union européenne, l’Italien Nicola Orlando, initialement éconduit par les autorités de Tripoli, a finalement été agréé ce dimanche.
Cette visite privée du roi du Maroc intervient après l’aveu d’échec d’Emmanuel Macron en matière de politique maghrébine. Le président français saisira-t-il l’occasion pour mettre un terme au froid diplomatique entre Paris et Rabat ?
Choisi par les Européens, le diplomate italien Nicola Orlando a vu ses lettres de créance refusées par les autorités libyennes. Qui semblent réagir ainsi à l’activisme de Rome en Méditerranée.
Entre appels à maintenir les sortants et déclarations de prétendants potentiels, la formation d’un nouveau gouvernement traîne en longueur. La situation socioéconomique exige pourtant des décisions rapides.
Ces dernières semaines, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie n’ont pas été épargnés par les flammes. Pourtant, chacun des trois pays a essayé de prévenir les incendies en amont et de mieux s’armer pour les combattre. Avec de nombreuses similitudes.
Bien que leur taille demeure modeste, le nombre de fonds souverains est en nette augmentation sur le continent. L’objectif consiste notamment à attirer les investissements vers les secteurs considérés comme stratégiques. Explications.
Affaibli par les sanctions économiques de la Cedeao, Niamey n’a pas été en mesure de rembourser 12 milliards de francs CFA sur le marché régional, UMOA-Titres.
La situation indigne de centaines de migrants subsahariens abandonnés en plein désert par les autorités tunisiennes a, une nouvelle fois, mis en lumière le coût humain de la politique migratoire de l’Union européenne, sans cesse plus restrictive. Décryptage en infographies.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Face aux conséquences dramatiques du réchauffement climatique, l’anthropologue tunisien met en garde contre les fausses bonnes solutions. Tout en étant convaincu qu’il n’est pas trop tard pour agir.
La croissance de la plupart des pays de la zone a ralenti au cours de l’année écoulée. Pourtant, selon la BAD, certains, comme le Bénin, le Mali ou le Togo, tirent leur épingle du jeu.
Arrivée en tête lors des législatives du 23 juillet, la droite espagnole se cherche des alliés pour gouverner, sous le regard attentif de Rabat. En jeu : le soutien au plan d’autonomie que le Maroc a présenté pour résoudre le conflit du Sahara occidental.
Banques, électricité, pétrole, denrées alimentaires… La Cedeao a décidé de sanctions financières inédites à l’encontre des putschistes au Niger. Explications.
La cheffe du gouvernement a été limogée sans explication. Pourquoi maintenant ? Le président tunisien s’entendra-t-il mieux avec le nouveau locataire de La Kasbah ? Retour sur une décision sans appel.
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Si Succès Masra incarne l’opposition politique face à la transition dirigée par Mahamat Idriss Déby Itno, le coordinateur de la plateforme Wakit-Tama, également en exil, s’impose, lui, comme le meneur d’un mouvement citoyen qui tend à remplacer les partis traditionnels.