Les naufrages se multiplient, la trop longue liste des migrants africains qui tentent de gagner l’Europe s’allonge. Le président d’Horizon sans frontières revient sur la recrudescence de ces départs depuis le Sénégal.
Si beaucoup de chefs d’État ont boudé le sommet sur la migration organisé le 23 par Giorgia Meloni, les présidents tunisien et mauritanien ont fait le voyage, ainsi que les plus hauts dirigeants européens et l’emirati Mohammed ben Zayed, qui a été le premier à promettre une contribution financière.
Alors que se tient à Rome un « sommet sur la migration », la présidente du Conseil italien tente de convaincre ses alliés de renforcer l’Alliance atlantique sur le continent, pour tenter d’endiguer les départs clandestins vers l’Europe.
Les résultats provisoires du référendum du 18 juin sont officiellement validés par la Cour constitutionnelle malienne. Ils confirment l’adoption à 97 % du projet de Constitution porté par le chef de la junte, Assimi Goïta.
Arrivé à expiration le 17 juillet à minuit, l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne ne pourra, a priori, pas être renouvelé tant que la justice européenne n’aura pas rendu son verdict final. Pourtant, la Commission et ses États membres, Espagne en tête, souhaitaient sa reconduction.
L’ONG Human Rights Watch dénonce le comportement des forces de sécurité tunisiennes et appelle l’Union européenne à « cesser son soutien » dans la lutte contre l’immigration irrégulière.
Tunis a finalement accepté la proposition européenne consistant à contrôler les flux migratoires en échange d’une aide économique. Mais beaucoup dans le pays estiment qu’en agissant ainsi, le pays se déshonore contre des sommes dérisoires.
Outre la question migratoire, le « partenariat stratégique » entre Bruxelles et Tunis comprend « cinq piliers », dont la stabilité macro-économique, alors que le pays dirigé par Kaïs Saïed est à court de liquidités et négocie âprement avec le FMI pour obtenir son soutien.
Le protocole de mise en œuvre de l’accord de partenariat sur la pêche durable entre le Maroc et l’UE expire le 17 juillet. Son renouvellement est lié à la question du Sahara occidental.
En RDC, la compagnie nationale, dont la destinée vient d’être confiée par le chef de l’État à une direction entièrement remaniée, doit d’urgence se doter de nouveaux appareils avant que les siens ne partent en révision.
Longtemps exploité comme une rente, le secteur doit opérer une mue pour contribuer localement à la création d’emplois et de valeur. Un chantier délicat.
Les scènes de violence observées dans la deuxième ville de Tunisie illustrent le refus des autorités de chercher des réponses au problème posé par l’afflux de réfugiés, mais aussi le cynisme de l’Europe.
Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a annoncé à Niamey le renforcement de l’appui militaire européen à hauteur d’une « centaine de millions d’euros », tout en rappelant la fonction stratégique qu’occupe le pays dans cette région « vulnérable et très instable ».
Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya a achevé sa première tournée dans l’UE. L’occasion de tisser des liens avec la France, l’Allemagne et la Belgique.
Un an après la tragédie de Melilla, durant laquelle plusieurs dizaines de personnes ont trouvé la mort en tentant d’entrer dans l’enclave espagnole située au nord du Maroc, un forum s’est réuni dimanche 25 juin pour évoquer les migrations et l’attitude de l’Union européenne.
La généralisation annoncée de l’enseignement de l’anglais au Maroc est-elle, en creux, un nouveau signe de prise de distance avec Paris ? Spécialiste des langues, le célèbre publicitaire ne le croit pas, mais confirme qu’un fossé s’est creusé entre Rabat et Paris.
Le ballet incessant de dirigeants européens venant proposer, avec un cynisme à peine voilé, une aide financière en échange d’un contrôle accru des flux de migrants commence à irriter Kaïs Saïed et ses concitoyens.
Alors qu’à Madagascar les adversaires du chef de l’État questionnent son éligibilité, l’intéressé se défend. Une séquence périlleuse, à quelques mois de la prochaine élection, à laquelle il n’a toujours pas dit s’il se représenterait.
Les ministres français et allemand de l’Intérieur étaient à Tunis ce lundi. Une visite qui fait suite à celle de la présidente de la Commission européenne et des dirigeants italien et néerlandais, et dont le thème reste le même : contrôle des flux migratoires contre soutien financier.
Un accord de partenariat économique a été signé à Nairobi avec l’Union européenne, destination d’environ 20 % des exportations kényanes, dont du thé, du café et des fleurs.
Affaibli par une balance commerciale fortement déficitaire, Tunis envisage de modifier son partenariat économique avec Ankara et remet sur la table « la menace » de révision de l’accord de libre-échange de 2005. Décryptage.
Appui financier, projets communs… Les propositions faites à Kaïs Saïed par les trois responsables européens ce dimanche sont sans surprise. Sur la question migratoire, rien de nouveau n’a vraiment été décidé.
La présidente du Conseil italien était en Tunisie mardi. Elle y sera à nouveau dimanche 11 juin en compagnie de la patronne de la Commission européenne. Mais pour proposer quoi, et avec quelles arrière-pensées ?
Soucieuse de se positionner comme l’interlocuteur naturel de la Tunisie en Europe, promettant son aide face au FMI en échange d’un contrôle des flux migratoires, la présidente du Conseil italien a su trouver les mots pour séduire Kaïs Saïed.
Un an après sa nomination, la secrétaire d’État française chargée du Développement multiplie les voyages sur le continent. Et se retrouve parfois en première ligne sur des dossiers sensibles.
Le 29 mai, l’ambassadeur algérien en Italie a expliqué qu’Alger et Rome entendaient préserver la stabilité de la Tunisie. Une déclaration fleurant l’ingérence et qui n’est pas la première du genre. Mais à laquelle Tunis n’a guère les moyens de répondre.
Promulgué par le président Yoweri Museveni, le texte avait déjà suscité l’inquiétude des ONG et de la communauté internationale en mars, lors de son examen.
La militante vient de publier un nouvel essai, véritable succès de librairie : « Beaufs et Barbares, le pari du nous ». La cofondatrice du parti des Indigènes de la République, qu’elle a quitté en 2020, détaille ici quelques éléments de sa pensée politique.